Maladies graves chat

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On en parle

Les maladies graves chez le chat désignent les pathologies potentiellement mortelles qui menacent directement la vie du chat et nécessitent une prise en charge vétérinaire urgente et spécialisée.

Ces affections, contrairement aux maladies courantes, peuvent rapidement évoluer vers des complications fatales si elles ne sont pas diagnostiquées et traitées immédiatement. Parmi les plus redoutables, on retrouve la Péritonite Infectieuse Féline (PIF), la leucose féline (FeLV), le FIV ou “sida du chat”, ainsi que le typhus félin.

Ces maladies représentent un défi majeur pour les propriétaires, tant sur le plan émotionnel que financier. Les traitements nécessaires, bien que souvent palliatifs, peuvent engendrer des coûts considérables pouvant atteindre plusieurs milliers d’euros.

Les mutuelles chat remboursent les maladies graves, permettant aux propriétaires de faire face aux frais vétérinaires sans compromettre les soins nécessaires à leur compagnon.

Il est crucial de souscrire une assurance chat le plus tôt possible, idéalement dès l’adoption du chaton.

Cette anticipation garantit une couverture optimale et évite les exclusions liées aux maladies préexistantes, offrant ainsi une protection complète face aux aléas de la santé féline.

Péritonite infectieuse féline (PIF)

La péritonite infectieuse féline (PIF) est une maladie virale grave causée par la mutation d’un coronavirus félin initialement bénin. Cette pathologie mortelle touche principalement les jeunes chats entre 6 mois et 2 ans, particulièrement ceux vivant en collectivité.

La PIF se présente sous deux formes : humide avec épanchements abdominaux ou thoraciques, et sèche avec lésions granulomateuses sur les organes. Les symptômes incluent :

  • Une fièvre persistante supérieure à 40°C
  • Un amaigrissement
  • Une léthargie
  • Des troubles respiratoires ou digestifs selon la forme

Longtemps considérée comme incurable avec un taux de mortalité proche de 100%, la PIF bénéficie désormais d’un traitement antiviral révolutionnaire, le GS-441524, qui permet une guérison complète chez la majorité des chats traités.

Ce traitement oral de 84 jours représente un espoir considérable mais nécessite un suivi vétérinaire intensif et engendre des coûts importants, justifiant l’intérêt d’une assurance santé adaptée.

En savoir plus sur la péritonite infectieuse féline

Chat avec une péritonite infectieuse chez le vétérinaire
Chat atteint du typhus chez le vétérinaire

Typhus (FPV)

Le typhus chez le chat, également appelé panleucopénie féline, est une maladie virale grave causée par un parvovirus spécifique aux félins. Cette pathologie extrêmement contagieuse représente l’une des principales causes de mortalité chez les chatons non vaccinés, avec un taux de létalité pouvant atteindre 90%.

Le virus attaque principalement les cellules qui se divisent rapidement, notamment les globules blancs et les cellules intestinales, provoquant une chute drastique du système immunitaire.

La transmission s’effectue par contact direct entre chats infectés ou indirectement via l’environnement contaminé, le virus pouvant survivre plusieurs mois dans le milieu extérieur. Les symptômes caractéristiques incluent :

  • Une fièvre élevée
  • Des vomissements répétés
  • Des diarrhées souvent sanglantes
  • Un abattement général

Bien qu’aucun traitement spécifique n’existe contre ce virus, des soins de soutien intensifs peuvent améliorer les chances de survie. Cette maladie nécessite une prise en charge vétérinaire coûteuse et un suivi prolongé, justifiant l’importance d’une couverture d’assurance santé pour protéger efficacement son compagnon félin.

En savoir plus sur le typhus (FPV) chez le chat

Leucose (FeLV)

La leucose chez le chat, également appelée FeLV (Feline Leukemia Virus), est une maladie virale grave causée par un rétrovirus qui s’attaque au système immunitaire des félins. Cette pathologie représente l’une des principales causes de mortalité non-accidentelle chez le chat, avec une prévalence estimée à 1% en France.

Le virus leucémogène félin appartient à la même famille que le virus responsable du sida du chat mais se transmet beaucoup plus facilement par simple contact direct entre félins.

La transmission s’effectue par diverses voies : salive, sang, larmes, urine, selles et lait maternel, lors de comportements sociaux normaux comme le léchage mutuel ou le partage de gamelles.

Bien que le virus soit peu résistant dans l’environnement extérieur, cette maladie incurable nécessite une surveillance vétérinaire constante et peut engendrer des coûts de traitement considérables.

Les chats ayant accès à l’extérieur et ceux vivant en collectivité présentent un risque particulièrement élevé de contamination, justifiant l’importance d’une couverture d’assurance santé adaptée pour protéger efficacement son compagnon félin.

En savoir plus sur la leucose (FeLV) chez le chat

Chat avec une leucose chez le vétérinaire
Chat atteint du sida chez le vétérinaire

Sida du chat (FIV)

Le sida du chat, également appelé FIV (virus de l’immunodéficience féline), est une maladie virale grave causée par un rétrovirus qui s’attaque au système immunitaire des félins. Cette pathologie, similaire au VIH humain dans son mode d’action, affaiblit progressivement les défenses naturelles du chat en détruisant les globules blancs responsables de l’immunité.

Le virus FIV touche environ un million de chats en France, principalement les mâles errants ayant accès à l’extérieur. Contrairement au VIH, le sida du chat ne peut pas se transmettre à l’homme ni à d’autres espèces animales.

Cette maladie incurable évolue lentement dans le temps, permettant parfois aux chats infectés de vivre plusieurs années sans symptômes apparents. La transmission s’effectue principalement par morsures profondes lors de bagarres territoriales, expliquant pourquoi les chats mâles non stérilisés sont particulièrement exposés.

Cette pathologie nécessite un suivi vétérinaire constant et peut engendrer des coûts de traitement considérables, justifiant l’importance d’une couverture d’assurance santé adaptée pour protéger efficacement son compagnon félin.

En savoir plus sur le sida du chat (FIV)

Cancer

Le cancer chez le chat représente un enjeu de santé majeur, particulièrement chez les animaux âgés de plus de 9-10 ans. Le lymphome constitue le cancer le plus fréquent, touchant les ganglions, la rate, le foie et les poumons. Les signes d’alerte incluent :

  • Une perte de poids inexpliquée
  • Une diminution de l’appétit
  • L’apparition de masses sous la peau
  • Une fatigue inhabituelle
  • Des écoulements récurrents
  • Des plaies qui ne guérissent pas

Certains facteurs augmentent les risques, notamment les infections virales comme le FIV ou la leucose, l’exposition à la fumée de cigarette, et les prédispositions génétiques. Le diagnostic précoce reste crucial pour améliorer le pronostic.

Les traitements principaux comprennent la chirurgie pour les tumeurs localisées, la chimiothérapie pour les cancers répandus comme les lymphomes, et la radiothérapie en complément. Bien tolérés par les chats, ces traitements visent à préserver la qualité de vie.

L’espérance de vie varie selon le type de cancer, l’âge et le stade de découverte, allant de quelques mois à plusieurs années avec un traitement adapté.

En savoir plus sur le cancer chez le chat

Chat atteint d'un cancer
Chat ayant une insuffisance cardiaque

Insuffisance cardiaque

L’insuffisance cardiaque chez le chat représente une défaillance du cœur qui ne parvient plus à pomper suffisamment de sang pour répondre aux besoins de l’organisme.

Cette maladie silencieuse touche principalement les chats âgés et peut rester asymptomatique pendant des années avant d’apparaître brutalement.

Le principal signe d’alerte est la difficulté respiratoire, avec une respiration rapide ou la bouche ouverte due à l’accumulation de liquide dans les poumons. Contrairement aux chiens, la toux n’est pas fréquente chez les chats. D’autres symptômes incluent :

  • La fatigue
  • L’intolérance à l’effort
  • La perte de poids
  • La diminution de l’appétit
  • Des évanouissements

Une complication spécifique au chat est la paralysie brutale et douloureuse des pattes arrière causée par un caillot sanguin.

Le diagnostic repose sur l’examen clinique, les radiographies thoraciques pour détecter l’œdème pulmonaire, l’échocardiographie pour évaluer la fonction cardiaque et parfois l’électrocardiogramme.

Le traitement consiste principalement en médicaments à vie adaptés individuellement selon le stade de la maladie, accompagnés de mesures diététiques et d’un suivi vétérinaire régulier.

En savoir plus sur l’insuffisance cardiaque chez le chat

Dysplasie

La dysplasie chez le chat représente une malformation articulaire touchant principalement les hanches et parfois les coudes, caractérisée par un défaut de développement de l’articulation empêchant un emboîtement correct des os.

Cette affection touche particulièrement les chats de race comme le Maine Coon, le Norvégien ou le Sibérien, ayant une prédisposition génétique héréditaire. Les symptômes incluent :

  • Une démarche chaloupée ou boiteuse
  • Des difficultés à sauter ou monter les escaliers
  • Une intolérance à l’effort
  • Une réticence au jeu
  • Une sensibilité au toucher au niveau des hanches

Le chat évite souvent de se faire caresser et présente des difficultés pour faire sa toilette ou enjamber sa litière. Le diagnostic repose sur l’examen clinique et la radiographie pour confirmer les anomalies structurelles.

Le traitement dépend de la gravité : approche médicale avec anti-inflammatoires et compléments alimentaires (chondroïtine, glucosamine) pour les cas légers, ou interventions chirurgicales comme l’ablation de la tête fémorale ou la pose d’une prothèse de hanche pour les cas sévères.

Un suivi vétérinaire régulier et l’adaptation de l’environnement (accès facilités, couchages confortables) permettent d’améliorer le confort de vie du chat dysplasique.

En savoir plus sur la dysplasie chez le chat

Chat avec une dysplasie
Chat ayant des tumeurs mammaires

Tumeurs mammaires

Les tumeurs mammaires chez le chat constituent le troisième cancer le plus fréquent chez les chattes, avec environ 90% des cas qui sont malins.

Cette affection touche principalement les chattes non stérilisées âgées de plus de 9-10 ans, les hormones ovariennes (œstrogènes et progestérone) favorisant leur développement. Les chattes ayant reçu des contraceptifs ou les chattes de race Siamoise présentent un risque accru.

