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Les maladies courantes chez le chat désignent l’ensemble des affections qui touchent fréquemment la population féline domestique.
Ces pathologies, bien qu’elles soient généralement moins graves que les maladies chroniques ou mortelles, nécessitent néanmoins une prise en charge vétérinaire appropriée pour éviter les complications et préserver le bien-être de votre compagnon.
Parmi ces affections courantes, on retrouve principalement le coryza (grippe du chat), les infestations parasitaires, les problèmes dermatologiques, les troubles digestifs mineurs et les infections bactériennes superficielles.
Bien que ces maladies soient généralement bénignes, leurs traitements peuvent rapidement représenter un budget conséquent pour les propriétaires, notamment en cas de consultations répétées ou de traitements prolongés.
C’est précisément dans ce contexte que l’assurance chat peut rembourser les maladies du chat. En souscrivant une mutuelle pour chat, vous bénéficiez d’un remboursement pouvant aller jusqu’à 100% des frais vétérinaires liés aux maladies courantes.
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Maladie des griffes du chat
La maladie des griffes du chat est une infection bactérienne causée par Bartonella henselae, transmise à l’homme principalement par une griffure ou une morsure de chat porteur.
Cette affection, aussi appelée bartonellose, touche surtout les enfants et se manifeste généralement par :
- Un gonflement des ganglions lymphatiques près de la zone blessée
- De la fièvre
- Une fatigue persistante
Les chats infectés ne présentent souvent aucun symptôme, mais ils peuvent transmettre la bactérie, notamment lorsqu’ils ont des puces. La maladie est le plus souvent bénigne chez les personnes en bonne santé, mais elle peut entraîner des complications chez les personnes immunodéprimées.
Les symptômes apparaissent généralement une à trois semaines après la griffure. La prévention repose sur un traitement antiparasitaire régulier des chats et la désinfection immédiate des plaies causées par une griffure ou une morsure.


Toxoplasmose
La toxoplasmose chez le chat est une maladie parasitaire causée par Toxoplasma gondii, un protozoaire microscopique dont les félins sont les seuls hôtes définitifs.
Cette infection est généralement bénigne chez les chats adultes en bonne santé, qui développent souvent une immunité naturelle après exposition. Cependant, elle peut devenir problématique chez les chatons, les chats âgés ou immunodéprimés.
La transmission s’effectue principalement par ingestion de viande crue contaminée ou de proies infectées comme les rongeurs. Les chats infectés peuvent excréter le parasite dans leurs selles pendant quelques semaines, constituant un risque de transmission à l’homme. Les symptômes sont :
- Des troubles digestifs
- Des troubles oculaires
- Des troubles neurologiques
Cette maladie présente un enjeu de santé publique majeur, particulièrement pour les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées. La prévention repose sur une alimentation adaptée, le contrôle de la chasse et une hygiène rigoureuse lors du nettoyage de la litière.
Coryza
Le coryza du chat est une maladie respiratoire infectieuse très contagieuse, souvent appelée “grippe du chat”.
Cette affection résulte généralement d’une infection virale complexe impliquant plusieurs agents pathogènes, principalement l’herpèsvirus félin et le calicivirus, parfois associés à des bactéries comme Chlamydia ou Bordetella.
Le coryza touche particulièrement les chatons, les chats non vaccinés et ceux vivant en collectivité comme les refuges ou les chatteries. Les symptômes caractéristiques incluent :
- Des éternuements répétés
- Des écoulements nasaux et oculaires
- De la fièvre
- Une perte d’appétit
Bien que généralement bénin chez les chats adultes en bonne santé, le coryza peut devenir grave chez les animaux fragiles et entraîner des complications respiratoires sévères.
Cette maladie nécessite une prise en charge vétérinaire appropriée et peut engendrer des coûts de traitement significatifs, justifiant l’intérêt d’une couverture d’assurance santé pour protéger efficacement son compagnon félin.


Otite
L’otite chez le chat est une inflammation du conduit auditif, souvent douloureuse et inconfortable pour l’animal. Elle peut être causée par des parasites comme les acariens, des bactéries, des levures, ou encore des allergies et des corps étrangers. Les symptômes les plus courants incluent :
- Des démangeaisons
- Des secousses de la tête
- Un grattage fréquent des oreilles
- Des rougeurs
- Des écoulements
- Une mauvaise odeur
Si elle n’est pas traitée rapidement, l’otite peut s’aggraver et entraîner des complications, comme une perte d’audition ou des infections plus profondes. Le diagnostic repose sur un examen vétérinaire, parfois complété par des prélèvements pour identifier l’origine de l’infection.
