Maladies chroniques chien

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On en parle

Une maladie chronique chez le chien se définit comme une condition de santé persistante et récurrente, qui dure généralement plusieurs mois, voire toute la vie.

Parmi les maladies chroniques les plus courantes, on trouve le diabète, l’insuffisance rénale, les allergies et les troubles articulaires. Ces affections nécessitent souvent un suivi régulier, des traitements à long terme et des soins vétérinaires constants.

Les propriétaires de chiens doivent être conscients que les frais liés à la gestion de ces maladies peuvent s’accumuler rapidement. C’est pourquoi souscrire à une assurance pour chien est une option judicieuse.

Une bonne mutuelle chien couvre les frais vétérinaires des maladies du chien, permettant ainsi d’alléger le budget et de garantir un accès constant aux soins nécessaires pour assurer le bien-être de votre compagnon à quatre pattes.

Allergie

L’allergie chez le chien est une réaction anormale du système immunitaire à des substances généralement inoffensives, appelées allergènes.

Ces allergènes peuvent provenir de diverses sources, telles que les pollens, les acariens, certains aliments ou des piqûres d’insectes.

Les symptômes d’allergie les plus courants chez le chien sont :

  • Des démangeaisons
  • Des rougeurs
  • Des éruptions cutanées
  • Des problèmes digestifs (comme la diarrhée ou les vomissements)

Les allergies peuvent également provoquer des infections secondaires, telles que des otites. Pour diagnostiquer une allergie, le vétérinaire peut recommander des tests cutanés ou sanguins.

Le traitement des allergies peut inclure des antihistaminiques, des corticostéroïdes, des changements alimentaires et des soins topiques pour soulager les symptômes.

S’agissant d’une maladie chronique, la gestion des allergies peut représenter un coût considérable pour les propriétaires.

C’est pourquoi il est conseillé de souscrire à une assurance pour chien, qui peut couvrir les frais de diagnostic et de traitement, garantissant ainsi un meilleur bien-être pour votre animal, tout au long de sa vie.

En savoir plus sur l’allergie du chien

Chien avec allergies chez le vétérinaire
Chien avec arthrose chez le vétérinaire

Arthrose

L’arthrose chez le chien est une affection articulaire dégénérative qui résulte de l’usure du cartilage, le tissu qui amortit les articulations.

Elle est fréquente chez les chiens âgés, mais peut également toucher des animaux jeunes, en raison de facteurs génétiques, de blessures ou d’une activité physique excessive.

Les symptômes de l’arthrose chez le chien peuvent être divers et variés comprenant :

  • La raideur
  • Une diminution de l’activité
  • Des difficultés à se lever ou à monter les escaliers
  • Des douleurs lors du mouvement

Les chiens arthrosiques peuvent également présenter des changements de comportement, comme une irritabilité accrue ou une réticence à être manipulés.

Le diagnostic est généralement établi par un vétérinaire, qui peut recommander des radiographies pour évaluer l’état des articulations.

Le traitement peut inclure des anti-inflammatoires, des suppléments nutritionnels, de la physiothérapie et des modifications du mode de vie.

Une fois atteint d’arthrose, cette pathologie suivra votre chien tout au long de sa vie. Le cas échéant, souscrire à une assurance pour chien est conseillé, car elle peut couvrir les frais de traitement de l’arthrose, offrant ainsi un meilleur confort à votre animal.

En savoir plus sur l’arthrose du chien

Hypothyroïdie

L’hypothyroïdie chez le chien est une maladie endocrinienne résultant d’une production insuffisante d’hormones thyroïdiennes par la glande thyroïde.

Cette affection touche principalement les chiens de moyenne à grande taille, avec une prévalence plus élevée chez certaines races comme les Labrador Retrievers, les Golden Retrievers et les Doberman.

Les symptômes les plus courants de cette pathologie sont :

  • Une prise de poids inexpliquée
  • Une fatigue accrue
  • Un pelage terne et clairsemé
  • Des problèmes cutanés
  • Une intolérance au froid

Les chiens peuvent également présenter des troubles de la reproduction ou des changements de comportement, comme une léthargie.

Le diagnostic de l’hypothyroïdie est réalisé par un vétérinaire à l’aide de tests sanguins pour mesurer les niveaux d’hormones thyroïdiennes.

Le traitement consiste généralement en un remplacement hormonal à vie, permettant à l’animal de retrouver une qualité de vie normale.

S’agissant d’un traitement à vie, une mutuelle pour chien peut être bénéfique, car elle couvre les frais de diagnostic et de traitement associés à cette maladie chronique.

En savoir plus sur l’hypothyroïdie du chien

Chien avec hypothyroïdie chez le vétérinaire
Chien avec ulcère chez le vétérinaire

Ulcère

L’ulcère chez le chien est une lésion ouverte qui se forme sur la muqueuse de l’estomac ou des intestins. Cette condition peut résulter de divers facteurs, notamment des infections, des médicaments anti-inflammatoires, du stress, ou des maladies sous-jacentes.

Les symptômes d’un ulcère peuvent inclure :

  • Des vomissements
  • Une perte d’appétit
  • Une perte de poids
  • Des douleurs abdominales
  • Des selles noires ou sanglantes

Les chiens peuvent également présenter des signes de détresse, comme des aboiements excessifs ou un comportement agité.

Le diagnostic est généralement réalisé par un vétérinaire à l’aide d’examens cliniques et d’imageries, comme une échographie ou une endoscopie.

Le traitement d’un ulcère inclut souvent des médicaments pour réduire l’acidité gastrique et favoriser la guérison.

Une assurance pour chien peut s’avérer pertinente pour obtenir le remboursement sur les frais de diagnostic et de traitement, permettant aux propriétaires de mieux gérer les coûts liés à cette affection.

En savoir plus sur l’ulcère du chien

Insuffisance rénale

L’insuffisance rénale chez le chien est une condition grave où les reins ne fonctionnent plus correctement, entraînant une incapacité à filtrer efficacement les déchets et à réguler les fluides corporels.

Cette affection peut être aiguë, survenant rapidement en raison d’une déshydratation, d’une infection ou d’une ingestion de toxines, ou chronique, se développant lentement souvent à cause de maladies dégénératives.

Les symptômes de cette maladie chronique se traduisent par :

  • Une soif excessive
  • Des urines fréquentes
  • Une perte d’appétit
  • Une perte de poids
  • Une léthargie

Les chiens peuvent également vomir et avoir une haleine anormale. Le diagnostic repose sur des analyses de sang et d’urine, ainsi que des examens d’imagerie.

Bien qu’il n’existe pas de remède pour l’insuffisance rénale, des traitements peuvent aider à gérer la maladie et améliorer la qualité de vie du chien.

Avec un traitement à vie, être assuré auprès d’une mutuelle pour chien peut aider à couvrir le prix des soins vétérinaires nécessaires, permettant ainsi une meilleure gestion de cette affection.

En savoir plus sur l’insuffisance rénale du chien

Chien avec insuffisance rénale chez le vétérinaire
Chien avec diabète chez le vétérinaire

Diabète

Le diabète chez le chien est une maladie caractérisée par une production insuffisante d’insuline ou une résistance à son action.