Le principal symptôme est la présence d’un ou plusieurs nodules durs et irréguliers palpables au niveau des mamelles, souvent accompagnés d’inflammation locale, de rougeur ou d’ulcération cutanée. La chatte peut montrer une gêne à la manipulation et se lécher excessivement la zone concernée.

Aux stades avancés, un amaigrissement, une fatigue et des difficultés respiratoires peuvent apparaître si les métastases atteignent les poumons ou les ganglions lymphatiques. Le diagnostic repose sur l’examen clinique, les radiographies thoraciques pour détecter les métastases pulmonaires et l’échographie abdominale.

Le traitement principal est la chirurgie avec ablation de toute la chaîne mammaire concernée, suivie d’une analyse histologique pour confirmer la nature maligne.

Une chimiothérapie peut compléter le traitement en cas de métastases. La stérilisation précoce reste le meilleur moyen de prévention, réduisant drastiquement les risques de développement de cette maladie.

En savoir plus sur les tumeurs mammaires chez le chat

Souffle cardiaque

Le souffle cardiaque chez le chat correspond à un bruit anormal entendu lors de l’auscultation au stéthoscope, causé par des vibrations dues à un débit sanguin turbulent dans les valves et vaisseaux cardiaques.

Il s’évalue sur une échelle de gravité de 1 à 6, le grade 1 étant le plus léger et le grade 6 le plus sévère. On distingue deux types principaux :

  • Le souffle systolique (le plus fréquent, entendu quand le cœur envoie le sang dans l’aorte)
  • Le souffle diastolique (plus rare, perçu quand les cavités cardiaques se relâchent)

Le souffle peut avoir plusieurs origines : congénitale chez les chatons (environ 2% des cas), acquise avec l’âge, ou physiologique (souffle innocent sans anomalie structurelle).

La cardiomyopathie hypertrophique constitue la cause pathologique la plus fréquente, touchant particulièrement certaines races comme le Maine Coon, le Ragdoll ou le Norvégien. D’autres causes incluent l’anémie, la fièvre ou l’hyperthyroïdie qui provoquent des souffles temporaires.

Les symptômes associés comprennent :

  • Une augmentation de la fréquence respiratoire
  • Une fatigue inhabituelle
  • Une perte d’appétit
  • Une intolérance à l’effort
  • Une toux

Le diagnostic nécessite des examens complémentaires comme l’échographie cardiaque pour déterminer la cause exacte. Tous les chats avec un souffle cardiaque ne développent pas forcément une maladie grave, et inversement, certaines affections cardiaques ne produisent pas de souffle audible.

En savoir plus sur le souffle cardiaque chez le chat

Chat ayant un souffle cardiaque
Chat ayant une tumeur

Tumeur

Les tumeurs chez le chat représentent une prolifération anormale de cellules qui se multiplient de façon incontrôlée dans différents tissus ou organes. On distingue deux types principaux :

  • Les tumeurs bénignes (non cancéreuses) qui restent localisées et peuvent généralement être retirées chirurgicalement
  • Les tumeurs malignes (cancéreuses) qui peuvent se propager à d’autres parties du corps via des métastases

Les principales tumeurs malignes comprennent :

  • Le lymphome (cancer le plus fréquent touchant le système lymphatique)
  • Le fibrosarcome (tumeur agressive du tissu sous-cutané souvent localisée entre les omoplates)
  • Le carcinome épidermoïde (cancer cutané particulièrement fréquent chez les chats blancs exposés au soleil)
  • Les tumeurs mammaires chez les chattes non stérilisées

Les symptômes d’alerte incluent l’apparition de masses sous la peau, des plaies qui ne guérissent pas, des boiteries, une perte d’appétit, une fatigue inhabituelle ou des difficultés respiratoires. Le diagnostic repose sur l’examen clinique et souvent une biopsie pour déterminer la nature bénigne ou maligne de la tumeur.

Les traitements principaux sont la chirurgie d’exérèse, la chimiothérapie pour les cancers généralisés comme le lymphome, et parfois la radiothérapie. La détection précoce reste cruciale pour améliorer le pronostic et maximiser les chances de guérison.

En savoir plus sur la tumeur chez le chat

Thrombose

La thrombose chez le chat, également appelée thrombo-embolie aortique, constitue une complication grave qui se caractérise par la formation d’un caillot sanguin obstruant l’artère principale (aorte), bloquant l’irrigation sanguine vers les membres postérieurs.

Cette affection touche principalement les chats souffrant de cardiopathies sous-jacentes, notamment la cardiomyopathie hypertrophique. Les symptômes apparaissent de manière brutale et dramatique :

  • Paralysie soudaine des pattes arrière
  • Douleur extrême se traduisant par des miaulements intenses
  • Membres postérieurs froids et rigides
  • Coussinets bleutés ou grisâtres
  • Absence totale de pouls fémoral

Le chat peut également présenter des difficultés respiratoires dues à la douleur et au stress. Le diagnostic repose sur l’examen clinique révélant les cinq signes caractéristiques : paralysie, douleur, pâleur, absence de pouls et froideur des extrémités.

L’échographie cardiaque permet de confirmer la présence du thrombus et d’identifier la cardiopathie causale. Le traitement d’urgence comprend la gestion de la douleur intense avec des analgésiques puissants, l’administration d’anticoagulants, l’oxygénothérapie si nécessaire, et le traitement de la maladie cardiaque sous-jacente.

Le pronostic reste réservé avec environ 50% de chances de survie, et un risque de récidive élevé dans les six mois suivants.

En savoir plus sur la thrombose chez le chat

Chat ayant une thrombose
Chat malade ayant un pyomètre

Pyomètre

Le pyomètre chez le chat représente une infection bactérienne grave de l’utérus touchant exclusivement les chattes non stérilisées, caractérisée par une accumulation de pus dans la cavité utérine.

Cette affection survient généralement 4 à 8 semaines après les chaleurs chez les chattes âgées de plus de 7 ans, mais peut également affecter des chattes plus jeunes. Les traitements contraceptifs hormonaux augmentent significativement les risques de développement.

On distingue deux formes :

  • Le pyomètre à col ouvert où le pus s’évacue par la vulve sous forme d’écoulements purulents malodorants de couleur jaunâtre à brunâtre
  • Le pyomètre à col fermé, forme la plus dangereuse où le pus s’accumule sans pouvoir s’évacuer

Les symptômes incluent :

  • Une perte d’appétit et de poids
  • Un abattement marqué
  • De la fièvre
  • Une soif intense avec mictions fréquentes
  • Un gonflement abdominal
  • Des vomissements et une déshydratation

Cette maladie constitue une urgence vétérinaire absolue car elle peut rapidement évoluer vers une septicémie, un choc toxique ou une rupture utérine mortelle.

Le diagnostic repose sur l’examen clinique, les analyses sanguines révélant une augmentation des globules blancs, et l’échographie abdominale confirmant la présence de liquide dans l’utérus.

Le traitement consiste généralement en une ablation chirurgicale de l’utérus et des ovaires après stabilisation de l’état général par réhydratation et antibiothérapie. La stérilisation préventive reste le seul moyen efficace d’éviter cette pathologie potentiellement mortelle.

En savoir plus sur le pyomètre chez le chat

Insuffisance hépatique

L’insuffisance hépatique chez le chat est une affection grave survenant lorsque le foie ne peut plus assurer ses fonctions vitales essentielles. Cette maladie peut toucher tous les chats, du chaton au senior, et résulte de causes multiples :

  • Exposition aux toxines
  • Infections
  • Inflammations chroniques
  • Tumeurs
  • Lipidose hépatique, forme particulièrement fréquente chez les félins

Les symptômes varient mais incluent généralement une perte d’appétit, des vomissements, une perte de poids, de la léthargie et parfois une jaunisse avec coloration jaune de la peau et des muqueuses. Le diagnostic repose sur des analyses sanguines, une échographie abdominale et parfois une biopsie hépatique.

Le traitement dépend de la cause identifiée et peut nécessiter une hospitalisation avec perfusion, des médicaments spécialisés et surtout une alimentation adaptée pauvre en cuivre et sodium.

La prise en charge précoce améliore considérablement les chances de récupération, le foie ayant une remarquable capacité de régénération lorsque les soins appropriés sont prodigués rapidement.

En savoir plus sur l’insuffisance hépatique chez le chat

Chat chez le vétérinaire pour une insuffisance hépatique
Chat présentant des signes d'encéphalite

Encéphalite

L’encéphalite chez le chat est une inflammation grave du cerveau qui constitue une urgence vétérinaire pouvant être mortelle. Cette pathologie neurologique peut avoir diverses origines : virale (FIV, PIF, rage, coronavirus félin), bactérienne, parasitaire, tumorale ou ischémique. Les symptômes incluent :

  • Des convulsions récurrentes
  • De la fièvre dépassant 40°C
  • Une léthargie
  • Des troubles de coordination
  • Une hypersalivation
  • Des pertes de conscience
  • Des changements comportementaux comme l’agressivité ou la désorientation

Le diagnostic repose sur un examen clinique, des analyses sanguines pour détecter des anticorps, une ponction rachidienne pour analyser le liquide cérébrospinal et l’imagerie médicale (IRM de préférence).

Le traitement varie selon la cause : antibiotiques pour les formes bactériennes, corticoïdes pour réduire l’inflammation cérébrale, antiépileptiques pour contrôler les convulsions. Les encéphalites virales comme le FIV ou la PIF sont incurables et nécessitent des soins palliatifs.

La prise en charge précoce améliore le pronostic, bien que certains chats conservent des séquelles neurologiques permanentes nécessitant un traitement à vie.

En savoir plus sur l’encéphalite chez le chat

Maladie de Lyme

La maladie de Lyme chez le chat est une infection bactérienne causée par Borrelia burgdorferi, transmise par les tiques du genre Ixodes. Bien que moins fréquente que chez les chiens et les humains, cette pathologie peut affecter nos félins domestiques.

Les chats présentent généralement une résistance naturelle à cette bactérie, ce qui explique la rareté des cas cliniques avérés. Lorsque l’infection se développe, les symptômes peuvent inclure :

  • De la fièvre
  • Une léthargie
  • Des douleurs articulaires
  • Une boiterie intermittente
  • Un manque d’appétit
  • Des troubles neurologiques

Le diagnostic repose sur des tests sérologiques spécifiques et l’observation clinique. La prévention reste la meilleure approche, incluant un contrôle régulier des tiques, l’utilisation d’antiparasitaires adaptés et la limitation de l’exposition dans les zones à risque.