Le traitement dépend de la cause et peut inclure des nettoyages auriculaires, des médicaments antiparasitaires, antibiotiques ou antifongiques. Il est essentiel de ne jamais utiliser de produits non prescrits par un vétérinaire, car certains peuvent être toxiques pour le chat.
Une bonne hygiène des oreilles et une surveillance régulière permettent de prévenir l’apparition des otites et de garantir le bien-être du chat.
Diarrhée
La diarrhée chez le chat se manifeste par des selles molles à liquides, émises plus fréquemment que d’habitude. Ce trouble digestif peut avoir de multiples origines :
- Un changement brutal d’alimentation
- Une intolérance ou allergie alimentaire
- La consommation d’aliments avariés
- Une infection (bactérienne, virale ou parasitaire)
- Le stress
- L’ingestion de substances toxiques
Chez le chaton, les parasites intestinaux sont une cause fréquente, tandis que chez l’adulte, des maladies chroniques ou des troubles du foie, du pancréas ou de la thyroïde peuvent être en cause. Les symptômes associés incluent parfois :
- Des vomissements
- Une perte d’appétit
- De la fatigue
- De la fièvre
- Du sang dans les selles
- Une déshydratation
La diarrhée aiguë, souvent bénigne, peut disparaître spontanément après une courte diète de 24 heures, avec de l’eau toujours à disposition. Cependant, si l’état général du chat se détériore (abattement, refus de s’alimenter, vomissements répétés), il est essentiel de consulter rapidement un vétérinaire.
Pour prévenir la diarrhée, il est recommandé d’assurer une alimentation de qualité, de procéder à une transition alimentaire progressive, de vermifuger régulièrement et de limiter les sources de stress. Une bonne hygiène de vie contribue ainsi à la santé digestive du chat.


Vomissements
Les vomissements chez le chat sont un symptôme fréquent, pouvant aller d’un simple trouble passager à un signe de maladie plus grave. Parmi les causes les plus courantes figurent :
- L’ingestion trop rapide de nourriture
- La formation de boules de poils lors du toilettage
- Un changement brutal d’alimentation
- Une intolérance ou allergie alimentaire
Le chat peut également vomir après avoir ingéré une substance toxique, un corps étranger, ou en cas d’infection bactérienne, virale ou parasitaire. D’autres affections, comme la gastrite, l’insuffisance rénale, les maladies du foie, du pancréas ou de la thyroïde, peuvent aussi provoquer des vomissements chroniques.
Les symptômes associés incluent parfois une perte d’appétit, de la léthargie, de la diarrhée ou une déshydratation. Si les vomissements sont isolés et que le chat garde un bon état général, il est conseillé de surveiller et d’adapter l’alimentation.
En revanche, des vomissements répétés, accompagnés d’autres signes inquiétants, nécessitent une consultation vétérinaire rapide. Pour prévenir ce trouble, il est recommandé d’assurer une alimentation adaptée, de favoriser une bonne hygiène et de limiter le stress.
Conjonctivite
La conjonctivite chez le chat est une inflammation de la conjonctive, la muqueuse qui recouvre l’intérieur des paupières et une partie de l’œil. Cette affection fréquente peut toucher un ou les deux yeux et se manifeste par :
- Des rougeurs
- Un gonflement de la conjonctive
- Des écoulements clairs, jaunâtres ou verdâtres
- Une gêne oculaire qui pousse souvent le chat à se frotter les yeux
Les causes sont variées : infections virales ou bactériennes (souvent contagieuses entre chats), allergies, présence d’un corps étranger, ou traumatisme. Dans certains cas, la conjonctivite accompagne d’autres symptômes comme des éternuements, une toux ou une baisse d’appétit, surtout lors de coryza.
Il est important de consulter rapidement un vétérinaire dès l’apparition des premiers signes, car une conjonctivite non traitée peut entraîner des complications graves comme un ulcère cornéen ou une atteinte de la vision.