L’insuline est une hormone essentielle qui régule le taux de sucre dans le sang. Les chiens atteints de diabète présentent des symptômes tels que :

  • Une soif excessive
  • Une augmentation de la miction
  • Une perte de poids
  • Une fatigue généralisée

Le diabète peut être causé par divers facteurs, notamment la prédisposition génétique, l’obésité, et certaines maladies. Le diagnostic repose sur des tests sanguins et urinaires pour évaluer les niveaux de glucose.

Le traitement du diabète canin implique généralement une administration quotidienne d’insuline et des ajustements alimentaires pour stabiliser les niveaux de glucose.

Une gestion adéquate de cette condition peut permettre aux chiens diabétiques de mener une vie active et saine. Une consultation vétérinaire régulière est essentielle pour surveiller la maladie et adapter le traitement au besoin.

En savoir plus sur le diabète du chien

Maladie de Cushing

La maladie de Cushing, également appelée hypercorticisme, est une affection endocrinienne fréquente chez les chiens âgés. Elle se caractérise par une production excessive de cortisol, une hormone stéroïde produite par les glandes surrénales.

Cette surproduction peut être due à une tumeur de l’hypophyse, des glandes surrénales, ou à une administration prolongée de corticoïdes. Les symptômes incluent :

  • Une augmentation de l’appétit et de la soif
  • Une perte de poils
  • Un abdomen pendant
  • Une faiblesse musculaire
  • Une peau fine
  • Des infections urinaires récurrentes

Les chiens atteints peuvent aussi présenter un halètement excessif, une léthargie et une intolérance à l’effort. Le diagnostic repose sur des tests sanguins spécifiques, comme le test de stimulation à l’ACTH ou le test de freinage à la dexaméthasone.

Des examens d’imagerie peuvent être nécessaires pour identifier la cause exacte.Le traitement dépend de l’origine de la maladie. Pour les tumeurs hypophysaires, on utilise généralement des médicaments comme le trilostane ou le mitotane.

Les tumeurs surrénaliennes peuvent nécessiter une intervention chirurgicale. Dans tous les cas, un suivi régulier est essentiel pour ajuster le traitement et surveiller les effets secondaires potentiels.

Avec un diagnostic précoce et un traitement approprié, de nombreux chiens atteints de la maladie de Cushing peuvent avoir une bonne qualité de vie pendant plusieurs années. Cependant, la gestion de cette maladie chronique nécessite un engagement à long terme de la part du propriétaire et du vétérinaire.

En savoir plus sur la maladie de Cushing chez le chien

Chien avec la maladie de cushing chez le vétérinaire
Chien avec de la polyarthrite

Polyarthrite

La polyarthrite canine est une maladie caractérisée par l’inflammation de plusieurs articulations osseuses. Elle peut être d’origine immunitaire, infectieuse ou septique. Les symptômes incluent :

  • Une démarche raide
  • Des boiteries changeantes
  • Une réticence à bouger
  • Des douleurs articulaires

Le diagnostic repose sur des examens physiques, d’imagerie et des analyses sanguines. Le traitement varie selon la cause, mais peut inclure des anti-inflammatoires, des immunosuppresseurs ou des antibiotiques.

La polyarthrite à médiation immunitaire est la forme la plus courante, où le système immunitaire attaque les articulations par erreur. Cette maladie peut affecter significativement la qualité de vie du chien, nécessitant une prise en charge vétérinaire rapide pour soulager la douleur et améliorer le confort de l’animal.

En savoir plus sur la polyarthrite chez le chien

Asthme

L’asthme canin est une affection respiratoire caractérisée par l’inflammation et le rétrécissement des voies respiratoires. Les symptômes principaux incluent :

  • Une toux sèche persistante
  • Une respiration sifflante
  • Un essoufflement non lié à l’effort
  • Des vomissements

Cette maladie peut toucher toutes les races, mais les chiens brachycéphales y sont plus sensibles. Le diagnostic repose sur l’examen clinique, des analyses et l’imagerie. Le traitement combine souvent des bronchodilatateurs, des corticostéroïdes et des modifications environnementales pour réduire l’exposition aux allergènes.

Bien que chronique, l’asthme canin peut être efficacement géré avec un suivi vétérinaire régulier, permettant à la plupart des chiens atteints de mener une vie normale. La prévention passe par l’évitement des déclencheurs et le maintien d’un environnement sain.

En savoir plus sur l’asthme chez le chien

Chien avec de l'asthme
Chien qui fait une prise de sang pour une hépatite

Hépatite

L’hépatite canine est une inflammation du foie pouvant être aiguë ou chronique. Elle peut être causée par des infections virales, bactériennes, parasitaires, ou par des toxines. Les symptômes varient selon la gravité et incluent souvent :

  • La léthargie
  • La perte d’appétit
  • Les vomissements
  • La jaunisse
  • L’augmentation de la soif

Le diagnostic repose sur des analyses sanguines, des tests de fonction hépatique et parfois des biopsies. Le traitement dépend de la cause sous-jacente et peut inclure des antibiotiques, des antiviraux, des médicaments hépatoprotecteurs et un régime alimentaire adapté.

La forme la plus connue est l’hépatite infectieuse canine, causée par l’adénovirus canin de type 1. La prévention passe par la vaccination et l’évitement de l’exposition aux toxines. Un diagnostic précoce et un traitement approprié peuvent améliorer considérablement le pronostic.

En savoir plus sur l’hépatite chez le chien

Cataracte

La cataracte chez le chien est une opacification du cristallin, la lentille naturelle de l’œil, entraînant une perte progressive de la vision. Cette affection peut être héréditaire, liée à l’âge, ou secondaire à d’autres maladies comme le diabète. Les symptômes incluent :

  • Une apparence laiteuse ou bleuâtre de l’œil
  • Une maladresse accrue
  • Des changements de comportement dus à la perte de vision

Le diagnostic est établi par un examen ophtalmologique approfondi. Le traitement définitif est chirurgical, impliquant le remplacement du cristallin opaque par une lentille artificielle. Sans intervention, la cataracte peut évoluer vers une cécité totale.

Un suivi régulier est essentiel pour déterminer le moment optimal pour la chirurgie et prévenir les complications. Avec un traitement approprié, de nombreux chiens retrouvent une vision satisfaisante.

En savoir plus sur la cataracte chez le chien

Chien ayant la cataracte
Chien avec maladie de malabsorption

Malabsorption

La malabsorption chez le chien est un trouble digestif caractérisé par une incapacité à absorber correctement les nutriments de l’alimentation.

Elle peut être causée par diverses affections, notamment l’insuffisance pancréatique exocrine, les maladies inflammatoires de l’intestin ou certaines infections parasitaires. Les symptômes typiques incluent :

  • Une perte de poids malgré un appétit normal ou accru
  • Des selles volumineuses et grasses
  • Des flatulences excessives
  • Des vomissements

Le diagnostic repose sur des analyses sanguines, des tests de fonction pancréatique et parfois des biopsies intestinales. Le traitement varie selon la cause sous-jacente, mais peut inclure des suppléments enzymatiques, des antibiotiques, des régimes spéciaux et des probiotiques.