Si une infection est confirmée, le traitement antibiotique, généralement à base de doxycycline, s’avère efficace.

Il est essentiel de consulter un vétérinaire dès l’apparition de symptômes suspects, particulièrement si le chat a été exposé à des environnements favorables aux tiques comme les forêts, prairies ou jardins non entretenus.

En savoir plus sur la maladie de Lyme chez le chat

Chat chez le vétérinaire pour une maladie de Lyme
Chat malade ayant une hydrocéphalie

Hydrocéphalie

L’hydrocéphalie chez le chat est une affection neurologique caractérisée par une accumulation anormale de liquide céphalo-rachidien dans les ventricules cérébraux, entraînant une dilatation de ces cavités et une compression du tissu cérébral.

Cette pathologie peut être congénitale, présente dès la naissance, ou acquise suite à des infections, traumatismes, tumeurs ou inflammations.

Les symptômes varient selon l’âge d’apparition et la sévérité : chez les chatons, on observe souvent une déformation du crâne avec un dôme bombé, des fontanelles persistantes, des troubles de la croissance et du développement neurologique. Les chats adultes peuvent présenter :

  • Des convulsions
  • Une désorientation
  • Des troubles de l’équilibre
  • Une démarche anormale
  • Des changements comportementaux
  • Une vision altérée

Le diagnostic repose sur l’imagerie médicale, principalement l’IRM ou le scanner, permettant de visualiser la dilatation ventriculaire.

Le traitement dépend de la cause sous-jacente et peut inclure des médicaments pour réduire la production de liquide céphalo-rachidien, des diurétiques, ou dans certains cas, une intervention chirurgicale pour drainer l’excès de liquide. Le pronostic varie considérablement selon la précocité du diagnostic et la réponse au traitement.

En savoir plus sur l’hydrocéphalie chez le chat

Piroplasmose

La méningite chez le chat est une inflammation des méninges, les membranes protectrices qui entourent le cerveau et la moelle épinière.

Cette affection peut être d’origine infectieuse, causée par des bactéries, virus, champignons ou parasites, ou non infectieuse, résultant de maladies auto-immunes, tumeurs ou traumatismes.

Les agents pathogènes les plus fréquents incluent les virus de la péritonite infectieuse féline, de la leucémie féline, ainsi que diverses bactéries et champignons comme Cryptococcus. Les symptômes sont variés et incluent :

  • Une hyperthermie
  • Une léthargie marquée
  • Des douleurs cervicales avec raideur de la nuque
  • Des troubles neurologiques comme convulsions ou tremblements
  • Une photophobie
  • Des vomissements
  • Une désorientation

Le chat peut également présenter une démarche instable, des changements comportementaux et une sensibilité accrue au toucher. Le diagnostic nécessite une ponction lombaire pour analyser le liquide céphalo-rachidien, complétée par des examens d’imagerie et des tests sanguins spécifiques.

Le traitement dépend de la cause sous-jacente et peut associer antibiotiques, antifongiques, anti-inflammatoires corticoïdes et soins de support. Un diagnostic et une prise en charge précoces sont cruciaux car le pronostic peut être réservé selon la sévérité et l’origine de l’inflammation.

En savoir plus sur la piroplasmose chez le chat

Chat ayant contracté la piroplasmose
Chat ayant la méningite

Méningite

La méningite chez le chat est une inflammation des méninges, les membranes protectrices qui entourent le cerveau et la moelle épinière.

Cette affection peut être d’origine infectieuse, causée par des bactéries, virus, champignons ou parasites, ou non infectieuse, résultant de maladies auto-immunes, tumeurs ou traumatismes.

Les agents pathogènes les plus fréquents incluent les virus de la péritonite infectieuse féline, de la leucémie féline, ainsi que diverses bactéries et champignons comme Cryptococcus. Les symptômes sont variés et incluent :

  • Une hyperthermie
  • Une léthargie marquée
  • Des douleurs cervicales avec raideur de la nuque
  • Des troubles neurologiques comme convulsions ou tremblements
  • Une photophobie
  • Des vomissements
  • Une désorientation

Le chat peut également présenter une démarche instable, des changements comportementaux et une sensibilité accrue au toucher. Le diagnostic nécessite une ponction lombaire pour analyser le liquide céphalo-rachidien, complétée par des examens d’imagerie et des tests sanguins spécifiques.

Le traitement dépend de la cause sous-jacente et peut associer antibiotiques, antifongiques, anti-inflammatoires corticoïdes et soins de support. Un diagnostic et une prise en charge précoces sont cruciaux car le pronostic peut être réservé selon la sévérité et l’origine de l’inflammation.

En savoir plus sur la méningite chez le chat

Tétanos

Le tétanos chez le chat est une maladie infectieuse causée par la bactérie Clostridium tetani, qui produit une neurotoxine puissante affectant le système nerveux. Cette bactérie anaérobie se développe dans les plaies profondes, les morsures ou les blessures punctiformes où l’oxygène est absent.

Contrairement aux autres espèces animales, les chats présentent une résistance naturelle relativement élevée au tétanos, rendant cette pathologie rare mais non impossible.

Lorsqu’elle se manifeste, la maladie provoque des contractions musculaires involontaires et spasmodiques, débutant généralement au niveau de la tête et du cou. Les symptômes caractéristiques incluent :

  • Un trismus rendant l’ouverture de la gueule difficile
  • Une rigidité des muscles faciaux donnant un aspect figé
  • Une démarche raide
  • Des spasmes musculaires généralisés déclenchés par des stimuli sonores ou tactiles
  • Une hyperextension du cou et de la queue

La progression peut conduire à des difficultés respiratoires et de déglutition. Le diagnostic est essentiellement clinique car les tests de laboratoire sont peu fiables.

Le traitement nécessite une hospitalisation avec administration d’antitoxine tétanique, d’antibiotiques, de relaxants musculaires et des soins de support en environnement calme et sombre. Le pronostic dépend de la rapidité de prise en charge et de la sévérité des symptômes.

En savoir plus sur le tétanos chez le chat

Chat atteint du tétanos
Chat qui présente des signes de myélopathie dégénérative

Myélopathie dégénérative

La myélopathie dégénérative chez le chat est une affection neurologique progressive et incurable caractérisée par une dégénérescence de la substance blanche de la moelle épinière, particulièrement au niveau thoraco-lombaire.

Cette pathologie, plus rare chez le félin que chez le chien, affecte principalement les chats âgés et résulte d’une destruction progressive des fibres nerveuses responsables de la transmission des signaux moteurs.

Les symptômes débutent insidieusement par une faiblesse des membres postérieurs, une démarche instable et une ataxie, évoluant vers une parésie puis une paralysie complète des pattes arrière. Le chat peut, tout en conservant généralement sa sensibilité douloureuse :

  • Traîner ses membres postérieurs
  • Présenter une usure anormale des griffes
  • Perdre progressivement le contrôle vésical et intestinal

Contrairement aux affections compressives, la myélopathie dégénérative ne provoque pas de douleur spinale. Le diagnostic différentiel nécessite des examens d’imagerie avancée pour exclure d’autres causes comme les hernies discales ou tumeurs spinales.

Aucun traitement curatif n’existe actuellement, mais la physiothérapie, l’hydrothérapie et les soins de support peuvent améliorer temporairement la qualité de vie. L’évolution est inexorablement progressive sur plusieurs mois, conduisant généralement à l’euthanasie pour des raisons de bien-être animal lorsque la paralysie devient complète.

En savoir plus sur la myélopathie dégénérative chez le chat

Syndrome vestibulaire

Le syndrome vestibulaire chez le chat est un trouble neurologique affectant le système de l’équilibre situé dans l’oreille interne et ses connexions nerveuses avec le cerveau. Cette affection peut être d’origine périphérique, touchant l’oreille interne, ou centrale, impliquant le tronc cérébral. Les causes incluent :

  • Les otites chroniques
  • Les polypes auriculaires
  • Les tumeurs
  • Les traumatismes crâniens
  • Les infections virales
  • Les intoxications

Les symptômes apparaissent généralement de façon brutale et spectaculaire : inclinaison persistante de la tête d’un côté, perte d’équilibre avec chutes fréquentes, démarche en cercle ou titubante, nystagmus caractérisé par des mouvements oculaires involontaires, nausées et vomissements, désorientation spatiale.

Dans les formes périphériques, l’animal conserve sa conscience et son appétit, tandis que les formes centrales peuvent s’accompagner de troubles de la conscience et d’autres signes neurologiques. Le diagnostic repose sur l’examen clinique neurologique, l’otoscopie et parfois l’imagerie médicale.

Le traitement vise la cause sous-jacente quand elle est identifiable, associé à des médicaments anti-nauséeux et des soins de support. Le pronostic est généralement favorable pour les formes périphériques avec une récupération progressive sur plusieurs semaines, tandis que les formes centrales nécessitent une évaluation plus approfondie.

En savoir plus sur le syndrome vestibulaire chez le chat

Chat ayant un syndrome vestibulaire
Chat chez le vétérinaire pour une tuberculose

Tuberculose

La tuberculose chez le chat est une maladie infectieuse chronique causée principalement par Mycobacterium bovis et parfois par Mycobacterium tuberculosis ou Mycobacterium microti.

Cette zoonose reste rare dans les pays développés mais peut encore survenir, particulièrement chez les chats ayant accès à l’extérieur ou consommant du lait non pasteurisé. La transmission se fait généralement par ingestion de proies infectées, inhalation d’aérosols contaminés ou contact avec des bovins malades.

Les symptômes varient selon la forme clinique :

  • La forme pulmonaire provoque une toux persistante, une dyspnée, un amaigrissement et parfois des expectorations sanguinolentes
  • La forme cutanée se manifeste par des ulcères chroniques non cicatrisants, souvent au niveau de la tête et du cou
  • La forme digestive entraîne des troubles gastro-intestinaux, une diarrhée chronique et une perte de poids progressive
  • Les formes disséminées peuvent affecter les ganglions lymphatiques, causant leur hypertrophie

Le diagnostic repose sur l’examen cytologique et histologique des lésions, les cultures bactériennes spécialisées et les tests PCR. Le traitement nécessite une antibiothérapie prolongée sur plusieurs mois avec des médicaments spécifiques comme l’isoniazide et la rifampicine.