Le traitement dépend de la cause et repose généralement sur l’administration de collyres, de pommades spécifiques, voire d’un traitement oral. Il est également conseillé d’éviter que le chat ne se gratte les yeux pour limiter les lésions.


Dermatite
La dermatite chez le chat est une inflammation de la peau qui peut toucher des animaux de tout âge et de toute race. Les causes sont multiples :
- Piqûres de puces (la cause la plus fréquente)
- Allergies alimentaires
- Réactions à des allergènes environnementaux (acariens, pollens)
- Contact avec certains matériaux
- Infections bactériennes ou fongiques
- Déséquilibres hormonaux
Les symptômes typiques incluent des démangeaisons intenses, un léchage ou un grattage excessif, la perte de poils, l’apparition de croûtes, de rougeurs, de lésions cutanées, voire de pustules ou de plaques épaissies. Les lésions se localisent souvent sur la tête, le cou, le dos, l’abdomen ou les pattes.
Le chat peut également se mordiller ou s’arracher les poils, aggravant ainsi les lésions. Le diagnostic repose sur un examen vétérinaire, parfois complété par des analyses (grattage cutané, tests allergiques, régime d’éviction).
Le traitement dépend de la cause : antiparasitaires, modification de l’alimentation, antihistaminiques ou corticoïdes pour soulager les démangeaisons, soins locaux pour favoriser la cicatrisation. Il est essentiel de traiter rapidement pour éviter les surinfections et améliorer le confort du chat.
Une bonne hygiène de vie et la prévention des infestations parasitaires sont recommandées pour limiter les récidives.
Cystite
La cystite chez le chat est une inflammation de la vessie, fréquente et potentiellement douloureuse. Elle peut toucher les chats de tout âge et se manifeste par :
- Des allers-retours répétés à la litière
- Des difficultés à uriner (dysurie)
- L’émission de petites quantités d’urine, parfois accompagnées de sang (hématurie)
- Un léchage excessif des parties génitales
Le chat peut également uriner en dehors de sa litière, montrer des signes d’agitation ou d’inconfort, et dans les cas graves, présenter une perte d’appétit ou un abattement.
Les causes sont variées : présence de calculs urinaires, infections bactériennes, tumeurs, malformations, traumatismes, ou encore stress (cystite idiopathique, très fréquente chez le chat). Les chats mâles, stérilisés, en surpoids ou vivant en intérieur sont plus à risque.
Le diagnostic repose sur un examen vétérinaire, souvent complété par une analyse d’urine, une échographie ou une radiographie pour en déterminer la cause. Le traitement dépend de l’origine : il peut inclure des anti-inflammatoires, des antidouleurs, des antibiotiques, une alimentation spécifique ou des mesures pour réduire le stress.
En cas d’obstruction urinaire, une intervention d’urgence est nécessaire. Une bonne hydratation, une alimentation adaptée et un environnement apaisant contribuent à prévenir les récidives et à préserver la santé urinaire du chat.


Cryptorchidie
La cryptorchidie chez le chat est une anomalie congénitale caractérisée par l’absence de descente d’un ou des deux testicules dans le scrotum après la naissance.
Normalement, les testicules migrent dans les bourses durant les premières semaines de vie, mais chez certains chats, ils restent bloqués dans l’abdomen ou au niveau de l’aine.
Cette affection touche principalement les mâles et peut être unilatérale (un seul testicule retenu) ou bilatérale (les deux testicules non descendus), cette dernière étant plus rare et parfois associée à une stérilité. La cryptorchidie est souvent d’origine génétique et il est déconseillé de faire reproduire les chats atteints.
Les symptômes sont discrets, le signe principal étant l’absence d’un ou des deux testicules dans le scrotum lors de la palpation. Le diagnostic est confirmé par un examen vétérinaire, parfois complété par une échographie pour localiser le testicule ectopique.
Les risques pour la santé sont importants : les testicules non descendus présentent un risque accru de tumeurs, de torsion testiculaire et de troubles hormonaux. Le traitement consiste en une castration chirurgicale, qui permet de retirer tous les testicules, même ceux restés dans l’abdomen.
Cette intervention prévient les complications et garantit le bien-être du chat. Une surveillance vétérinaire dès le plus jeune âge est recommandée pour détecter précocement cette anomalie.