Une prise en charge précoce et adaptée permet souvent d’améliorer considérablement la qualité de vie du chien atteint.

En savoir plus sur la malabsorption chez le chien

Maladie d’Addison

La maladie d’Addison, ou hypoadrénocorticisme, est une affection endocrinienne rare chez le chien, résultant d’une production insuffisante d’hormones corticosurrénaliennes. Elle se caractérise par une déficience en cortisol et en aldostérone. Les symptômes sont souvent vagues et intermittents, incluant :

  • Léthargie
  • Vomissements
  • Diarrhée
  • Perte d’appétit
  • Faiblesse musculaire

Une crise addisonienne aiguë peut survenir, mettant la vie de l’animal en danger. Le diagnostic repose sur des analyses sanguines et un test de stimulation à l’ACTH. Le traitement consiste en une supplémentation hormonale à vie, généralement avec des minéralocorticoïdes et des glucocorticoïdes.

Avec un traitement approprié et un suivi régulier, les chiens atteints peuvent mener une vie normale. Un diagnostic précoce est crucial pour éviter les complications graves.

En savoir plus sur la maladie d’Addison chez le chien

Chien avec la maladie d'Addison
Chien atteint de la maladie inflammatoire chronique de l'intestin

Maladie inflammatoire chronique de l’intestin (MICI)

La maladie inflammatoire chronique de l’intestin (MICI) chez le chien est une affection digestive caractérisée par une inflammation persistante de la paroi intestinale. Elle peut toucher différentes parties du tube digestif et se manifeste par des symptômes récurrents tels que :

  • Diarrhée chronique
  • Vomissements
  • Perte de poids
  • Baisse d’appétit

Les causes exactes restent mal comprises, mais impliquent probablement des facteurs génétiques, immunitaires et environnementaux. Le diagnostic repose sur l’historique clinique, des examens sanguins, des analyses fécales et souvent des biopsies intestinales.

Le traitement vise à contrôler l’inflammation et peut inclure des régimes alimentaires spécifiques, des médicaments immunosuppresseurs, des antibiotiques et des probiotiques. La gestion à long terme nécessite un suivi vétérinaire régulier et une approche personnalisée pour chaque chien atteint.

En savoir plus sur la maladie inflammatoire chronique de l’intestin chez le chien

Syndrome brachycéphale

Le syndrome brachycéphale est une condition affectant les chiens à museau court et plat, comme les Bouledogues, les Carlins et les Boxers.

Il se caractérise par des anomalies anatomiques des voies respiratoires supérieures, incluant un voile du palais allongé, des narines étroites et une trachée rétrécie. Ces malformations entraînent :

  • Des difficultés respiratoires
  • Un ronflement excessif
  • Une intolérance à l’effort et à la chaleur
  • Des problèmes digestifs comme le reflux

Dans les cas sévères, on peut observer une cyanose et des syncopes. Le diagnostic repose sur l’examen clinique et l’imagerie. Le traitement peut être conservateur (gestion du poids, évitement du stress thermique) ou chirurgical pour corriger les anomalies anatomiques.

Une prise en charge précoce est essentielle pour améliorer la qualité de vie de ces chiens.

En savoir plus sur le syndrome brachycéphale chez le chien

Chien type Bulldog Anglais avec le syndrome brachycéphale
Chien type Cavalier King Charles avec la malformation de Chiari

Malformation de Chiari

La malformation de Chiari chez le chien, également connue sous le nom de syndrome de malformation occipitale caudale, est une anomalie congénitale affectant principalement les races miniatures et toy, en particulier le Cavalier King Charles Spaniel.

Elle se caractérise par une malformation de la jonction crânio-cervicale, où le cervelet et le tronc cérébral sont comprimés dans le foramen magnum. Cette compression peut entraîner une syringomyélie, une accumulation de liquide dans la moelle épinière. Les symptômes incluent :

  • Des douleurs cervicales
  • Des grattages excessifs
  • Une sensibilité au toucher
  • Des troubles neurologiques

Le diagnostic repose sur l’IRM. Le traitement peut être médical (analgésiques, anti-inflammatoires) ou chirurgical dans les cas sévères. La gestion à long terme nécessite un suivi régulier et une approche multidisciplinaire pour soulager les symptômes et améliorer la qualité de vie du chien.

En savoir plus sur la malformation de Chiari chez le chien

Hyperthyroïdie

L’hyperthyroïdie chez le chien est une affection endocrinienne rare caractérisée par une production excessive d’hormones thyroïdiennes. Contrairement aux chats, elle est généralement causée par des tumeurs thyroïdiennes, souvent malignes. Les symptômes incluent :

  • Une perte de poids malgré un appétit accru
  • Une hyperactivité
  • Une tachycardie
  • Une polydipsie et une polyurie

D’autres signes peuvent comprendre des vomissements, de la diarrhée et des changements comportementaux. Le diagnostic repose sur des analyses sanguines montrant des niveaux élevés d’hormones thyroïdiennes et des examens d’imagerie pour identifier les tumeurs.

Le traitement peut inclure la chirurgie pour retirer la tumeur, la radiothérapie à l’iode radioactif, ou des médicaments anti-thyroïdiens. Le pronostic varie selon la cause sous-jacente et la précocité du diagnostic. Un suivi régulier est essentiel pour gérer efficacement cette condition.

En savoir plus sur l’hyperthyroïdie chez le chien

Chien atteint d'hyperthyroïdie
Chien âgé atteint de spondylarthrose

Spondylarthrose

La spondylarthrose chez le chien, également appelée spondylose déformante, est une affection dégénérative de la colonne vertébrale caractérisée par la formation d’excroissances osseuses (ostéophytes) entre les vertèbres.

Elle touche principalement les chiens âgés ou de grandes races. Les symptômes varient de légers à sévères et peuvent inclure :

  • Une raideur
  • Une diminution de la mobilité
  • Des douleurs dorsales
  • Des problèmes neurologiques

Le diagnostic repose sur l’examen clinique, les radiographies et parfois l’IRM. Le traitement vise à soulager la douleur et maintenir la mobilité, combinant souvent des anti-inflammatoires, des analgésiques, de la physiothérapie et des compléments alimentaires.

La gestion du poids et l’adaptation de l’environnement sont également importantes. Bien que progressive, cette condition peut être gérée efficacement pour maintenir une bonne qualité de vie chez de nombreux chiens atteints.

En savoir plus sur la spondylarthrose chez le chien

Problème de prostate

Les problèmes de prostate chez le chien sont fréquents, surtout chez les mâles non castrés âgés de plus de 5 ans. Les affections les plus courantes sont l’hyperplasie bénigne, les kystes, les infections et, plus rarement, le cancer. Les symptômes peuvent inclure :

  • Des difficultés à uriner ou déféquer
  • Des douleurs abdominales
  • Une démarche anormale
  • Du sang dans l’urine

Le diagnostic repose sur l’examen clinique, l’échographie et des analyses sanguines et urinaires. Le traitement varie selon la cause, allant de la castration pour l’hyperplasie bénigne aux antibiotiques pour les infections, en passant par la chirurgie pour les tumeurs.