Étant donné le risque zootechnique, une surveillance vétérinaire stricte et des mesures d’hygiène rigoureuses sont indispensables durant le traitement.

En savoir plus sur la tuberculose chez le chat

Pancréatite

La pancréatite chez le chat est une inflammation du pancréas qui peut être aiguë ou chronique, représentant l’une des affections digestives les plus fréquentes chez cette espèce. Les causes sont multiples incluant :

  • Les maladies inflammatoires intestinales
  • Les infections virales
  • Les traumatismes abdominaux
  • L’obésité
  • Des facteurs idiopathiques

Contrairement au chien, la pancréatite féline se présente souvent sous forme chronique avec des symptômes subtils et non spécifiques. Les signes cliniques incluent :

  • Une léthargie progressive
  • Un manque d’appétit persistant
  • Une perte de poids
  • Des vomissements intermittents
  • Une diarrhée
  • Une déshydratation
  • Une douleur abdominale souvent discrète

La forme aiguë peut provoquer des symptômes plus sévères avec vomissements fréquents, douleur abdominale intense et prostration.

Le diagnostic repose sur l’examen clinique, les analyses sanguines révélant une élévation de la lipase pancréatique féline spécifique, l’échographie abdominale montrant des modifications pancréatiques et parfois la biopsie.

Le traitement est principalement symptomatique avec fluidothérapie, analgésiques, anti-émétiques, soutien nutritionnel et parfois des enzymes pancréatiques en cas d’insuffisance. La gestion alimentaire avec un régime digestible et pauvre en graisses est cruciale. Le pronostic varie selon la sévérité et la précocité de prise en charge.

En savoir plus sur la pancréatite chez le chat

Chat ayant une pancréatite
Chat avec un oedème pulmonaire

Oedème pulmonaire

L’œdème pulmonaire chez le chat est une accumulation anormale de liquide dans les alvéoles et l’interstitium pulmonaire, compromettant gravement les échanges gazeux et constituant une urgence vétérinaire.

Cette affection peut avoir une origine cardiogénique, principalement due à une cardiomyopathie hypertrophique ou dilatée provoquant une insuffisance cardiaque congestive, ou une origine non cardiogénique résultant d’infections respiratoires sévères, de traumatismes thoraciques, d’intoxications, de réactions allergiques graves ou de surcharge liquidienne.

Les symptômes apparaissent souvent brutalement avec :

  • Une dyspnée sévère
  • Une respiration à gueule ouverte
  • Une tachypnée marquée
  • Une cyanose des muqueuses
  • Une intolérance à l’effort
  • De la toux avec expectoration mousseuse rosâtre
  • Une posture orthopnéique avec extension du cou

Le chat peut présenter une agitation extrême suivie d’une prostration. Le diagnostic repose sur l’examen clinique, l’auscultation révélant des râles humides, la radiographie thoracique montrant un aspect cotonneux caractéristique, et l’échocardiographie en cas de suspicion cardiaque.

Le traitement d’urgence inclut l’oxygénothérapie, les diurétiques, la restriction hydrique, et selon la cause, des médicaments cardiaques ou anti-inflammatoires. Le pronostic dépend de la rapidité d’intervention et de la cause sous-jacente, nécessitant souvent une hospitalisation en soins intensifs.

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Troubles neurologiques

Les troubles neurologiques chez le chat regroupent un ensemble d’affections qui perturbent le fonctionnement du système nerveux de votre compagnon. Ces pathologies touchent le cerveau, la moelle épinière et les nerfs périphériques, contrôlant pratiquement toutes les fonctions corporelles de l’animal.

Bien que relativement rares comparés à d’autres maladies félines, les troubles neurologiques peuvent avoir des conséquences majeures sur la qualité de vie de votre chat et nécessitent une prise en charge vétérinaire spécialisée.

Ces affections peuvent survenir à tout âge, depuis les chatons présentant des malformations congénitales jusqu’aux chats seniors développant des dysfonctions cognitives. Les symptômes varient considérablement selon la zone du système nerveux affectée, allant de simples troubles de coordination à des crises convulsives impressionnantes.

Face à la complexité de ces pathologies et leur impact potentiel sur votre animal, comprendre leurs manifestations, leurs traitements et anticiper les coûts financiers devient essentiel pour tout propriétaire responsable souhaitant offrir les meilleurs soins à son chat.

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Chat avec des troubles neurologiques
Chat atteint d'ostéosarcome

Ostéosarcome

L’ostéosarcome chat est une tumeur maligne osseuse particulièrement préoccupante pour les propriétaires de félins. Cette forme de cancer des os, bien que plus rare chez le chat que chez le chien, constitue néanmoins la tumeur osseuse primitive la plus fréquente chez nos compagnons félins.

L’ostéosarcome se caractérise par une prolifération cellulaire incontrôlée qui détériore progressivement l’os, provoquant d’intenses douleurs et des complications potentiellement graves. Cette pathologie peut affecter n’importe quel os du squelette, bien qu’elle touche préférentiellement les os longs des membres.

La particularité encourageante de l’ostéosarcome félin réside dans son pronostic généralement plus favorable que chez d’autres espèces animales, avec des possibilités de guérison complète lorsque la maladie est détectée précocement.

Cependant, les traitements nécessaires représentent un investissement financier considérable qui peut rapidement mettre en difficulté le budget familial, d’où l’importance de bien comprendre cette pathologie et ses implications économiques.

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Lymphome

Le lymphome chat est une forme de cancer particulièrement répandue chez les félins, affectant les cellules du système lymphatique. Cette maladie maligne représente l’un des cancers les plus fréquents chez le chat, touchant principalement les ganglions lymphatiques mais pouvant s’étendre à de nombreux organes.

Le lymphome félin se caractérise par une prolifération anarchique des lymphocytes, cellules essentielles du système immunitaire, provoquant des dysfonctionnements graves dans l’organisme de votre animal. Cette pathologie peut se manifester sous différentes formes selon sa localisation :

  • Digestive
  • Médiastinale
  • Rénale
  • Cutanée
  • Multicentrique

Bien qu’aucun traitement ne garantisse une guérison définitive, la chimiothérapie offre des résultats encourageants avec une rémission observée chez environ deux tiers des chats traités.

Cependant, la prise en charge de cette maladie nécessite des soins spécialisés et coûteux sur une période prolongée, rendant essentielle la compréhension de ses manifestations cliniques et de ses implications financières pour tout propriétaire souhaitant offrir les meilleurs soins à son compagnon.

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Chat ayant un lymphome
Chat avec un mélanome

Mélanome

Le mélanome chat est un cancer qui affecte les mélanocytes, les cellules responsables de la pigmentation de la peau, des poils et des muqueuses chez votre compagnon. Cette tumeur maligne se manifeste généralement par des masses foncées ou noires, bien que certaines formes puissent être dépigmentées.

Le mélanome félin peut apparaître sur différentes zones du corps :

  • La peau
  • Les griffes
  • Les muqueuses buccales
  • Au niveau oculaire

Bien que cette pathologie reste relativement rare chez le chat comparativement au chien ou à l’humain, elle nécessite une prise en charge vétérinaire urgente en raison de son potentiel métastatique élevé.

Les mélanomes les plus dangereux sont ceux qui se développent au niveau des yeux, des muqueuses ou des extrémités, car ils présentent une agressivité particulière et peuvent rapidement se propager dans l’organisme.

Cette maladie touche principalement les chats adultes et seniors, nécessitant une surveillance régulière de tout changement cutané suspect.

Face à la gravité de cette pathologie et aux coûts importants de traitement, comprendre ses manifestations cliniques et anticiper l’investissement financier devient essentiel pour tout propriétaire soucieux du bien-être de son animal.

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Carcinome

Le carcinome chat représente une famille de cancers particulièrement préoccupante pour les propriétaires de félins, regroupant différentes formes de tumeurs malignes.

Le carcinome épidermoïde constitue la forme la plus fréquente chez le chat, affectant principalement les cellules de l’épiderme et se développant le plus souvent au niveau de la tête. Cette pathologie touche préférentiellement les chats à pelage blanc ou dépigmenté, bien que tous les félins puissent être concernés.

L’exposition aux rayons ultraviolets représente la principale cause de développement de cette tumeur cutanée maligne. Le carcinome se caractérise par sa croissance rapide et son potentiel invasif, pouvant se métastaser vers d’autres organes si le traitement n’est pas instauré rapidement.

Heureusement, la guérison reste possible lorsque la maladie est détectée et prise en charge précocement, avant que les ulcérations ne deviennent cancéreuses.

Cependant, les traitements nécessaires représentent un investissement financier considérable qui peut rapidement déstabiliser un budget familial, d’où l’importance de comprendre cette pathologie et d’anticiper ses implications économiques.

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Chat malade ayant un carcinome
Chat ayant un sarcome

Sarcome

Le sarcome chez le chat est une tumeur maligne du tissu conjonctif qui se développe dans les muscles, la graisse, les vaisseaux sanguins ou les tissus fibreux.

Cette pathologie se caractérise par la formation d’une masse solide, ferme et dure, généralement localisée sur les pattes, le tronc ou dans les zones d’injections antérieures. Le fibrosarcome représente la forme la plus fréquente de sarcome félin et constitue la tumeur la plus courante chez cette espèce.

Au début de son développement, cette masse reste indolore, mais sa croissance progressive peut envahir les couches profondes des tissus environnants et former des métastases. Les symptômes varient selon la localisation et incluent :

  • Des ulcérations cutanées
  • Des saignements
  • Une boiterie si les membres sont touchés
  • De la léthargie
  • Une perte d’appétit et de poids

Les causes exactes restent partiellement inconnues, bien que l’inflammation chronique, les traumatismes répétés et une prédisposition génétique soient considérés comme des facteurs de risque. Le traitement de référence consiste en une exérèse chirurgicale avec de larges marges de sécurité pour éviter les récidives.

La radiothérapie complète souvent ce traitement pour détruire les cellules cancéreuses résiduelles, tandis que la chimiothérapie peut être envisagée en cas de métastases. Le pronostic dépend de la précocité du diagnostic et du stade d’évolution au moment de la prise en charge.