Gastro-entérite
La gastro-entérite chez le chat est une inflammation de l’estomac et de l’intestin, fréquente et potentiellement sérieuse.
Elle se manifeste principalement par des vomissements et des diarrhées, souvent soudains, pouvant entraîner une déshydratation rapide, surtout chez les jeunes chats ou les animaux fragiles. D’autres symptômes peuvent apparaître :
- Perte d’appétit
- Abattement
- Douleurs abdominales
- Fièvre
- Amaigrissement
- Présence de sang dans les selles ou les vomissements
Les causes de la gastro-entérite sont variées : ingestion d’aliments avariés ou inadaptés, changement brutal d’alimentation, intoxication, infections virales (comme la panleucopénie féline), bactériennes ou parasitaires, allergies alimentaires, ingestion de corps étrangers ou stress.
Parfois, la maladie peut être secondaire à des troubles plus graves du pancréas, du foie ou des reins. Le traitement dépend de la gravité et de la cause. Il inclut généralement une mise à la diète de quelques heures à 24 heures, puis une réalimentation progressive avec une nourriture hautement digestible.
L’hydratation est primordiale ; en cas de déshydratation sévère, une perfusion peut être nécessaire. Des médicaments (anti-vomitifs, pansements digestifs, antiparasitaires, antibiotiques) peuvent être prescrits par le vétérinaire selon le diagnostic.
Il est essentiel de consulter rapidement en cas de symptômes persistants ou aggravés pour éviter les complications. La prévention repose sur une alimentation de qualité, des transitions alimentaires progressives, la vaccination et la vermifugation régulière.


Vaginite
La vaginite chez le chat est une inflammation du vagin, rare mais possible à tout âge, y compris chez les chattes prépubères.
Elle se manifeste principalement par des écoulements vulvaires, souvent blanchâtres, parfois accompagnés de croûtes autour de la vulve et d’un léchage excessif des parties génitales. Les causes sont variées :
- Irritation locale
- Infection bactérienne
- Retour de chaleur
- Saillies répétées
- Traumatisme uro-génital
- Présence de corps étranger
Chez la jeune chatte, la vaginite est souvent bénigne et guérit spontanément lors des premières chaleurs, mais des formes récidivantes peuvent survenir et entraîner une infertilité temporaire.
Le diagnostic vétérinaire est essentiel, car d’autres affections graves, comme la métrite ou le pyomètre, présentent des symptômes similaires mais nécessitent une prise en charge urgente.
Le traitement de la vaginite repose généralement sur des soins locaux avec des solutions antiseptiques et, si besoin, l’application d’une crème antibiotique. En cas d’infection bactérienne confirmée, un traitement antibiotique ciblé peut être prescrit.
La prévention passe par une bonne hygiène, une surveillance des écoulements et une consultation rapide en cas de symptômes persistants ou inhabituels.
Dermatite atopique
La dermatite atopique chez le chat est une maladie de peau chronique d’origine allergique, provoquée par une hypersensibilité à des allergènes environnementaux comme les acariens, pollens, ou squames, mais aussi parfois à des aliments.
Les chats prédisposés développent des symptômes tels que :
- Démangeaisons intenses
- Plaques rouges ou épaissies
- Perte de poils
- Croûtes
- Des lésions dues au grattage ou au léchage excessif
Les premiers signes apparaissent souvent avant l’âge de 3 ans et peuvent varier selon les saisons. Le diagnostic repose sur l’exclusion des autres causes de démangeaisons, comme les allergies alimentaires ou les parasites, car il n’existe pas de test fiable pour identifier précisément l’allergène chez le chat.
La dermatite atopique ne se guérit pas, mais son contrôle repose sur des traitements visant à soulager les symptômes : antiparasitaires, corticoïdes, ciclosporine, antihistaminiques, et parfois immunothérapie. Un régime d’éviction alimentaire peut être nécessaire en cas de suspicion d’allergie alimentaire.
L’hygiène de l’environnement et une alimentation adaptée sont également recommandées pour limiter les récidives et améliorer la qualité de vie du chat.


Teigne
La teigne chez le chat est une infection fongique très contagieuse qui touche la peau, les poils et parfois les griffes. Elle est causée par des champignons microscopiques, principalement Microsporum canis, et peut se transmettre à l’humain, ce qui en fait une zoonose à surveiller.
