Comment limiter la prédation chez le chat ?

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Il n’est pas toujours évident de concilier amour des animaux et vie avec un chat, surtout lorsqu’il a accès à l’extérieur. Malgré leur domestication, nos félins restent en effet des chasseurs hors pair, qui n’hésitent pas à s’attaquer aux oiseaux, petits mammifères et reptiles. Ainsi, en 2020, plus de 14% des animaux recueillis par les centres de soins LPO avaient été victimes de chats.

Pour limiter ces conséquences néfastes pour la biodiversité, il n’existe malheureusement pas de solutions 100% efficaces. Mais il est possible de mettre en place quelques gestes simples et peu coûteux, dans le respect du bien-être de votre chat.

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Même s’ils ont été domestiqués, nos chats restent de redoutables chasseurs, qui impactent la biodiversité (© jundy ardy – Unsplash)

Nos chats domestiques n’ont rien perdu de leur instinct de chasseur

Si votre chat à un accès régulier et libre à l’extérieur, vous avez certainement déjà reçu en « présent » devant votre fenêtre ou sur le paillasson un petit animal. Moineau, merle, rouge-gorge, souris, lézard, taupe… autant de victimes de nos chats. Mais ce comportement est un instinct inné chez les félins : n’oublions pas que ce sont des prédateurs, qui passent de nombreuses heures à l’affût dans leur milieu naturel. Rapporter de petites proies dans leur territoire aurait plusieurs rôles : pour certains, il s’agit d’une offrande à leur humain ; pour d’autres, il s’agit simplement d’un stockage pour plus tard, à l’abri d’éventuels concurrents.

Bien sûr, l’instinct de chasseur pourra être plus ou moins développé selon le mode de vie et la personnalité propre à chaque chat. Du côté des races, certaines peuvent être particulièrement réputées pour leurs instincts de chasse, comme l’Abyssin, le Bengal ou le Savannah.

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Certains chats ont un instinct de prédation plus développé que d’autres (© Николай Демин – Unsplash)

Dans tous les cas, punir son animal lorsqu’il rapporte une proie est inutile. Nous l’avons vu, il s’agit d’un instinct naturel, donc votre chat ne comprendrait pas du tout cette réaction.

Et si votre chat a accès à l’extérieur, il peut avoir plus de risques de rencontrer un problème de santé. Notre assurance pour chat protège votre animal de compagnie contre les aléas du quotidien, qui peuvent survenir à l’extérieur comme à l’intérieur. En cas de maladie, accident ou hospitalisation, obtenez le remboursement sous 48H de vos frais vétérinaires. N’hésitez pas à faire votre devis immédiat et gratuit directement en ligne sur notre site.

Offrir de la nourriture adaptée et en libre-service

La chasse n’est pas toujours motivée par la faim. Ainsi, même les chats domestiques parfaitement nourris, avec une alimentation sans carence, peuvent être amenés à chasser. Mais offrir une alimentation en libre-service peut tout de même limiter la prédation par faim. Nos chats sont en effet des grignotteurs : ils ne se contentent pas d’un ou deux repas dans la journée, mais ont besoin de pouvoir manger régulièrement de petites quantités. En leur proposant des croquettes ou de la pâtée en libre-service, ils ne souffriront d’aucune frustration et sauront qu’ils ont toujours de quoi se satisfaire en cas de faim.

La richesse en protéine de la nourriture aurait également un impact. Une étude publiée par la revue scientifique Curent Biology prouve que les chats nourris avec une alimentation humide riche en protéines (et sans céréale) ont réduit leur activité de prédation de 36%. Rappelons en effet que les chats sont des animaux carnivores et non omnivores : leur alimentation doit donc être essentiellement composée de protéines.

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Une alimentation riche en protéines et donnée en libre-service limite la prédation des chats qui ont accès à l’extérieur (© Bundo Kim – Unsplash)

Favoriser la dépense physique et mentale de votre chat

Par les jeux, nous pouvons répondre au besoin naturel de chasse des chats, et ainsi limiter la prédation. La même étude que précédemment citée montre que, chez les familles qui passent entre 5 et 10 min par jours à stimuler leur félin par le jeu, la prédation a diminué de 25%.

Offrez à votre animal des jouets diversifiés. Vous en trouverez pour tous les goûts et budgets : cannes à pêche, balles, peluches, etc. L’utilisation de gamelles anti-glouton est également bénéfique pour stimuler le mental de nos chasseurs à 4 pattes. Il est aussi bien sûr possible de fabriquer facilement et gratuitement un jouet avec un simple morceau de ficelle ou une boule de papier.

Nous  vous conseillons de ne pas laisser à disposition tous les jouets en même temps : procédez à un roulement, afin d’éviter l’ennui et de relancer régulièrement l’intérêt de votre chat. Prévoyez des séances de jeux fréquentes qui, en plus de dépenser votre félin, consolidera votre relation.

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Des séances de jeux régulières permettent de dépenser votre animal et de réduire les risques de prédation (© Sarah Brown – Unsplash)

Installer des dispositifs préventifs

Il est possible d’aider la biodiversité en la protégeant de nos prédateurs félins. Vous pouvez laisser au jardin une zone en friche, qui servira de refuge aux petits animaux. Une haie défensive composée de végétaux épineux sera aussi dissuasive pour les chats, tout en offrant un lieu sécurisé à leurs proies potentielles.

Si vous installez mangeoire, abreuvoir et nichoir pour les oiseaux, pensez bien à les placer hors de portée de votre animal de compagnie, dans une zone bien dégagée.

Qu’en est-il des collerettes colorées ou des colliers à clochettes, censés avertir les proies potentielles de la présence de notre chat ? S’ils semblent parfois efficaces, ces dispositifs controversés peuvent toutefois perturber le bien-être de nos félins (tintements permanents par exemple), ce qui n’est pas l’objectif recherché. Préférez l’installation d’un détecteur de présence lumineux ou à ultra-sons, qui se mettra en route au passage de votre animal. Tapis ou grilles de dissuasion « anti-chats », collerettes à installer sur le tronc des arbres, arceaux ou manchons de protection… Ces dispositifs constituent également des aménagements préventifs. Ils empêchent simplement l’animal d’accéder à certaines zones, sans occasionner de blessures.

Enfin, si vous le pouvez, gardez votre chat à l’intérieur lors des moments les plus sensibles de la journée, c’est-à-dire tôt le matin et à la tombée de la nuit.

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Des dispositifs préventifs, comme les détecteurs automatiques ou grilles dissuasives, sont efficaces pour empêcher votre chat de chasser (© Raphael Schaller – Unsplash)

Faire stériliser votre animal de compagnie

En stérilisant votre animal, vous êtes assurés de ne pas avoir de portées non désirées ou de participer à la multiplication des chats errants. Car, plus encore que nos chats domestiques, ces derniers impactent fortement la biodiversité. Un chat domestique tue en moyenne 27 proies par an, contre 273 pour un chat errant et plus de 1 000 pour un chat haret (retourné à l’état sauvage).

(Photo principale © Jean-Louis Aubert – Unsplash)

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