La détection précoce est cruciale pour un traitement efficace. Un suivi régulier est recommandé pour les chiens à risque, permettant une prise en charge rapide et adaptée des problèmes prostatiques.

En savoir plus sur les problèmes de prostate chez le chien

Chien avec problème de prostate
Chien avec allergie alimentaire

Allergie alimentaire

Les allergies alimentaires chez le chien sont des réactions immunitaires anormales à certains ingrédients dans leur alimentation. Les protéines sont les allergènes les plus fréquents, mais les glucides peuvent aussi être en cause. Les symptômes principaux incluent :

  • Des démangeaisons chroniques
  • Des problèmes cutanés (rougeurs, pellicules, perte de poils)
  • Des troubles digestifs (vomissements, diarrhée)
  • Des infections récurrentes des oreilles

Le diagnostic repose sur un régime d’éviction suivi d’un test de provocation. Le traitement consiste à identifier et éliminer l’allergène responsable, souvent en adoptant une alimentation hypoallergénique.

La gestion à long terme peut nécessiter une alimentation spécifique à vie. Bien que contraignantes, ces allergies peuvent être efficacement contrôlées, permettant aux chiens affectés de mener une vie normale avec un suivi approprié.

En savoir plus sur l’allergie alimentaire chez le chien

Ectropion

L’ectropion chez le chien se caractérise par un retournement anormal de la paupière vers l’extérieur, exposant la conjonctive et créant une apparence de “œil tombant”.

Cette affection touche principalement les races à peau lâche comme le Saint-Bernard, le Basset Hound, le Dogue de Bordeaux ou le Bloodhound. L’ectropion peut être congénital, lié à la morphologie de certaines races, ou acquis suite à un traumatisme, une inflammation chronique ou au vieillissement. Les symptômes incluent :

  • Une rougeur de la conjonctive exposée
  • Des larmoiements excessifs
  • Une accumulation de débris au coin de l’œil
  • Des infections récurrentes

Cette condition provoque inconfort et irritation chronique, pouvant mener à des complications comme la kératite d’exposition ou les conjonctivites à répétition.

Le traitement dépend de la gravité : des collyres lubrifiants pour les cas légers, mais une correction chirurgicale est souvent nécessaire pour les formes plus sévères afin de repositionner correctement la paupière et améliorer le confort oculaire du chien.

En savoir plus sur l’ectropion chez le chien

Chien type Saint Bernard ayant un ectropion
Chien Cocker Anglais avec une sécheresse oculaire

Sécheresse oculaire

La sécheresse oculaire chez le chien, également appelée kératoconjonctivite sèche (KCS) ou syndrome de l’œil sec, est une affection fréquente touchant environ 1 chien sur 100.

Elle se caractérise par une production insuffisante de larmes, essentielles à l’hydratation et la protection de la cornée et de la conjonctive. Les symptômes typiques incluent :

  • Des sécrétions muqueuses épaisses
  • Des croûtes jaunâtres
  • Des yeux rouges et douloureux
  • Une perte de brillance de l’œil
  • Une opacité cornéenne

Certaines races y sont particulièrement prédisposées comme le Cavalier King Charles, le West Highland White Terrier, le Cocker, les Bouledogues ou encore le Shih Tzu.

La cause la plus fréquente est une réaction auto-immune où le système immunitaire du chien détruit ses propres glandes lacrymales, mais d’autres facteurs comme des maladies infectieuses, des traumatismes ou certains médicaments peuvent également être impliqués.

Le traitement, souvent nécessaire à vie, repose sur l’application régulière de stimulants lacrymaux et de larmes artificielles, associée à un nettoyage quotidien des yeux. Un diagnostic précoce et un suivi vétérinaire régulier sont essentiels pour éviter les complications graves comme les ulcères cornéens ou la cécité.

En savoir plus sur la sécheresse oculaire chez le chien

Colite

La colite chez le chien est une inflammation chronique des muqueuses du tube digestif, touchant principalement le côlon ou gros intestin. Cette affection se manifeste par des symptômes digestifs caractéristiques comme des diarrhées fréquentes de faible volume, souvent accompagnées de mucus ou de sang frais.

Les chiens atteints présentent généralement des signes d’inconfort abdominal, des épreintes (efforts douloureux lors de la défécation), une urgence à déféquer et parfois des vomissements. Dans les cas chroniques, une perte de poids peut survenir malgré un appétit conservé. Les causes de la colite sont multiples :

  • Infections bactériennes, virales ou parasitaires
  • Allergies ou intolérances alimentaires
  • Stress
  • Ingestion de corps étrangers
  • Maladies inflammatoires chroniques de l’intestin
  • Effets secondaires de certains médicaments

Certaines races comme le Boxer et le Bouledogue français sont particulièrement prédisposées à des formes spécifiques comme la colite histiocytaire.

La prise en charge repose sur l’identification de la cause sous-jacente et combine généralement une adaptation du régime alimentaire (alimentation hypoallergénique ou enrichie en fibres), des médicaments anti-inflammatoires, des probiotiques et une gestion du stress. Dans les cas graves ou liés à des tumeurs, une intervention chirurgicale peut être nécessaire.

En savoir plus sur la colite chez le chien

Chien Bouledogue Français avec une colite
Chien type Berger Allemand chez le vétérinaire pour un lupus

Lupus

Le lupus chez le chien est une maladie auto-immune où le système immunitaire s’attaque aux propres cellules de l’organisme. Il existe deux formes principales :

  • Le lupus érythémateux systémique (LES) qui affecte plusieurs organes
  • Le lupus érythémateux discoïde (LED) limité principalement à la peau

Les symptômes du LES incluent une altération systématique de l’état général avec fatigue, amaigrissement et fièvre fluctuante. Des boiteries avec gonflement articulaire apparaissent souvent comme premiers signes.

D’autres manifestations comprennent :

  • Des lésions cutanées sur la truffe, les oreilles et les lèvres
  • Une anémie avec pâleur ou jaunisse des muqueuses
  • Des troubles rénaux
  • Une thrombocytopénie provoquant hématomes ou pétéchies
  • Des troubles respiratoires ou neurologiques

Le LED se manifeste principalement par des lésions cutanées localisées avec dépigmentation de la truffe, rougeurs, ulcères et perte de poils au niveau du museau, des oreilles et autour des yeux. Le chien peut se gratter fréquemment les zones touchées mais l’état général reste généralement préservé.

Le diagnostic nécessite un examen clinique complet, des analyses sanguines et la mise en évidence d’anticorps antinucléaires. Le traitement repose sur des immunosuppresseurs pour contrôler la réponse immunitaire excessive.

En savoir plus sur le lupus chez le chien

Sinus dermoïde

Le sinus dermoïde chez le chien est une malformation congénitale rare résultant d’un défaut de fermeture du tube neural pendant le développement embryonnaire.