Les chats peuvent être porteurs asymptomatiques ou présenter des lésions cutanées circulaires sans poils, souvent sur la tête, le dos, les pattes ou la base des griffes. Ces zones dépilées s’accompagnent fréquemment de squames, de croûtes et parfois d’une peau plus foncée ou de pellicules, mais les démangeaisons sont généralement discrètes au début.
Les chatons, les chats à poils longs, immunodéprimés ou stressés sont plus à risque de développer des signes visibles. La contamination se fait par contact direct avec un animal infecté ou indirectement via l’environnement, car les spores fongiques résistent longtemps sur les objets.
En l’absence de traitement, la teigne peut s’étendre et favoriser des infections secondaires. Le diagnostic vétérinaire est nécessaire pour confirmer la maladie et mettre en place un traitement adapté, associant souvent antifongiques locaux et mesures d’hygiène strictes pour éviter la propagation à d’autres animaux et à l’entourage.
Vers intestinaux
Les vers intestinaux chez le chat sont des parasites fréquents, qu’il vive en intérieur ou en extérieur. Ils regroupent principalement les vers ronds (ascaris, ankylostomes) et les vers plats (ténias), qui se transmettent par l’ingestion de proies, de nourriture contaminée, de puces ou de contact avec des excréments.
L’infestation peut passer inaperçue, mais certains signes doivent alerter :
- Troubles digestifs (diarrhée, vomissements, ballonnements)
- Perte de poids malgré un appétit normal
- Pelage terne
- Fatigue
- Démangeaisons anales
- Présence de petits segments de vers autour de l’anus ou dans les selles
Chez le chaton, le ventre peut apparaître gonflé et le développement être ralenti. Le diagnostic repose sur l’observation des symptômes et l’analyse des selles par le vétérinaire.
Le traitement consiste en l’administration de vermifuges adaptés, sous forme de comprimés, pâte ou liquide, parfois à renouveler pour couvrir le cycle du parasite. La prévention repose sur une vermifugation régulière, une bonne hygiène de l’environnement et le contrôle des parasites externes.
Sans traitement, les vers peuvent entraîner des complications graves et certains sont transmissibles à l’humain, d’où l’importance d’une prise en charge rapide et adaptée.


Giardiose
La giardiose chez le chat est une infection intestinale due à un parasite microscopique appelé Giardia. Cette maladie touche particulièrement les jeunes chats, les animaux vivant en collectivité ou dans des environnements où l’hygiène est imparfaite.
La contamination se fait principalement par ingestion d’eau, de nourriture ou de surfaces souillées par des kystes du parasite, qui peuvent survivre longtemps dans l’environnement.
La giardiose est très contagieuse et constitue une zoonose, c’est-à-dire qu’elle peut se transmettre à l’humain, notamment aux personnes immunodéprimées ou aux jeunes enfants. Les symptômes les plus courants sont :
- Des diarrhées chroniques souvent liquides, verdâtres ou grisâtres, parfois accompagnées de mucus ou de sang
- Une perte d’appétit
- Des vomissements
- Un amaigrissement
- Une déshydratation
- Un pelage terne
Certains chats, surtout adultes, peuvent rester porteurs asymptomatiques tout en excrétant le parasite et en contaminant leur entourage. Le diagnostic repose sur l’analyse des selles sur plusieurs jours, car l’excrétion du parasite est intermittente.
Le traitement fait appel à des antiparasitaires spécifiques (comme le fenbendazole ou le métronidazole), associés à des mesures d’hygiène rigoureuses : nettoyage fréquent de l’environnement, désinfection des surfaces et lavage des mains après manipulation.
La prévention passe par une bonne hygiène, une alimentation de qualité et la surveillance des contacts entre animaux.
Gale
La gale chez le chat est une maladie de peau contagieuse provoquée par des acariens, principalement les sarcoptes. Ces parasites creusent l’épiderme, entraînant :
- De fortes démangeaisons
- Des grattages intenses
- Une perte de poils localisée
- Des rougeurs
- Des croûtes
- Des lésions cutanées
La gale peut toucher différentes parties du corps, mais la forme la plus fréquente est la gale auriculaire, caractérisée par un dépôt foncé dans les oreilles, des secousses de la tête et un grattage des oreilles.