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Obésité

L’obésité chez le chat est un problème croissant touchant près de la moitié de la population féline domestique. Un chat est considéré en surpoids lorsque son poids dépasse de 10% son poids idéal, et obèse au-delà de 20%.

Cette pathologie résulte d’un déséquilibre entre les apports énergétiques et les dépenses caloriques, créant un excès de graisse corporelle. Les causes principales incluent :

  • Une alimentation trop riche ou inadaptée, particulièrement les croquettes hypercaloriques
  • Les friandises excessives

Le manque d’exercice, fréquent chez les chats d’appartement, aggrave ce déséquilibre énergétique. La stérilisation constitue également un facteur de risque majeur en ralentissant le métabolisme et réduisant les besoins énergétiques.

Certaines maladies hormonales comme l’hypothyroïdie ou la maladie de Cushing peuvent également favoriser la prise de poids. L’obésité entraîne de graves complications :

  • Diabète
  • Arthrose
  • Troubles cardiaques
  • Problèmes respiratoires
  • Réduction de l’espérance de vie

Le traitement repose sur une alimentation thérapeutique hypocalorique, un fractionnement des repas et l’augmentation progressive de l’activité physique par des jeux interactifs.

Un suivi vétérinaire régulier permet d’adapter le régime et de surveiller la perte de poids, garantissant une approche sécurisée et efficace pour retrouver un poids optimal.

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Chat atteint d'obésité
Chat malade ayant une cardiomyopathie dilatée

Cardiomyopathie dilatée

La cardiomyopathie dilatée chez le chat est une maladie cardiaque caractérisée par un élargissement et un affaiblissement des parois du cœur, réduisant sa capacité à pomper le sang efficacement. Cette pathologie était autrefois principalement causée par une carence en taurine, un acide aminé essentiel pour les félins.

Aujourd’hui, grâce à l’amélioration des aliments industriels supplémentés en taurine, la cardiomyopathie dilatée représente moins de 10% des maladies cardiaques félines. Les symptômes apparaissent souvent tardivement et restent peu spécifiques :

  • Fatigue accrue
  • Baisse de l’état général
  • Perte de poids
  • Difficultés respiratoires
  • Malaises
  • Toux occasionnelle
  • Perte d’appétit

L’examen clinique peut révéler un pouls faible, une fréquence cardiaque élevée, un rythme irrégulier ou un souffle cardiaque. Le diagnostic repose sur l’échocardiographie et le Doppler qui confirment la dilatation des cavités cardiaques et la diminution de la fonction contractile.

Les radiographies thoraciques permettent de visualiser les modifications de la silhouette cardiaque et d’éventuelles complications pulmonaires. L’électrocardiogramme évalue les troubles du rythme cardiaque.

Le traitement vise à améliorer la fonction cardiaque et à gérer l’insuffisance cardiaque congestive par des médicaments spécialisés.

La supplémentation en taurine reste indiquée en cas de carence confirmée. Le pronostic dépend de la précocité du diagnostic et de la réponse au traitement, nécessitant un suivi vétérinaire régulier.

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Luxation de la rotule

La luxation de la rotule chez le chat est une affection articulaire où la rotule, petit os situé en avant du genou, sort de sa position naturelle dans la gouttière fémorale.

Cette pathologie est principalement d’origine congénitale, résultant de malformations héréditaires affectant le développement de l’articulation du genou. Les races Abyssin, Maine Coon et Devon Rex présentent une prédisposition accrue à cette affection.

La luxation peut être médiale, vers l’intérieur du genou, qui représente la forme la plus fréquente, ou latérale vers l’extérieur. Les symptômes incluent :

  • Une boiterie intermittente
  • Une démarche anormale au niveau des postérieurs
  • Des difficultés à sauter ou grimper
  • Une apathie inhabituelle

Le chat peut étendre fréquemment la patte pour tenter de replacer sa rotule. Le diagnostic repose sur l’examen clinique avec manipulation de la rotule et des radiographies pour évaluer la sévérité.

Quatre grades de luxation existent selon la gravité, du grade 1 avec luxation manuelle occasionnelle au grade 4 avec luxation permanente irréductible. Le traitement conservateur convient aux formes légères, tandis que la chirurgie s’impose pour les grades sévères.

L’intervention vise à stabiliser la rotule par diverses techniques combinées : relâchement des tissus, resserrement des structures lâches, approfondissement de la trochlée fémorale et parfois transposition de la crête tibiale. Sans traitement, l’arthrose du genou se développe progressivement, compromettant la mobilité de l’animal.

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Chat ayant eu une luxation de la rotule
Chat avec un shunt porto-systémique

Shunt porto-systémique

Le shunt porto-systémique chez le chat est une malformation vasculaire congénitale rare où le sang des organes digestifs court-circuite le foie et rejoint directement la circulation générale.

Cette anomalie empêche le foie d’exercer sa fonction de détoxification, causant une accumulation de substances nocives comme l’ammoniaque dans l’organisme. Les symptômes apparaissent généralement chez les jeunes chats et s’aggravent après les repas. Les signes neurologiques dominent le tableau clinique :

  • Convulsions
  • Démarche ébrieuse avec membres écartés
  • Désorientation
  • Comportements anormaux comme tourner en rond ou pousser la tête contre les murs
  • Coma (parfois)

Les troubles digestifs incluent vomissements, diarrhée, hypersalivation et variations d’appétit. Un retard de croissance, un amaigrissement, une augmentation de la soif et des calculs vésicaux peuvent également survenir.

Le diagnostic repose sur les analyses sanguines révélant des acides biliaires élevés et l’imagerie médicale, notamment l’échographie abdominale et l’angioscanner qui visualisent le vaisseau anormal. Le traitement médical reste palliatif, tandis que la chirurgie constitue le seul traitement curatif.

L’intervention vise à occlure partiellement ou totalement le shunt pour restaurer la circulation hépatique normale. Malgré un risque opératoire de 2 à 27%, le pronostic post-chirurgical reste généralement favorable. Un régime alimentaire spécialisé pauvre en protéines et fractionné en plusieurs repas quotidiens complète la prise en charge thérapeutique.

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Décollement de la rétine

Le décollement de la rétine chez le chat est une urgence ophtalmologique grave où la neurorétine se sépare de l’épithélium pigmentaire rétinien, compromettant rapidement et définitivement la vision.

Cette pathologie touche principalement les chats âgés et constitue l’une des principales causes de cécité brutale chez cette espèce. L’hypertension artérielle représente la cause la plus fréquente, souvent associée à une insuffisance rénale chronique ou une hyperthyroïdie. D’autres causes incluent :

  • Les maladies infectieuses
  • Les inflammations intraoculaires
  • Les traumatismes
  • La cataracte
  • Certaines dysplasies congénitales

Les symptômes apparaissent brutalement : cécité partielle ou totale, pupilles dilatées non réactives à la lumière, maladresse avec collisions fréquentes, difficultés à attraper objets ou nourriture, et démarche hésitante.

Contrairement au chien, les modifications histopathologiques chez le chat sont très rapides, survenant en quelques heures avec une dégénérescence significative dès le premier mois. Le diagnostic repose sur l’examen ophtalmologique spécialisé révélant le feuillet rétinien décollé visible dans l’aire pupillaire.

La prise en charge vise principalement à traiter la cause sous-jacente, notamment l’hypertension artérielle par des antihypertenseurs. Environ 50% des chats peuvent récupérer leur vision si la tension artérielle est rapidement contrôlée, soulignant l’importance d’une intervention vétérinaire d’urgence.

Sans traitement, l’évolution vers une cécité irréversible est inéluctable.

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Chat avec un décollement de la rétine
Chat ayant un mastocytome

Mastocytome

Le mastocytome chez le chat est une tumeur maligne développée à partir des mastocytes, cellules du système immunitaire présentes dans tous les organes mais principalement dans la peau et les tissus sous-cutanés.

Cette pathologie représente jusqu’à 20% des tumeurs cutanées félines et touche préférentiellement les chats âgés avec une moyenne d’âge de 9 ans. Les Siamois présentent une prédisposition particulière à cette affection. Le mastocytome se manifeste sous deux formes principales :

  • La forme cutanée simple avec un nodule unique ferme et circonscrit de 0,5 à 5 cm de diamètre, généralement bénigne chez le chat
  • La forme multicentrique avec des nodules multiples ou des lésions en plaques mal délimitées, plus préoccupante

Les localisations préférentielles incluent la tête et le cou, particulièrement autour des yeux et sur les oreilles. Les symptômes varient selon la localisation et le grade tumoral :

  • Nodules cutanés palpables
  • Perte d’appétit
  • Léthargie
  • Troubles digestifs avec vomissements et diarrhées en cas d’atteinte viscérale
  • Difficultés respiratoires si les poumons sont touchés

Le diagnostic repose sur la cytoponction à l’aiguille fine suivie d’une analyse histologique pour déterminer le grade de malignité. Un bilan d’extension comprend échographie abdominale, analyses sanguines et parfois ponction de moelle osseuse.

Le traitement privilégie la chirurgie d’exérèse large avec marges de sécurité, complétée selon le grade par radiothérapie ou chimiothérapie. Le pronostic dépend du grade histologique et de la précocité du traitement.

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Salmonellose

La salmonellose chez le chat est une infection bactérienne causée par les bactéries Salmonella, touchant principalement le système digestif de l’animal. Cette pathologie zoonotique peut se transmettre des chats aux humains et inversement, nécessitant des mesures d’hygiène strictes.

La contamination survient principalement par l’ingestion d’aliments contaminés, particulièrement les oiseaux infectés que les chats chassent et consomment, surtout à la fin de l’hiver et au début du printemps.

Les excréments d’oiseaux infectés, la viande crue, les œufs et le lait non pasteurisé constituent d’autres sources de contamination. Les chatons et les chats immunodéprimés présentent un risque accru de développer la maladie. Les symptômes incluent :

  • Une perte d’appétit
  • Des diarrhées parfois sanglantes avec mucus
  • Des vomissements
  • De la fièvre
  • Des douleurs abdominales
  • Une léthargie
  • Une déshydratation

Certains chats peuvent être asymptomatiques tout en étant porteurs. Dans les cas graves, une septicémie potentiellement mortelle peut survenir. Le diagnostic repose sur l’analyse des selles en laboratoire et parfois des analyses sanguines.