Il se présente comme une petite cavité ou un canal anormal situé généralement sur la ligne médiane du dos, de la base du crâne à la queue. Cette anomalie touche principalement les races à queue enroulée ou dressée comme le Rhodesian Ridgeback.

Les symptômes peuvent rester discrets pendant longtemps. Le signe caractéristique est la présence d’une petite ouverture sur la peau du dos, souvent accompagnée de quelques poils sombres visibles.

Une accumulation de sébum et de poils morts provoque fréquemment une infection, avec développement d’une grosseur palpable plus ou moins importante. L’ouverture peut suinter un liquide clair ou purulent. Le chien peut présenter :

  • Un inconfort ou une douleur au toucher dans la zone affectée
  • Des démangeaisons avec léchages excessifs
  • Une rougeur locale et une perte de poils autour du sinus

Le diagnostic nécessite un examen clinique avec palpation de la ligne dorsale pour détecter l’ouverture anormale et les signes associés. Des examens d’imagerie comme la radiographie, le scanner ou l’IRM permettent de visualiser précisément la structure et d’évaluer sa profondeur.

Le traitement consiste en une intervention chirurgicale sous anesthésie générale pour retirer complètement le sinus et tous les fragments du canal, seule solution efficace pour éliminer définitivement cette affection.

En savoir plus sur le sinus dermoïde chez le chien

Chien avec un sinus dermoïde au dos
Chien ayant une allergie aux piqûres de puce

Allergie aux piqûres de puce

L’allergie aux piqûres de puce chez le chien, également appelée dermatite par allergie aux piqûres de puces (DAPP), est une réaction d’hypersensibilité à la salive des puces contenant des protéines allergisantes.

Il s’agit de la maladie cutanée la plus fréquente chez le chien, où une seule piqûre peut déclencher une réaction allergique intense pouvant durer plusieurs jours ou semaines. Les symptômes caractéristiques incluent des démangeaisons intenses concentrées principalement :

  • Dans le triangle dorso-lombaire
  • Ala base de la queue
  • Sur le bas du dos
  • Les cuisses et parfois le ventre

Le chien se gratte frénétiquement, se mord ou se lèche excessivement ces zones. Des lésions cutanées apparaissent secondairement : rougeurs, plaques d’eczéma, croûtes, dépilations diffuses, peau sèche et pelage terne ou cassé avec une coloration brunâtre due aux mordillements.

Des “hot spots” peuvent se développer subitement, zones inflammatoires rouges, suintantes et douloureuses nécessitant une prise en charge rapide.

Un motif caractéristique de raréfaction des poils en forme de “sapin de Noël” à la base de la queue peut être observé. Des infections cutanées secondaires par bactéries ou levures sont fréquentes.

Le diagnostic repose sur l’examen clinique avec observation de la localisation typique des lésions, l’historique du chien et la recherche de puces ou de leurs déjections.

En savoir plus sur l’allergie aux piqûres de puce chez le chien

Blépharite

La blépharite chez le chien est une inflammation des paupières pouvant toucher un œil ou les deux, affectant généralement le bord des paupières et pouvant se manifester sous forme aiguë ou chronique. Cette affection peut être causée par diverses origines :

  • Infections bactériennes
  • Fongiques ou parasitaires
  • Allergies
  • Maladies auto-immunes
  • Présence d’une masse tumorale

Les symptômes caractéristiques incluent des paupières rouges et gonflées, un écoulement oculaire clair ou muco-purulent, une perte de poils autour des yeux et un prurit important.

Le chien se frotte ou se gratte excessivement les yeux et présente un blépharospasme avec clignements fréquents et spasmodiques témoignant d’un inconfort.

La peau des paupières peut présenter des croûtes, des boutons, des plaques squameuses ou des ulcérations selon la gravité et l’évolution de l’inflammation. La conjonctive peut également devenir rouge et un larmoiement excessif (épiphora) est souvent observé.

Le diagnostic repose sur un examen ophtalmologique complet incluant :

  • Un examen clinique des yeux, éventuellement un test de Schirmer pour évaluer la production de larmes
  • Des raclages cutanés
  • Des examens cytologiques ou histopathologiques
  • Des cultures bactériennes ou fongiques pour identifier l’agent infectieux

Des tests allergiques ou une biopsie peuvent être nécessaires selon l’origine suspectée.

En savoir plus sur la blépharite chez le chien

Chien souffrant d'une blépharite
Chien ayant des calculs biliaires

Calculs biliaires

Les calculs biliaires chez le chien, ou cholélithiase, sont des formations solides qui se développent dans la vésicule biliaire ou les canaux biliaires, composées de cholestérol, de calcium ou d’autres substances.

Cette affection est souvent découverte fortuitement lors d’examens d’imagerie réalisés pour d’autres raisons, car de nombreux chiens restent asymptomatiques.

Les symptômes apparaissent généralement lorsque les calculs obstruent les voies biliaires. Les signes caractéristiques incluent :

  • Une jaunisse (ictère) avec coloration jaunâtre des yeux, de la peau et des gencives
  • Des vomissements répétés parfois jaunâtres
  • Une perte d’appétit marquée
  • Des douleurs abdominales

Le chien présente une léthargie excessive, de l’abattement et un amaigrissement malgré une alimentation normale.

D’autres manifestations comprennent une soif accrue avec mictions plus fréquentes, une urine foncée ou orangée, des selles pâles ou de couleur argile (acholiques), une fièvre et parfois un gonflement abdominal.

Le diagnostic repose sur un examen clinique approfondi avec palpation abdominale pour détecter une douleur, des analyses sanguines évaluant le fonctionnement hépatique et la bilirubine, une échographie abdominale pour visualiser les calculs et évaluer leur taille et nombre, et des radiographies qui permettent de voir les calculs dans 50 à 59% des cas chez le chien.

En savoir plus sur les calculs biliaires chez le chien

Calculs rénaux

Les calculs rénaux chez le chien, ou néphrolithiase, sont des formations solides de minéraux qui se développent dans les reins suite à une concentration excessive de certains minéraux dans l’urine.

Cette affection reste souvent asymptomatique pendant des années, les calculs étant découverts fortuitement lors d’examens d’imagerie réalisés pour d’autres raisons.

Les symptômes apparaissent généralement lorsque les calculs obstruent les voies urinaires ou lorsque la fonction rénale est menacée. Les signes caractéristiques incluent :

  • Des difficultés à uriner avec efforts prolongés et jets modifiés
  • Une augmentation de la fréquence des mictions avec émission de petites quantités d’urine
  • Du sang dans les urines donnant une couleur rose ou rouge

Le chien présente des douleurs lors de la miction avec gémissements ou pleurs, une posture voûtée et une irritabilité accrue.

D’autres manifestations comprennent une léthargie marquée, une perte d’appétit voire une anorexie complète, de la fièvre, des vomissements, et un léchage excessif du bas-ventre et des parties génitales pour soulager l’inconfort. Des infections urinaires récurrentes constituent également un signe d’alerte.