Certains chats, notamment les plus fragiles ou immunodéprimés, sont plus à risque de développer des symptômes sévères. La gale est une zoonose, elle peut donc se transmettre à l’humain par contact direct. Le diagnostic repose sur un examen vétérinaire et des prélèvements cutanés pour identifier les acariens.
Le traitement comprend l’application de produits acaricides (pipettes, crèmes, comprimés) sur le chat et parfois sur les autres animaux du foyer, ainsi que des mesures d’hygiène strictes pour désinfecter l’environnement.
Une prise en charge rapide est essentielle pour éviter les complications et la propagation de la maladie à d’autres animaux ou à l’entourage.


Démodécie
La démodécie chez le chat est une maladie de peau rare, causée par des acariens microscopiques du genre Demodex.
Elle se manifeste principalement par une perte de poils localisée, souvent autour des yeux, des oreilles, du cou ou des membres, accompagnée de rougeurs, de squames, de croûtes, de pustules et parfois d’un épaississement de la peau.
Les démangeaisons sont variables selon l’espèce d’acarien en cause :
- Demodex cati provoque peu de prurit
- Demodex gatoi est plus prurigineux et contagieux
La forme localisée est généralement bénigne, mais la forme généralisée, plus grave, survient chez les chats immunodéprimés et peut s’étendre à tout le corps, voire provoquer des otites récurrentes. Le diagnostic repose sur un raclage cutané analysé au microscope.
Le traitement fait appel à des antiparasitaires acaricides (pommade, pipette ou injection), parfois associés à des antibiotiques en cas d’infection secondaire. La durée du traitement varie de quelques semaines à plusieurs mois, selon la gravité.
Il est essentiel de traiter tous les chats du foyer en cas de forme contagieuse et de rechercher une éventuelle maladie sous-jacente. Un suivi vétérinaire régulier est indispensable pour garantir la guérison et éviter les récidives.
Rhinite
La rhinite chez le chat est une inflammation des muqueuses du nez qui provoque :
- Des éternuements
- Un écoulement nasal
- Des difficultés respiratoires
Cette affection est fréquente et peut être causée par des infections virales ou bactériennes, des allergies ou des irritants présents dans l’environnement. Certains chats peuvent aussi présenter une conjonctivite associée.
Souvent bénigne, la rhinite peut toutefois devenir chronique ou compliquée, surtout chez les chats fragiles ou âgés. Sans traitement adapté, elle peut conduire à une gêne permanente et à des complications comme des infections secondaires.
La consultation vétérinaire est alors recommandée afin d’identifier l’origine et de proposer un traitement ciblé. Les frais vétérinaires associés au diagnostic et au suivi de la rhinite peuvent être partiellement ou totalement remboursés si le chat dispose d’une assurance santé adaptée.


Maladie parodontale
La maladie parodontale chez le chat est un trouble bucco-dentaire courant qui touche les dents et les gencives. Elle commence souvent par une accumulation de plaque dentaire et de tartre, entraînant une inflammation des gencives (gingivite).
Sans soins adaptés, la gingivite évolue vers la parodontite, une atteinte plus grave où les tissus de soutien des dents sont détruits. Les symptômes incluent :
- Une mauvaise haleine
- Des gencives rouges ou qui saignent
- De la douleur lors de la mastication
- Un excès de salive
- La perte de dents
Certains chats mangent moins ou préfèrent la nourriture molle. La maladie parodontale altère la qualité de vie de l’animal et peut engendrer des complications générales (atteinte du cœur, des reins).
Un nettoyage professionnel régulier chez le vétérinaire, associé à une bonne hygiène dentaire à domicile, est essentiel pour la prévention et le traitement de cette affection.
Kératite oculaire
La kératite oculaire chez le chat est une inflammation de la cornée, la membrane transparente située à l’avant de l’œil. Cette affection peut résulter :
- D’infections (notamment virales comme l’herpèsvirus félin)
- De traumatismes
- D’irritations
- De maladies immunitaires
Les principaux symptômes comprennent une rougeur de l’œil, un larmoiement excessif, une sensibilité à la lumière, des clignements fréquents et parfois un aspect trouble de la cornée.