Le traitement est généralement symptomatique car la plupart des chats se rétablissent spontanément, mais les cas sévères nécessitent une perfusion et un soutien médical. La prévention implique une hygiène rigoureuse, le lavage des mains, la séparation de la vaisselle du chat et l’évitement des aliments à risque.

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Chat ayant une salmonellose
Chat malade atteint de la métrite

Métrite

La métrite chez le chat est une inflammation des parois utérines qui touche exclusivement les femelles non stérilisées. Cette pathologie, souvent confondue avec le pyomètre, évolue généralement vers une accumulation de pus dans l’utérus, constituant une urgence vétérinaire absolue.

La métrite se développe principalement suite à un dérèglement hormonal favorisant la prolifération bactérienne, généralement 4 à 6 semaines après les chaleurs. Les chattes âgées de 4 à 7 ans et celles n’ayant jamais eu de gestation présentent un risque accru. Les symptômes incluent :

  • Une perte d’appétit et de poids
  • Un abattement général
  • Une soif excessive avec mictions fréquentes
  • De la fièvre
  • Un ventre distendu
  • Parfois des changements comportementaux

En cas de pyomètre à col ouvert, des écoulements purulents jaunâtres ou blanchâtres malodorants sont visibles au niveau de la vulve. La forme à col fermé, plus grave, se manifeste par des vomissements, diarrhées et prostration sans écoulement visible.

Le diagnostic repose sur l’examen clinique, les analyses sanguines et l’imagerie médicale. Le traitement d’urgence comprend la réhydratation intraveineuse, l’antibiothérapie et généralement l’ovario-hystérectomie chirurgicale pour éliminer définitivement le foyer infectieux.

Sans traitement rapide, l’évolution peut conduire à une péritonite, septicémie ou état de choc potentiellement mortel. La stérilisation préventive constitue la seule méthode efficace pour éviter cette pathologie grave.

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Occlusion intestinale

L’occlusion intestinale chez le chat est une urgence vétérinaire grave caractérisée par un blocage partiel ou total du transit digestif empêchant le passage normal des matières, liquides et gaz dans l’intestin

Cette pathologie peut être causée par l’ingestion de corps étrangers comme des jouets, fils ou ficelles, l’accumulation de boules de poils chez les chats à poils longs, une constipation sévère avec formation de fécalomes, ou plus rarement par des tumeurs ou hernies. Les symptômes varient selon le type d’occlusion :

  • Vomissements répétés parfois fécaloïdes dégageant une odeur nauséabonde
  • Arrêt total d’émission des selles ou selles liquides en petite quantité
  • Abdomen tendu et douloureux
  • Anorexie complète
  • Fièvre et état de faiblesse générale

Plus l’obstruction est haute dans le tube digestif, plus les symptômes sont intenses et l’évolution rapide. Le diagnostic repose sur l’examen clinique, la palpation abdominale et l’échographie pour localiser le bouchon.

Sans traitement rapide, l’occlusion peut entraîner une déshydratation sévère, une nécrose intestinale, une perforation avec péritonite et un état de choc potentiellement mortel.

Le traitement nécessite souvent une intervention chirurgicale d’urgence pour retirer le corps étranger ou la portion intestinale nécrosée, précédée d’une réanimation par perfusion intraveineuse. La prévention consiste à éviter l’accès aux objets dangereux et à brosser régulièrement les chats à poils longs pour limiter l’ingestion de poils.

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Chat ayant une occlusion intestinale
Chat atteint de cryptococcose

Cryptococcose

La cryptococcose chez le chat est une infection fongique grave causée par la levure Cryptococcus neoformans, présente dans les fientes d’oiseaux et la terre contaminée.

Cette maladie affecte principalement les chats immunodéprimés ou âgés, avec une transmission par inhalation de spores lors d’exploration d’environnements souillés par les excréments de pigeons. Les symptômes respiratoires dominent le tableau clinique :

  • Ecoulement nasal chronique souvent unilatéral
  • Eternuements persistants
  • Gonflement caractéristique du chanfrein pouvant s’ulcérer
  • Dyspnée progressive

Les formes cutanées provoquent des nodules, ulcérations faciales et lésions granulomateuses. L’extension au système nerveux central entraîne des signes neurologiques graves : ataxie, convulsions, paralysies, troubles comportementaux et parfois coma.

Le diagnostic repose sur l’examen cytologique des prélèvements nasaux révélant les levures capsulées caractéristiques, la détection d’antigènes cryptococciques dans le sang ou le liquide céphalorachidien, et l’imagerie médicale pour évaluer l’extension.

Le traitement nécessite une antifongique prolongée pendant au minimum six mois avec fluconazole, itraconazole ou amphotéricine B selon la gravité. Sans traitement, l’évolution est fatale, mais un diagnostic précoce permet une récupération complète dans de nombreux cas.

La prévention consiste à limiter l’accès aux zones contaminées par les fientes d’oiseaux.

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Pneumothorax

Le pneumothorax chez le chat est une urgence respiratoire caractérisée par l’accumulation anormale d’air dans la cavité pleurale, l’espace situé entre les deux feuillets de la plèvre qui entourent les poumons.

Cette présence d’air repousse les poumons vers le centre et limite leur capacité d’expansion lors de l’inspiration, compromettant gravement la fonction respiratoire. Les causes principales incluent :

  • Les traumatismes violents comme les chutes d’étage ou accidents de voiture provoquant une rupture des voies respiratoires
  • L’asthme félin qui constitue une cause spécifique de pneumothorax spontané chez cette espèce

Les symptômes apparaissent rapidement :

  • Détresse respiratoire avec respiration rapide et laborieuse
  • Position orthopnéique avec cou tendu et pattes avant écartées pour maximiser l’entrée d’air
  • Léthargie due au manque d’oxygène
  • Cyanose des muqueuses et douleur thoracique

Le diagnostic repose sur l’examen clinique et la radiographie thoracique qui révèle la poche d’air caractéristique.

Le traitement varie selon la gravité : surveillance simple pour les cas légers avec résorption spontanée progressive, thoracocentèse pour évacuer l’air en excès dans les formes modérées, ou pose d’un drain thoracique avec aspiration continue pour les cas sévères.

Une intervention chirurgicale peut s’avérer nécessaire si l’air se reaccumule rapidement.

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Chat ayant un pneumothorax
Chat fatigué atteint de myasthénie

Myasthénie

La myasthénie chez le chat est une maladie neuromusculaire rare qui perturbe la transmission de l’influx nerveux entre les nerfs et les muscles.

Cette pathologie peut être congénitale avec un nombre insuffisant de récepteurs d’acétylcholine dès la naissance, ou acquise lorsque le système immunitaire produit des anticorps qui bloquent ces récepteurs essentiels à la contraction musculaire.

Certaines races comme l’Abyssin et le Somali présentent une prédisposition particulière. Les symptômes principaux incluent :

  • Une faiblesse musculaire généralisée qui s’aggrave à l’effort et s’améliore après le repos
  • Une caractéristique ventroflexion de la tête où le cou tombe vers le bas
  • Des difficultés respiratoires
  • Des régurgitations
  • Un mégaœsophage

La maladie peut se présenter sous différentes formes :

  • Focale affectant uniquement certains groupes musculaires
  • Généralisée avec parésie diffuse
  • Fulminante avec faiblesse aiguë et détresse respiratoire

Le diagnostic repose sur la radiographie thoracique pour détecter un éventuel thymome, l’étude électrophysiologique révélant un décrément anormal lors de stimulations répétées, et le dosage des anticorps anti-récepteurs à l’acétylcholine dans le sang.

Le traitement varie selon la cause : chirurgical en cas de thymome, ou médical avec des anticholinestérasiques et immunomodulateurs pour les formes dysimmunitaires. Sans traitement, l’évolution peut être fatale, mais un diagnostic précoce permet généralement une amélioration significative de la qualité de vie.

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Neutropénie

La neutropénie chez le chat est une diminution anormale du nombre de neutrophiles circulants dans le sang, ces globules blancs étant essentiels aux défenses anti-microbiennes de l’organisme.

Cette pathologie hématologique est particulièrement grave chez les félins car ils ne possèdent pas de pool de réserve de neutrophiles, rendant la neutropénie précoce et sévère dès l’apparition du trouble.

Lorsque le taux chute en dessous de 400 neutrophiles par mm³, on parle d’agranulocytose, situation critique où le décès par choc septique devient imminent. Les causes principales incluent :

  • Les infections virales comme la leucémie féline
  • Les infections bactériennes sévères
  • Certains médicaments
  • Les maladies auto-immunes
  • Les troubles de la moelle osseuse

Les symptômes restent non spécifiques : fièvre persistante, abattement, ulcérations buccales, infections récurrentes et saignements anormaux. La neutropénie étant asymptomatique jusqu’à l’apparition d’infections secondaires, elle est souvent découverte lors d’analyses sanguines de routine.

Le diagnostic repose sur la numération formule sanguine révélant la diminution des neutrophiles, complétée si nécessaire par un myélogramme pour évaluer la production médullaire.

Le traitement vise à corriger la cause sous-jacente tout en soutenant les défenses immunitaires par antibiothérapie préventive et soins de support. Le pronostic dépend de la rapidité du diagnostic et de la réversibilité de la cause initiale.

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Chat malade atteint de neutropénie
Chat ayant une uvéite

Uvéite

L’uvéite chez le chat est une inflammation de l’uvée, membrane située à l’intérieur du globe oculaire composée de l’iris, du corps ciliaire et de la choroïde. Cette pathologie oculaire grave peut compromettre définitivement la vision de votre animal si elle n’est pas prise en charge rapidement.

Les causes principales incluent :

  • Les infections virales comme le FIV, FeLV et la PIF
  • Les infections bactériennes et parasitaires comme la toxoplasmose
  • Les traumatismes oculaires
  • Les tumeurs
  • Des maladies auto-immunes

Les symptômes caractéristiques comprennent des clignements fréquents de l’œil, une photophobie avec gêne à la lumière, un larmoiement excessif, un œil rouge et douloureux. L’œil peut paraître enfoncé dans son orbite avec une pupille plus petite que la normale et un aspect trouble.

La diminution de la pression intraoculaire constitue un indicateur précoce diagnostique important. Le diagnostic nécessite un examen ophtalmologique spécialisé avec mesure de la pression intraoculaire, complété par des analyses sanguines et urinaires pour identifier la cause sous-jacente.