Le diagnostic repose sur un examen clinique complet avec palpation abdominale, une analyse d’urine recherchant sang et cristaux, des analyses sanguines évaluant la fonction rénale, et des examens d’imagerie comme radiographies, échographies ou tomodensitométries pour visualiser les calculs et déterminer leur taille et localisation.

En savoir plus sur les calculs rénaux chez le chien

Chien incontinent avec des calculs rénaux
Chien souffrant d'un collapsus trachéal

Collapsus trachéal

Le collapsus trachéal chez le chien est une affection respiratoire chronique caractérisée par un affaissement des anneaux cartilagineux de la trachée, entraînant un rétrécissement des voies respiratoires.

Cette pathologie touche principalement les chiens de petites races et races naines comme :

  • Le Yorkshire Terrier
  • Le Chihuahua
  • Le Caniche toy
  • Le Spitz nain
  • Le Lhassa Apso

Les symptômes caractéristiques incluent une toux sèche chronique très reconnaissable, souvent comparée à un “coup de klaxon”, s’intensifiant lors d’excitation, d’effort physique ou lorsque le chien tire sur sa laisse.

Cette toux peut s’aggraver par temps chaud et s’accompagner de difficultés respiratoires bruyantes avec parfois des sifflements ou un cornage.

Le chien présente une intolérance à l’effort avec halètement et fatigue rapide, des difficultés respiratoires plus marquées la nuit ou en position couchée. Dans les cas sévères, des syncopes ou évanouissements, des crises d’asphyxie nécessitant une prise en charge urgente, et une perte de poids peuvent survenir.

Le diagnostic repose sur l’examen clinique avec palpation de la trachée pouvant déclencher une toux, des radiographies du cou et du thorax en inspiration et expiration, et une endoscopie permettant une visualisation directe de l’intérieur de la trachée pour évaluer le degré d’affaissement.

En savoir plus sur le collapsus trachéal chez le chien

Hémophilie

L’hémophilie chez le chien est une maladie héréditaire rare caractérisée par un trouble de la coagulation sanguine lié au déficit d’un facteur de coagulation, le facteur VIII pour l’hémophilie A (la plus fréquente) ou le facteur IX pour l’hémophilie B.

Cette affection génétique liée au chromosome X touche principalement les mâles, les femelles étant généralement porteuses asymptomatiques.​ Les symptômes varient selon la gravité du déficit et incluent :

  • Des saignements prolongés ou spontanés
  • Des hématomes apparaissant spontanément ou suite à des traumatismes mineurs
  • Des saignements lors de la chute des dents de lait chez le chiot
  • Des saignements de nez (épistaxis)
  • Du sang dans les urines (hématurie) ou les selles (hématochézie)

Des hémorragies articulaires (hémarthroses) provoquent des boiteries, tandis que des saignements musculaires entraînent des gonflements douloureux.

Dans les cas graves, des hémorragies internes peuvent affecter le thorax, l’abdomen ou le système nerveux, mettant la vie de l’animal en danger. Certains chiens présentent des formes légères avec peu ou pas de symptômes visibles tout au long de leur vie.

Le diagnostic repose sur un bilan de coagulation complet avec dosage spécifique du facteur VIII pour l’hémophilie A ou du facteur IX pour l’hémophilie B dans le sang. Des tests génétiques peuvent être réalisés chez certaines races prédisposées pour détecter les porteurs.

En savoir plus sur l’hémophilie chez le chien

Chien type Shiba Inu atteint d'hémophilie
Chien type Dobermann atteint de la maladie de von Willebrand

Maladie de Von Willebrand

La maladie de von Willebrand chez le chien est un trouble héréditaire de la coagulation sanguine causé par un déficit en facteur von Willebrand (FvW), une protéine essentielle à l’adhésion des plaquettes lors de la formation du caillot sanguin.

Il s’agit du trouble de coagulation héréditaire le plus fréquent chez le chien, touchant particulièrement le Dobermann, le Berger Allemand, le Caniche, le Schnauzer nain et le Welsh Corgi Pembroke. On distingue trois types selon la gravité :

  • Le type 1 (le plus fréquent avec diminution du taux de FvW)
  • Le type 2 (structure anormale du facteur)
  • Le type 3 (forme la plus sévère avec absence quasi totale de FvW)

Les symptômes se manifestent principalement par des saignements prolongés après blessures, chirurgies ou interventions mineures comme la coupe des griffes. Les signes courants incluent :

  • Des saignements de nez fréquents ou prolongés
  • Des saignements des gencives
  • Des hématomes de taille variable apparaissant spontanément ou après traumatisme mineur
  • Des saignements vulvaires prolongés chez les chiennes en chaleurs ou après mise bas

Dans les formes de type 2 et 3, du sang peut apparaître dans les urines ou les selles. Les cas les plus graves présentent des saignements importants dans les muscles ou articulations, et des hémorragies internes dans l’abdomen, le thorax ou la boîte crânienne.

Le diagnostic repose sur un test de temps de saignement muqueux prolongé, un dosage spécifique du facteur von Willebrand dans le sang et des tests génétiques pour identifier la mutation responsable.

En savoir plus sur la maladie de von Willebrand chez le chien

Narcolepsie

La narcolepsie chez le chien est un trouble neurologique chronique caractérisé par une incapacité du cerveau à réguler normalement les cycles veille-sommeil, provoquant une somnolence excessive et des endormissements soudains à des moments inappropriés.

Cette affection s’accompagne généralement de cataplexie, une perte brutale et temporaire du tonus musculaire sans perte de conscience.

La narcolepsie touche particulièrement certaines races comme le Dobermann, le Labrador Retriever, le Teckel et le Caniche, chez qui elle est d’origine génétique liée à une mutation du gène HCRTR2.

Les symptômes caractéristiques incluent des effondrements soudains pendant des activités stimulantes, particulièrement après une excitation, un jeu intense ou la présentation de nourriture.

Le chien tombe brutalement comme s’il faisait une syncope, présentant une perte complète de tonus musculaire pendant quelques secondes à quelques minutes, puis récupère rapidement et se relève comme si rien ne s’était passé.

Le chien reste généralement conscient pendant ces épisodes et peut répondre aux stimuli, ce qui le différencie de l’épilepsie. D’autres signes incluent :

  • Une somnolence diurne excessive avec endormissements spontanés en pleine action
  • Un sommeil nocturne perturbé avec réveils fréquents
  • Une activité réduite par rapport aux autres chiens

Les symptômes apparaissent généralement entre 6 mois et 1 an, mais peuvent survenir plus tôt ou plus tard.

Le diagnostic repose sur l’observation clinique des symptômes, l’analyse des antécédents médicaux, un examen neurologique complet et l’élimination d’autres maladies par analyses sanguines et imagerie. Des tests génétiques peuvent confirmer le diagnostic chez les races prédisposées.