Sans prise en charge, la kératite peut entraîner des douleurs importantes et une diminution de la vision, voire des lésions permanentes. Le traitement dépend de la cause : il peut inclure des collyres antibiotiques, antiviraux ou anti-inflammatoires, ainsi que des soins pour soulager la douleur.
Un suivi vétérinaire est indispensable pour éviter les complications. Les frais vétérinaires liés à cette maladie peuvent être partiellement pris en charge par une assurance santé animale adaptée.


Aérophagie
L’aérophagie chez le chat correspond à l’ingestion excessive d’air, qui peut entraîner des gargouillements abdominaux, un ballonnement et la production de gaz. Ce phénomène est souvent observé chez les chats qui mangent trop vite, prennent de grosses bouchées ou vivent des situations de stress.
L’air avalé se retrouve dans le tube digestif, où il peut provoquer un inconfort, des borborygmes et parfois des flatulences discrètes. L’aérophagie est parfois accentuée par une alimentation mal adaptée, une flore digestive déséquilibrée ou la consommation d’aliments difficiles à digérer.
En dehors de l’alimentation, des facteurs environnementaux ou un changement imprévu du régime alimentaire peuvent aggraver ce trouble. Les signes à surveiller sont :
- Un ventre gonflé
- Des bruits digestifs
- Une diminution de l’appétit
- Une modification des selles
Bien que souvent bénigne, l’aérophagie chronique peut masquer une affection digestive sous-jacente et nécessiter une consultation vétérinaire. Enfin, une assurance santé animale permet de limiter les frais liés aux examens et traitements associés à ce type de trouble digestif.
Incontinence urinaire
L’incontinence urinaire chez le chat correspond à une perte involontaire d’urine, quels que soient l’âge ou le sexe de l’animal. Ce trouble se manifeste par :
- Des fuites fréquentes
- Une humidité constante autour des parties génitales
- Des traces d’urine sur le pelage et les lieux de repos
Les causes sont variées : vieillissement, maladies neurologiques, infections urinaires, anomalies anatomiques ou conséquences d’une chirurgie. Cette affection peut entraîner des irritations cutanées, une odeur désagréable et une gêne au quotidien, voire du stress pour le chat et son propriétaire.
Le diagnostic nécessite souvent une consultation vétérinaire avec examens complémentaires (analyses d’urine, échographie, bilan sanguin) pour en déterminer l’origine. Le traitement dépend de la cause identifiée : médication spécifique, modification du mode de vie ou intervention chirurgicale.
Une assurance santé animale adaptée aide à limiter les frais vétérinaires liés à la prise en charge de l’incontinence urinaire chez le chat.


Constipation
La constipation chez le chat est un trouble digestif courant qui se caractérise par une difficulté ou une absence d’évacuation des selles. Elle touche plus fréquemment les chats âgés, déshydratés ou peu actifs, mais peut concerner tous les âges. Les principales causes incluent :
- Une alimentation pauvre en fibres
- Un manque d’hydratation
- La formation de boules de poils
- Le stress
- Certaines maladies sous-jacentes
Les symptômes à surveiller sont des efforts répétés pour déféquer, un abdomen tendu, des selles dures et sèches, voire une perte d’appétit ou de la léthargie. La constipation peut entraîner des complications graves comme le mégacôlon si elle n’est pas prise en charge rapidement.
Le traitement varie selon la cause et peut aller d’un simple changement alimentaire à des soins vétérinaires plus complexes. Souscrire à une assurance santé pour chat permet de couvrir les frais liés aux consultations, examens et traitements nécessaires.
Anémie
L’anémie chez le chat désigne une baisse anormale du nombre de globules rouges dans le sang, entraînant une mauvaise oxygénation des tissus. Ce trouble peut être causé par :
- Des pertes de sang (hémorragie, parasites)
- Une destruction excessive des globules rouges (maladies auto-immunes, infections)
- Une production insuffisante liée à des maladies chroniques, rénales ou nutritionnelles
Les signes les plus fréquents sont une fatigue inhabituelle, un essoufflement, une pâleur des gencives, une perte d’appétit et parfois un amaigrissement. Dans les cas graves, le chat peut présenter une faiblesse importante, des vertiges ou des troubles neurologiques.