Le traitement combine un volet spécifique dirigé contre la maladie causale et un traitement symptomatique anti-inflammatoire à base de corticoïdes ou d’AINS.

Sans traitement, l’uvéite peut évoluer vers des complications graves comme la cataracte, le glaucome ou la cécité définitive. La précocité de la prise en charge améliore considérablement le pronostic visuel.

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Ehrlichiose

L’ehrlichiose chez le chat est une maladie infectieuse rare causée par des bactéries du genre Ehrlichia transmises par les morsures de tiques infectées, principalement Rhipicephalus sanguineus.

Bien que cette pathologie affecte surtout les chiens, les félins peuvent également être touchés, avec une sensibilité naturelle moindre comparée aux canidés. Les bactéries s’installent dans les globules blancs et affaiblissent les défenses immunitaires de l’animal, provoquant des troubles systémiques.

L’incubation dure généralement 10 à 20 jours avant l’apparition des premiers symptômes. Les signes cliniques incluent :

  • Une fièvre intermittente
  • Un abattement général
  • Une perte de poids et d’appétit
  • Des douleurs musculaires et articulaires
  • Des vomissements
  • Des troubles respiratoires

Des saignements de nez, des taches rouges cutanées et des convulsions peuvent survenir dans les cas sévères. Les anomalies sanguines caractéristiques comprennent l’anémie, la thrombopénie et la leucopénie.

Le diagnostic repose sur les analyses sanguines, la PCR pour identifier la bactérie et parfois la recherche d’inclusions dans les cellules.

Le traitement de référence utilise la doxycycline pendant au moins trois semaines, avec une amélioration rapide dans les douze premières heures. La prévention passe par la lutte contre les tiques avec des antiparasitaires adaptés et l’inspection régulière du pelage.

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Chat atteint d'ehrlichiose
Chat souffrant de dyspnée

Dyspnée

La dyspnée chez le chat est une difficulté respiratoire caractérisée par un effort anormal pour respirer, constituant une urgence vétérinaire nécessitant une prise en charge immédiate.

Cette pathologie peut affecter n’importe quel félin mais touche plus fréquemment les races brachycéphales comme les Persans en raison de leurs voies respiratoires étroites. Les causes sont multiples :

  • Oedème pulmonaire cardiogénique
  • Epanchement pleural
  • Asthme félin
  • Infections respiratoires
  • Pneumonie
  • Tumeurs thoraciques
  • Obstructions des voies aériennes par corps étrangers ou hernie diaphragmatique

Les symptômes varient selon la gravité : respiration accélérée avec efforts abdominaux marqués, bouche ouverte avec cou tendu, position orthopnéique préférant rester assis ou debout, intolérance à l’effort, cyanose des muqueuses dans les cas sévères.

Le diagnostic repose sur l’examen clinique déterminant si la gêne est inspiratoire ou expiratoire, complété par radiographie thoracique, analyses sanguines, échographie cardiaque, endoscopie respiratoire ou scanner selon l’orientation.

Les cardiopathies représentent 38% des causes, les affections respiratoires primitives 32%, les tumeurs 20% et les traumatismes 10%.

Le traitement dépend de l’étiologie : oxygénothérapie d’urgence, diurétiques pour l’œdème pulmonaire, bronchodilatateurs pour l’asthme, antibiotiques pour les infections ou chirurgie pour les obstructions. Sans intervention rapide, l’évolution peut être fatale en quelques heures.

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Endocardite

L’endocardite chez le chat est une infection rare mais grave touchant les valves cardiaques ou l’endothélium non valvulaire, causée par l’invasion bactérienne de l’endothélium cardiaque. Cette pathologie est beaucoup plus rare chez le félin que chez le chien et constitue une maladie souvent difficile à diagnostiquer.

Les bactéries atteignent les valves cardiaques par voie sanguine et provoquent une inflammation avec formation d’excroissances sur les valves, compromettant leur fonctionnement normal. Les symptômes incluent :

  • Une fièvre persistante due à l’infection
  • Une léthargie avec fatigue extrême et faiblesse générale
  • Une perte d’appétit accompagnée d’amaigrissement
  • Des signes de septicémie comme des muqueuses pâles et des extrémités froides
  • Des souffles cardiaques détectables à l’auscultation

Les complications thromboemboliques constituent un risque majeur, pouvant provoquer une paralysie soudaine des membres postérieurs caractéristique chez le chat.

Le diagnostic repose sur l’échocardiographie qui révèle des masses oscillantes irrégulières hyperéchogènes adhérant à l’endothélium, complétée par des analyses sanguines montrant souvent leucocytose, thrombocytopénie et anémie.

Le traitement nécessite une antibiothérapie prolongée pour contrôler l’infection, associée selon la gravité à des médicaments cardiaques pour gérer l’insuffisance cardiaque. Cette maladie imprévisible nécessite une prise en charge médicale rapide et intensive pour éviter des complications mortelles.

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Chat atteint d'endocardite
Chat ayant un ver du coeur ou dirofilariose

Ver du coeur

Le ver du cœur chez le chat, appelé dirofilariose, est une maladie parasitaire grave causée par Dirofilaria immitis, un nématode transmis par les piqûres de moustiques infectés. Cette pathologie est moins fréquente chez le félin que chez le chien, mais elle reste potentiellement mortelle.

Les larves injectées par les moustiques migrent vers le cœur et les artères pulmonaires où elles se développent en vers adultes pouvant atteindre 30 centimètres de longueur. Le développement complet prend 4 à 6 mois, et les vers adultes peuvent survivre plusieurs années dans l’organisme. Les symptômes incluent :

  • Une toux chronique et sèche
  • Des difficultés respiratoires avec essoufflement
  • Une apathie générale
  • Des ballonnements
  • Diarrhées
  • Lésions cutanées

La particularité alarmante chez le chat est que la maladie peut rester totalement asymptomatique avant de provoquer une mort subite sans signes précurseurs.

Le diagnostic repose sur les analyses sanguines recherchant anticorps et antigènes spécifiques, l’échographie cardiaque permettant de visualiser les vers adultes, et la radiographie thoracique évaluant l’atteinte pulmonaire.

Contrairement au chien, il n’existe pas de traitement curatif spécifique chez le chat, les molécules utilisées étant trop dangereuses pour les félins. La prise en charge reste principalement symptomatique avec surveillance vétérinaire étroite.

La prévention par antiparasitaires appropriés constitue la seule protection efficace contre cette maladie potentiellement fatale.

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Dysautonomie

La dysautonomie chez le chat, également appelée syndrome de Key-Gaskell, est une maladie dégénérative rare du système nerveux autonome caractérisée par une dégénérescence progressive des neurones et ganglions sympathiques et parasympathiques.

Cette pathologie d’origine inconnue fut décrite pour la première fois en 1982 en Grande-Bretagne et touche toutes les races et tous les âges, avec une prédisposition pour les jeunes chats. Les symptômes initiaux incluent :

  • Un état léthargique
  • Une perte d’appétit
  • Des signes respiratoires hauts
  • De la diarrhée avec fièvre

En 48 heures, le tableau clinique complet s’installe avec des manifestations caractéristiques :

  • Mydriase bilatérale permanente avec réflexes pupillaires faibles ou absents
  • Procidence bilatérale de la membrane nictitante
  • Sécheresse oculaire marquée
  • Anorexie complète
  • Régurgitations fréquentes avec mégaœsophage
  • Constipation sévère
  • Sécheresse des muqueuses buccales et de la truffe

Des troubles cardiaques avec bradycardie dans 70% des cas, une incontinence urinaire et fécale, ainsi qu’une dyspnée par pneumonie d’inhalation peuvent compléter ce tableau. Le diagnostic repose sur un système de score clinique évaluant la présence et l’intensité des différents symptômes, permettant d’établir la probabilité de la maladie.

Le traitement reste purement symptomatique avec perfusion électrolytique, soins de support et pilocarpine pour stimuler les fonctions autonomes défaillantes. Le pronostic demeure sombre avec une évolution souvent fatale malgré les soins intensifs.

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Chat avec une dysautonomie
Chat chez le vétérinaire pour de l'hypertension artérielle

Hypertension artérielle

L’hypertension artérielle chez le chat est une élévation anormale de la pression sanguine qui affecte principalement les chats âgés.

Cette pathologie peut être primaire, sans cause identifiable, ou secondaire à d’autres maladies comme l’insuffisance rénale chronique, l’hyperthyroïdie ou le diabète. Elle touche environ 20% des chats de plus de 9 ans. Les symptômes incluent :

  • Des troubles visuels pouvant aller jusqu’à la cécité soudaine
  • Des saignements rétiniens
  • Des convulsions
  • Une désorientation
  • Des changements comportementaux

L’hypertension peut également provoquer des dommages cardiaques et rénaux progressifs.

Le diagnostic repose sur la mesure de la pression artérielle à l’aide d’un tensiomètre adapté aux animaux. Des examens complémentaires permettent d’identifier les causes sous-jacentes et d’évaluer les dommages aux organes cibles.

Le traitement combine des médicaments antihypertenseurs et la prise en charge des maladies associées. Un suivi régulier est essentiel pour ajuster le traitement et prévenir les complications graves.

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Ascite

L’ascite chez le chat correspond à une accumulation anormale de liquide dans la cavité abdominale. Cette condition résulte généralement de pathologies sous-jacentes graves comme l’insuffisance cardiaque congestive, les maladies hépatiques, rénales, les infections abdominales ou certains cancers.

L’ascite peut également être causée par une hypoprotéinémie ou des troubles de la circulation lymphatique. Les symptômes caractéristiques incluent :

  • Un abdomen distendu et ballonné
  • Des difficultés respiratoires dues à la compression du diaphragme
  • Une léthargie
  • Une perte d’appétit
  • Des vomissements

Le chat peut présenter une démarche modifiée et des difficultés à se déplacer normalement.

Le diagnostic repose sur l’examen clinique, la palpation abdominale et des examens complémentaires comme l’échographie ou la radiographie. Une ponction du liquide d’ascite permet d’analyser sa composition et d’orienter le diagnostic.

Le traitement vise principalement la cause sous-jacente et peut inclure des diurétiques pour réduire l’accumulation liquidienne. Le pronostic dépend largement de la pathologie responsable.

