Pododermatite chez le chien : symptômes, traitement et prévention

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La pododermatite est un problème de santé assez courant, qui peut toucher les pattes de tous nos chiens. Notre assurance santé vous explique comment l’identifier, la traiter efficacement et prévenir les risques pour garder votre animal en pleine forme.

Qu’est-ce qu’une pododermatite ?

La pododermatite est une affection de la peau, qui peut toucher une ou plusieurs pattes du chien (doigts, espaces interdigités, coussinets et griffes notamment). Elle fait souvent suite à un problème de peau ou à une blessure, qui s’infecte en créant une inflammation. Sa cause peut être multifactorielle. Il ne s’agit pas d’une maladie en elle-même : elle est la conséquence d’un autre problème de santé, souvent physique, mais qui parfois aussi avoir des causes psychologiques.

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La pododermatite touche les pattes du chien, qui sont des zones sujettes à de nombreux traumatismes (© Victor Grabarczyk – Unsplash)

Les pattes de nos animaux sont sujettes à de nombreux traumatismes plus ou moins graves au quotidien : brûlures, écorchures, coupures, etc. De plus, il s’agit d’une zone chaude et humide, constituée de plusieurs replis, donc propice au développement des infections, parasites, bactéries, levures, etc.

Les animaux de tout âge et sexe peuvent être touchés par une pododermatite. Certaines races de chien seraient toutefois davantage sensibles à cette affection, comme les Bergers allemands, Boxers, Bulldogs anglais, Golden Retrievers, Labradors ou encore Teckels. De même, les animaux en surpoids, dont le corps exerce plus de pression sur les pattes, pourraient être davantage sujets aux pododermatites.

Reconnaître les symptômes de cette infection

La pododermatite peut se reconnaître à ses différents symptômes.

  • Le chien boite, tient sa patte en l’air, présente des difficultés à se déplacer normalement.
  • Il se lèche fréquemment la zone des pattes, comme pour soulager une douleur ou une gêne.
  • Vous remarquez des anomalies au niveau des tissus cutanés, comme une rougeur, un gonflement, un épaississement de la peau, des croûtes. La zone est particulièrement chaude, puisqu’il s’agit d’une inflammation.
  • Le chien peut aussi perdre des poils au niveau de la zone concernée.

Ces symptômes ne permettent toutefois pas de poser un diagnostic fiable sans analyse et avis vétérinaire. La pododermatite peut rapidement se développer et entraîner des complications, c’est pourquoi il est important d’agir et ne pas la laisser s’installer.

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Si votre chien boîte ou ne pose plus sa patte, il peut avoir développé une pododermatite (© Cole Wyland – Unsplash)

Comment soigner la pododermatite d’un chien ?

Trouver la cause du développement de la pododermatite permet d’appliquer le traitement adapté. Pour cela, le vétérinaire pourra effectuer différents examens : analyse cutanée au microscope, analyse de sang, tests d’allergies, etc.

Les causes peuvent être multiples.

  1.  Si un seul pied est touché et de façon brutale, il peut s’agir de la présence d’un corps étranger (épillet, écharde, morceau de verre, clou, caillou, etc.).
  2. L’apparition d’une boule formant un kyste peut entraîner une pododermatite. Il convient généralement de réaliser une biopsie chez le vétérinaire, afin de s’assurer qu’il ne s’agit pas d’une lésion cancéreuse.
  3. Le contact avec un produit irritant. C’est le cas des produits d’entretien contenant de la Javel, des antigels, des engrais ou pesticides pour le jardin, des hydrocarbures, etc. En entrant en contact avec la peau et les pattes de l’animal, ces produits créent des blessures.
  4. D’autres infections de la peau, comme dans le cas de mycoses, dermatites bactériennes, ou encore présence parasitaire, peuvent aussi être à l’origine d’une pododermatite.
  5. Une allergie alimentaire, à un médicament, aux pollens, aux parasites, etc. Elle peut induire le développement de problèmes cutanés conduisant à une pododermatite.
  6. Si le chien présente un trouble du comportement (lié à un stress, à un hyper-attachement, etc.), il peut en venir à se gratter ou se lécher excessivement les pattes. Cela peut déclencher des affections cutanées à l’origine d’une pododermatite, par irritation.
  7. Certaines maladies auto-immunes (lupus, agglutinines froides…) peuvent provoquer des problèmes de peau, qui amènent à une destruction progressive des tissus de l’animal.
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Il est possible qu’un corps étranger ou un produit irritant provoque une inflammation de la peau des pattes (© Tobias Tullius  – Unsplash)

Le traitement administré par le vétérinaire sera ainsi variable selon les causes trouvées : simple désinfection de la plaie pendant plusieurs jours (après retrait d’un corps étranger par exemple), prise d’un traitement antibiotique (en cas de bactéries), administration de corticoïdes, prise d’un traitement anxiolytique et mise en place d’une thérapie comportementale (en cas de trouble obsessionnel compulsif de l’animal), opération chirurgicale, etc.

Les traitements peuvent donc être locaux ou pris par voie orale, éventuellement complétés par de la médecine douce (phytothérapie, acupuncture, etc.). En cas de diagnostic d’allergie, un changement d’alimentation peut être envisagé.

Nous le savons, ce genre de problème de santé ne prévient pas avant de se déclencher. Or, le tarif des consultations vétérinaires et des traitements de soins peuvent rapidement impacter le budget du foyer. Notre mutuelle pour chiens kozoo vous propose deux formules d’assurance 100% en ligne, pour éviter ce genre de mauvaises surprises. Vous obtenez ainsi le remboursement de 50% à 100% de vos frais vétérinaires sous 48H maximum. Envie d’en savoir plus ? Réalisez immédiatement et gratuitement votre devis sur notre site.

Prévenir les risques de blessures aux pattes

Quelques gestes permettent de prévenir les infections des pattes de votre chien au quotidien, afin de limiter les risques de développer une pododermatite. Cela passe par la prévention de tous les petits traumatismes cutanés.

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Observez régulièrement les pattes de votre animal pour limiter les risques de développer une pododermatite (© Shane – Unsplash)
  1. Inspectez les pattes de votre animal, en particulier au retour de promenade. N’hésitez pas à rincer ou nettoyer ces zones. Une observation fréquente permet aussi de déceler rapidement tout symptôme anormal, ce qui permet une prise en charge précoce favorisant la cicatrisation future en cas d’infection.
  2. Séchez bien les pattes de votre chien après une balade pluvieuse, notamment entre les doigts.
  3. En hiver, évitez les promenades dans des zones traitées contre la neige et le gel.
  4. En été, assurez-vous que le bitume n’est pas trop brûlant pour les pattes de votre chien (si vous pouvez y laisser poser votre main, c’est que la température est assez tempérée).
  5. Evitez les zones dans lesquelles sont cultivées les graminées produisant des épillets, constituant de dangereux corps étrangers.
  6. En cas de plaies, désinfectez immédiatement la zone et surveillez son évolution : un développement de pus et une absence de cicatrisation sous plusieurs jours devra vous pousser à consulter un vétérinaire.
  7. Si votre chien est assez sensible au niveau des pattes, il existe également des produits protecteurs, sous forme de pommade ou gel.
  8. Inspectez régulièrement les griffes de l’animal, pour vérifier qu’elles ne sont pas trop longues, enroulées ou endommagées, ce qui pourrait occasionner des blessures. 

 (Photo principale © Tamas Pap – Unsplash)

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