En savoir plus sur la narcolepsie chez le chien

Chien narcoleptique qui dort
Chien type Bouledogue avec une perte musculaire

Perte musculaire

La perte musculaire chez le chien, aussi appelée amyotrophie ou atrophie musculaire, correspond à une diminution de la masse musculaire pouvant avoir diverses origines. On distingue principalement :

  • La sarcopénie, liée au vieillissement naturel sans maladie sous-jacente
  • La cachexie, associée à des maladies chroniques ou aiguës

Les causes sont multiples et incluent :

  • Le vieillissement avec déséquilibre entre synthèse et dégradation des protéines musculaires
  • Des maladies chroniques comme l’insuffisance cardiaque congestive ou l’insuffisance rénale chronique
  • Un manque d’exercice avec immobilisation prolongée par douleur articulaire
  • Des maladies neurologiques comme la myélopathie dégénérative ou l’amyotrophie médullaire
  • Des troubles neuromusculaires tels que la myasthénie grave

Les troubles de mobilité, l’arthrose ou les traumatismes articulaires favorisent également la fonte musculaire car le chien préfère rester couché et mobilise moins ses muscles.

Les symptômes caractéristiques sont :

  • Une diminution visible de la masse musculaire avec un membre apparaissant plus fin que l’autre
  • Une faiblesse généralisée ou localisée
  • Une intolérance à l’effort
  • Des difficultés de déplacement avec raccourcissement de la foulée
  • Des tremblements ou fasciculations musculaires
  • Une incapacité à se lever ou à rester debout

Le diagnostic nécessite un examen clinique avec évaluation de la masse musculaire, des analyses sanguines, une imagerie médicale (radiographie, scanner, IRM), parfois une biopsie musculaire et des tests génétiques spécifiques selon la pathologie suspectée.

En savoir plus sur la perte musculaire chez le chien

Surdité

La surdité chez le chien correspond à une perte partielle ou totale de l’audition, pouvant affecter une seule oreille (surdité unilatérale) ou les deux oreilles (surdité bilatérale). On distingue :

  • La surdité congénitale, présente dès la naissance
  • La surdité acquise qui se développe au cours de la vie

Les causes de surdité congénitale incluent principalement des anomalies génétiques liées aux gènes de pigmentation, touchant particulièrement les races à robe blanche, pie ou merle comme le Dalmatien, le Bull Terrier, le Berger Australien, le Jack Russell Terrier ou le Bouvier Australien.

Des infections ou toxines affectant le chiot avant sa naissance peuvent aussi empêcher le développement correct de l’appareil auditif.

Les causes de surdité acquise sont multiples :

  • Le vieillissement naturel provoquant une presbyacousie avec dégénérescence progressive des récepteurs sonores
  • Des otites chroniques ou récurrentes causant des dommages au tympan et à l’oreille interne
  • Des traumatismes sonores dus à une exposition prolongée à des bruits forts
  • L’ototoxicité de certains médicaments comme les antibiotiques aminosides
  • Des traumatismes crâniens suite à des accidents
  • La présence de tumeurs ou de corps étrangers dans le conduit auditif
  • Certaines maladies chroniques

Le diagnostic repose sur l’observation du comportement du chien et des tests spécialisés comme les potentiels évoqués auditifs (PEA) permettant de mesurer l’activité électrique du nerf auditif et du cerveau en réponse aux sons.

En savoir plus sur la surdité chez le chien

Chien âgé ayant des problèmes de surdité
Chien mâle atteint de priapisme

Priapisme

Le priapisme chez le chien est un trouble de la reproduction caractérisé par des érections fréquentes et anormalement longues, durant plus de quatre heures, en l’absence de stimulation sexuelle.

Cette affection douloureuse doit être prise très au sérieux car elle peut entraîner des complications graves si elle n’est pas traitée rapidement. On distingue trois types de priapisme :

  • Le priapisme ischémique (ou low-flow), forme la plus fréquente avec érection douloureuse très rigide et absence de flux sanguin
  • Le priapisme non ischémique (ou high-flow) moins fréquent avec érection moins rigide et non douloureuse
  • Le priapisme récurrent caractérisé par des épisodes répétés d’érections prolongées

Les symptômes incluent :

  • Une érection persistante du pénis même sans stimulus sexuel
  • Des douleurs intenses poussant le chien à se lécher compulsivement le pénis
  • Un gonflement du prépuce
  • Une hyperémie ou rougeur du pénis
  • Une inflammation et rougeur du prépuce

Le chien présente des difficultés à uriner (dysurie) avec gonflement de la vessie, et peut développer une inflammation du pénis et de la muqueuse du prépuce due aux léchages répétés, voire une nécrose totale ou partielle de l’organe.

Les causes sont variées : lésions spinales stimulant le nerf pelvien, maladies virales, syndrome de la queue de cheval, utilisation de tranquillisants comme les phénothiazines, métastases tumorales, traumatismes de la vessie ou de la région périanale, cystite, gêne au retour veineux ou problèmes comportementaux.

En savoir plus sur le priapisme chez le chien

Anorexie

L’anorexie chez le chien correspond à une perte totale d’appétit, le chien cessant complètement de manger et parfois de boire.

Il s’agit d’un symptôme sérieux qui peut annoncer une maladie grave ou refléter un dysfonctionnement du système nerveux central, provoqué par une pathologie, un choc ou un événement stressant. Les symptômes caractéristiques incluent :

  • Un refus complet de s’alimenter, même face aux friandises préférées
  • Une perte de poids visible et souvent rapide
  • Une léthargie marquée avec manque d’énergie
  • Des changements de comportement (apathie, irritabilité, signes de dépression)
  • Des problèmes digestifs associés comme vomissements, diarrhée ou constipation

Le chien peut présenter une déshydratation, un abattement marqué, une douleur ou un gonflement abdominal et des difficultés locomotrices. Les causes sont multiples :

  • Maladies systémiques
  • Infections ou inflammations
  • Cancers
  • Maladies gastro-intestinales
  • Atteintes du système nerveux central
  • Intoxications
  • Insuffisances rénale ou hépatique
  • Problèmes dentaires douloureux
  • Troubles métaboliques ou hormonaux
  • Douleurs diverses ou stress environnemental

Le diagnostic nécessite un examen clinique approfondi incluant prise de température, palpation abdominale et inspection buccale, suivi d’examens complémentaires : analyses sanguines et urinaires, radiographies et échographies abdominales, analyses fécales pour rechercher des parasites, et tests spécifiques selon les symptômes.

En savoir plus sur l’anorexie chez le chien

Chien maigre souffrant d'anorexie
Chien assis à cause d'un inconfort lié à une hernie périnéale

Hernie périnéale

La hernie périnéale chez le chien est une affection dans laquelle les muscles du périnée se rompent ou s’affaiblissent, laissant des organes comme le rectum, la vessie ou la prostate se déplacer et former une masse à côté de l’anus.

Elle touche quasi exclusivement des mâles entiers, d’âge moyen à âgé, souvent avec hypertrophie prostatique ou constipation chronique.