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Chat atteint d'ascite
Chat atteint de chlamydiose

Chlamydiose

La chlamydiose chez le chat est une maladie infectieuse contagieuse causée par la bactérie Chlamydophila felis, touchant principalement les voies respiratoires supérieures et les yeux.

Elle se transmet par contact direct avec un chat infecté via les sécrétions oculaires et nasales, ou indirectement par des objets contaminés comme les gamelles ou couchages. La période d’incubation varie de 4 à 10 jours.

Les symptômes caractéristiques incluent :

  • Une conjonctivite aiguë avec rougeur
  • Gonflement des paupières
  • Ecoulements oculaires clairs puis purulents, souvent unilatéraux au départ avant de toucher le deuxième œil
  • Des crises d’éternuements répétés
  • Des écoulements nasaux
  • Une toux sèche
  • Un larmoiement intense

Des symptômes généraux comme une fièvre légère, une perte d’appétit et de la léthargie peuvent apparaître dans les cas plus sévères. Les chatons et jeunes chats jusqu’à 1 an sont particulièrement sensibles.

Le diagnostic nécessite un prélèvement oculaire pour confirmer la présence de la bactérie. Le traitement repose sur des antibiotiques par voie générale et locale avec collyres. Un vaccin préventif existe, souvent administré en association avec ceux contre le typhus et le coryza.

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Jaunisse

La jaunisse chez le chat, également appelée ictère, se caractérise par une coloration jaunâtre de la peau, des muqueuses, des gencives et du blanc des yeux.

Elle résulte d’une accumulation excessive de bilirubine, un pigment issu de la dégradation des globules rouges, dans l’organisme. Cette condition n’est pas une maladie en soi mais le symptôme d’un trouble sous-jacent souvent grave.

Les causes principales incluent des maladies hépatiques comme la lipidose hépatique, une obstruction des voies biliaires ou une destruction excessive des globules rouges. La lipidose hépatique, forme la plus fréquente chez le chat, survient généralement après une période de jeûne prolongé ou de stress intense.

Les symptômes associés comprennent :

  • Une perte d’appétit marquée
  • Un amaigrissement rapide
  • Des vomissements
  • Une léthargie
  • Une faiblesse générale
  • Une soif excessive

Le diagnostic repose sur l’examen clinique et des analyses sanguines pour mesurer le taux de bilirubine. Le traitement nécessite une hospitalisation urgente avec réalimentation progressive par sonde et perfusion.

Sans prise en charge rapide, la mortalité peut atteindre 90%. Un suivi vétérinaire strict est indispensable pendant environ 15 jours pour assurer la récupération complète.

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Chat ayant la jaunisse
Chat montrant des signes de paralysie laryngée

Paralysie laryngée

La paralysie laryngée chez le chat est une perte de motricité des muscles innervant le larynx, due à un dysfonctionnement des voies nerveuses.

Elle peut être congénitale chez certaines races ou acquise avec le vieillissement, un traumatisme, une tumeur ou des lésions post-chirurgicales. Le larynx reste alors bloqué en position fermée, limitant le passage de l’air vers les poumons. Les symptômes caractéristiques incluent :

  • Une respiration bruyante avec un stridor inspiratoire marqué
  • Des ronflements inhabituels
  • Une toux persistante
  • Un changement de miaulement devenant rauque ou faible

Le chat présente souvent des difficultés à avaler, un essoufflement lors d’efforts minimes et une intolérance à l’exercice. Les symptômes s’aggravent lors de chaleur ou d’effort physique. Dans les cas graves, une détresse respiratoire sévère peut survenir, constituant une urgence vitale nécessitant une prise en charge immédiate.

Le diagnostic repose sur l’examen clinique et une laryngoscopie sous anesthésie légère permettant d’observer l’absence de mouvement d’abduction des cartilages laryngés lors de l’inspiration. Une radiographie thoracique et une fibroscopie complètent les examens.

Le traitement peut être médical avec limitation de l’exercice et gestion du poids, ou chirurgical par latéralisation unilatérale de l’aryténoïde dans les cas sévères.

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Gliome

Le gliome chez le chat est une tumeur cérébrale maligne qui se développe à partir des cellules gliales du système nerveux central, touchant principalement le cerveau et la moelle épinière.

Cette maladie reste relativement rare mais affecte surtout les chats âgés de 8 ans et plus, bien que des cas puissent survenir chez des animaux plus jeunes. Les causes exactes demeurent mal comprises mais impliquent des facteurs héréditaires, environnementaux et liés à l’âge.

Les symptômes varient selon la localisation de la tumeur dans le système nerveux. Les signes les plus fréquents incluent :

  • Des crises épileptiformes
  • Des changements de comportement
  • Une marche en cercle
  • Un poussé au mur
  • Des troubles vestibulaires
  • Une héminégligence

Le chat peut présenter des déficits visuels allant jusqu’à la cécité, une ataxie avec troubles de la coordination, une faiblesse ou paralysie des membres. Des symptômes moins spécifiques apparaissent également : perte d’appétit, fatigue marquée et modifications de personnalité.

Le diagnostic nécessite un examen neurologique approfondi suivi d’imagerie en coupe, l’IRM étant supérieure au scanner pour détecter les gliomes cérébraux et médullaires.

Le diagnostic définitif requiert une analyse histopathologique par biopsie prélevée chirurgicalement ou par stéréotaxie. Une détection précoce améliore significativement les chances de traitement.

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Chat atteint d'un gliome
Chat ayant un méningiome

Méningiome

Le méningiome chez le chat est une tumeur qui se développe dans les méninges, les membranes protectrices entourant le cerveau et la moelle épinière.

Il s’agit de la tumeur cérébrale primaire la plus fréquente chez le chat, affectant principalement les animaux âgés de plus de 8 à 10 ans. Bien qu’il s’agisse d’une forme de cancer, ces tumeurs sont généralement bénignes et leur croissance est lente.

Les symptômes varient selon la localisation et la taille de la tumeur. Les signes neurologiques les plus courants incluent :

  • Des changements de comportement avec apathie ou agressivité
  • Des mouvements en cercle
  • Une cécité soudaine ou progressive
  • Des crises convulsives
  • Une démarche hésitante

Le chat peut également présenter une perte d’appétit, une désorientation, des troubles de l’équilibre et un poussé au mur. Ces symptômes apparaissent généralement de façon progressive sur plusieurs semaines ou mois.

Le diagnostic nécessite un examen neurologique approfondi suivi d’une imagerie avancée par scanner ou IRM, seuls examens permettant de visualiser le méningiome.

Ces examens requièrent une anesthésie générale et permettent d’évaluer précisément la taille, la localisation et l’impact de la tumeur. Le traitement chirurgical offre généralement un bon pronostic.

En savoir plus sur le méningiome chez le chat

Cécité

Le diagnostic nécessite un examen neurologique approfondi suivi d’une imagerie avancée par scanner ou IRM, seuls examens permettant de visualiser le méningiome.

Ces examens requièrent une anesthésie générale et permettent d’évaluer précisément la taille, la localisation et l’impact de la tumeur. Le traitement chirurgical offre généralement un bon pronostic.

Les causes principales incluent :

  • L’hypertension artérielle, principale responsable de cécité brutale par décollement de la rétine chez le chat âgé
  • Le glaucome, caractérisé par une augmentation de la pression intraoculaire, peut rapidement entraîner une cécité irréversible
  • La cataracte provoque une opacification du cristallin, souvent liée au diabète ou au vieillissement
  • Les uvéites, inflammations oculaires secondaires à des infections comme la PIF ou la toxoplasmose, affectent rapidement la vision

D’autres causes comprennent la dégénérescence rétinienne, les tumeurs oculaires, les traumatismes et certaines affections neurologiques touchant le nerf optique ou le cortex cérébral.

Les symptômes caractéristiques incluent :

  • Une désorientation
  • Des collisions avec les meubles
  • Une hésitation à se déplacer ou sauter
  • Une démarche prudente avec moustaches étalées
  • Une dilatation persistante des pupilles sans réaction à la lumière

Le chat peut aussi présenter de l’anxiété, des miaulements plus fréquents et se déplacer plus lentement. Le diagnostic nécessite un examen ophtalmologique complet avec vérification du réflexe pupillaire, mesure de la pression intraoculaire et analyses sanguines.

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Chat ayant des problèmes de cécité

Des questions sur les maladies graves et l’assurance de votre chat ?

Quelles sont les maladies graves du chat ?

Les maladies graves du chat incluent la Péritonite Infectieuse Féline (PIF), mortelle dans quasiment 100% des cas, la leucose féline (FeLV) qui provoque cancers et immunodéficience, le FIV ou “sida du chat” causant une immunodéficience progressive, et le typhus félin particulièrement dangereux chez les chatons. Ces pathologies virales nécessitent une prise en charge vétérinaire immédiate et peuvent rapidement compromettre la vie du chat.

Quelles sont les races de chat qui tombent plus souvent malade ?

Certaines races présentent des prédispositions génétiques particulières. Le Persan et l’Exotic Shorthair sont sujets à la polykystose rénale, le Maine Coon développe fréquemment des cardiomyopathies hypertrophiques, tandis que le Sphynx souffre de problèmes dermatologiques. Le Savannah présente des sensibilités cardiaques, rénales et thyroïdiennes, et le Burmese peut développer diverses pathologies héréditaires nécessitant une surveillance vétérinaire accrue.

Quelle est la maladie la plus mortelle chez les chats ?

La Péritonite Infectieuse Féline (PIF) est considérée comme la maladie la plus mortelle, avec un taux de mortalité de quasiment 100% une fois déclarée. Cette maladie virale due à un coronavirus félin touche particulièrement les très jeunes chats et les individus âgés. Il n’existe actuellement aucun traitement curatif, seulement des mesures palliatives, ce qui en fait la pathologie féline la plus redoutable.

Quelles sont les maladies du chat transmissibles à l’homme ?

Les principales zoonoses félines incluent la toxoplasmose, particulièrement dangereuse pour les femmes enceintes, la maladie des griffes du chat causée par Bartonella henselae, la teigne (infection fongique), la pasteurellose transmise par morsure ou griffure, et la rage dans certaines régions. L’échinococcose, la gale sarcoptique et la cheyletiellose peuvent également se transmettre à l’homme par contact direct avec l’animal infecté.