Les symptômes typiques sont :

  • Apparition d’une boule ou tuméfaction souple à côté de l’anus, unilatérale ou bilatérale, qui peut augmenter après la défécation
  • Difficultés à faire ses besoins avec efforts importants, ténesme, constipation, parfois fuites de selles ou incontinence fécale
  • Douleurs à la défécation, port de queue modifié, gêne quand le chien est assis, possible difficulté à uriner si la vessie est engagée dans la hernie (dysurie)

En cas d’anse intestinale ou de vessie coincée dans la hernie, on peut observer vomissements, abattement marqué, anorexie et signes d’occlusion ou de rétention urinaire, constitutifs d’urgences vitales.

Le diagnostic est avant tout clinique : le vétérinaire voit et palpe la masse périnéale et réalise un toucher rectal pour sentir le défaut musculaire et la déviation du rectum. L’imagerie (radiographie, échographie) permet d’identifier les organes déplacés, d’évaluer prostate et vessie, et d’écarter d’autres causes.

En savoir plus sur la hernie périnéale chez le chien

Diabète de type 1

Le diabète de type 1 chez le chien est une maladie chronique causée par la destruction des cellules bêta du pancréas qui produisent l’insuline, souvent liée à un processus auto-immun ou à une inflammation chronique comme la pancréatite.

Le chien ne produit plus ou presque plus d’insuline, ce qui entraîne une accumulation de glucose dans le sang. Les principaux symptômes incluent :

  • Une augmentation importante de la soif (polydipsie) et de la production d’urines (polyurie)
  • Des urines collantes et odorantes riches en sucres
  • Un appétit augmenté mais paradoxalement accompagné d’une perte de poids, car les cellules n’arrivent plus à utiliser le glucose

Le diagnostic repose sur des analyses sanguines révélant une hyperglycémie et la présence de glucose dans les urines. Le traitement nécessite des injections quotidiennes d’insuline synthétique par voie sous-cutanée, généralement deux fois par jour à heures régulières avant les repas et pour toute la vie de l’animal.

Ce traitement doit être combiné à une alimentation adaptée et à de l’exercice physique régulier pour favoriser l’absorption de l’insuline et gérer le poids. Un suivi vétérinaire régulier avec des courbes de glycémie permet d’ajuster les doses d’insuline.

En savoir plus sur le diabète de type 1 chez le chien

Chien atteint d'un diabète de type 1
Chien ayant un diabète de type 2

Diabète de type 2

Le diabète de type 2 chez le chien est beaucoup plus rare que le diabète de type 1 et se caractérise principalement par une résistance à l’insuline plutôt que par une destruction complète des cellules bêta pancréatiques.

Contrairement au diabète de type 1, le pancréas produit encore de l’insuline, mais les tissus de l’organisme y répondent mal, souvent en lien avec le surpoids, la sédentarité ou certains troubles hormonaux (comme l’hypercorticisme). Les symptômes peuvent être plus discrets et progresser lentement :

  • Augmentation de la soif et des urines
  • Prise de poids initiale puis amaigrissement progressif
  • Fatigue et parfois infections urinaires ou cutanées récidivantes

Le traitement repose avant tout sur une perte de poids contrôlée, une alimentation spécifique pauvre en sucres rapides et riche en fibres, ainsi qu’une activité physique régulière.

Des injections d’insuline peuvent être nécessaires, mais la sensibilité à l’insuline peut s’améliorer si le mode de vie est corrigé précocement, ce qui le différencie nettement du diabète de type 1.

En savoir plus sur le diabète de type 2 chez le chien

Dermatomyosite

La dermatomyosite chez le chien est une maladie héréditaire inflammatoire touchant simultanément la peau, les muscles et les vaisseaux sanguins, principalement observée chez certaines races comme les Colleys et les Shetland Sheepdogs.

Cette affection se manifeste généralement avant l’âge de six mois, souvent dès 7 à 11 semaines. Les symptômes cutanés constituent la manifestation la plus constante avec des lésions caractéristiques de rougeur, d’érosion, de perte de poils et de croûtes, localisées principalement sur :

  • Le visage
  • Les oreilles
  • Les extrémités

L’exposition au soleil peut aggraver ces lésions cutanées. L’atteinte musculaire est plus variable et généralement proportionnelle à la sévérité des signes cutanés, se traduisant par :

  • Une faiblesse musculaire
  • Une atrophie des muscles masticateurs (temporal et masséter)
  • Des difficultés à manger ou à boire si les muscles de la gorge sont affectés

Le diagnostic repose sur l’examen clinique, une biopsie cutanée révélant une dermatite d’interface pauci-cellulaire avec atrophie folliculaire, des analyses sanguines, et éventuellement une électromyographie pour détecter l’atteinte musculaire.

Le traitement vise à gérer les symptômes et améliorer la qualité de vie du chien, sachant qu’avec une prise en charge appropriée, l’animal peut mener une vie confortable.

En savoir plus sur la dermatomyosite chez le chien

Chien ayant une dermatomyosite

Des questions sur les maladies chroniques et l’assurance de votre chien ?

Quelles sont les maladies chroniques les plus fréquentes chez le chien ?

Les maladies chroniques les plus courantes chez le chien incluent l’arthrose, une affection dégénérative des articulations entraînant douleur et raideur. L’insuffisance rénale chronique est également fréquente, affectant la capacité des reins à filtrer les déchets. L’hypothyroïdie, causée par une production insuffisante d’hormones thyroïdiennes, et les allergies, qui peuvent provoquer des démangeaisons et des irritations, sont d’autres maladies chroniques courantes. La gestion de ces affections nécessite un suivi vétérinaire régulier.

Les maladies chroniques sont-elles acceptées par les assurances pour chien ?

Oui, de nombreuses assurances pour chiens acceptent la couverture des maladies chroniques, mais cela peut varier selon les compagnies et les contrats. Certaines polices peuvent inclure des limitations ou des exclusions pour des affections préexistantes. Il est donc essentiel de lire attentivement les conditions générales avant de souscrire une assurance. Une fois couvertes, les maladies chroniques peuvent bénéficier de remboursements pour les soins, les traitements et les médicaments nécessaires à la gestion de la condition.

Un chien peut-il vivre avec une maladie chronique ?

Oui, un chien peut vivre avec une maladie chronique grâce à des soins appropriés et à un suivi vétérinaire régulier. Avec un traitement adapté, une alimentation spécifique et des ajustements dans son mode de vie, de nombreux chiens atteints de maladies chroniques, comme l’arthrose ou l’insuffisance rénale, peuvent mener une vie confortable et active. Il est essentiel de travailler en étroite collaboration avec un vétérinaire pour gérer efficacement ces conditions.

Un chien peut-il guérir d’une maladie chronique ?

En général, une maladie chronique chez le chien ne peut pas être guérie, mais elle peut être gérée efficacement. Des conditions comme l’arthrose, l’insuffisance rénale ou l’hypothyroïdie nécessitent une prise en charge continue, qui inclut des traitements médicaux, des modifications alimentaires et des soins réguliers. Avec une gestion adéquate, les chiens peuvent vivre confortablement et longtemps, malgré leur maladie chronique. Il est crucial de consulter un vétérinaire pour établir un plan de traitement adapté.