Le diagnostic repose sur une prise de sang permettant d’identifier le type d’anémie et sa cause. Le traitement dépend de l’origine (supplémentation, transfusion, traitement de la maladie sous-jacente).
Les coûts liés peuvent rapidement devenir élevés, surtout en cas d’hospitalisation ou de soins prolongés. Une assurance santé pour chat permet de limiter ces frais et d’assurer une prise en charge rapide et adaptée.


Eczéma
L’eczéma chez le chat est une affection cutanée inflammatoire qui provoque des démangeaisons, des rougeurs, des croûtes et une perte de poils localisée. Il peut être aigu, avec des lésions soudaines et irritées, ou chronique, installé sur le long terme avec une peau épaissie et sèche. Les causes sont variées :
- Allergies alimentaires ou environnementales
- Piqûres de puces
- Stress
- Parasites
- Contact avec des substances irritantes
Le chat atteint se gratte, se lèche de façon excessive, et peut parfois se blesser, aggravant les lésions. Un diagnostic vétérinaire est essentiel pour identifier la cause et mettre en place un traitement adapté, qui peut inclure des antiparasitaires, des soins locaux, des corticoïdes ou un changement d’alimentation.
Dans certains cas, une consultation avec un vétérinaire dermatologue peut être nécessaire. Les frais peuvent vite grimper selon la complexité du cas, et avoir une assurance santé pour chat permet de couvrir une grande partie de ces dépenses.
Prurit
Le prurit chez le chat correspond à une sensation de démangeaison intense, poussant l’animal à se gratter, se lécher ou se mordiller de façon excessive. Cette affection cutanée, fréquente, peut avoir de multiples causes :
- Allergies alimentaires ou environnementales
- Piqûres de puces
- Infections parasitaires ou fongiques
- Troubles hormonaux ou même stress
Les principaux signes sont des zones de peau rouge, des plaies, une perte de poils localisée et parfois des croûtes ou des ulcères. Le chat peut aussi paraître nerveux ou se reposer moins bien en raison de l’inconfort.
Un diagnostic vétérinaire est important pour identifier la cause précise et adapter le traitement, qui peut inclure des antiparasitaires, des soins locaux, des anti-inflammatoires ou un changement d’alimentation.
Les dépenses liées au prurit peuvent être importantes, et souscrire une assurance santé pour chat permet de couvrir une grande partie des frais vétérinaires et d’assurer un suivi optimal.


Bronchite
La bronchite chez le chat est une inflammation des bronches qui provoque une toux persistante, parfois sèche ou accompagnée de sifflements, ainsi que des difficultés respiratoires. Elle peut être aiguë, souvent due à une infection virale ou bactérienne, ou chronique, comme dans le cas de l’asthme félin. Les causes peuvent inclure :
- Des allergènes
- De la fumée de cigarette
- Des irritants atmosphériques
- Des infections
Les signes les plus fréquents sont la toux régulière, une respiration rapide ou bruyante, des épisodes de gêne respiratoire et parfois une baisse d’activité ou d’appétit. La bronchite nécessite une consultation vétérinaire pour établir un diagnostic précis à l’aide d’auscultations, radiographies ou bilans sanguins.
Le traitement varie en fonction de la cause et peut inclure des anti-inflammatoires, des bronchodilatateurs ou des antibiotiques. Certaines formes chroniques exigent un suivi à long terme. Une assurance santé pour chat permet de prendre en charge les frais liés aux soins et examens nécessaires.
Trachéite
La trachéite chez le chat est une inflammation de la trachée qui provoque une toux sèche, souvent quinteuse, des difficultés respiratoires et parfois une voix modifiée ou des bruits anormaux lors de la respiration. Elle peut être causée par :
- Des agents infectieux (virus, bactéries)
- Des irritants comme la fumée, la poussière
- Des changements brusques de température
Certains chats développent la trachéite suite à une exposition à des allergènes ou à un environnement stressant. Les symptômes s’accompagnent parfois d’une fatigue, d’une légère fièvre, d’un manque d’appétit ou d’écoulements nasaux dans les formes d’origine virale.
Un diagnostic vétérinaire est indispensable pour distinguer la trachéite d’autres affections respiratoires et mettre en place le traitement adapté : antitussifs, anti-inflammatoires, antibiotiques ou soins de soutien selon la cause.
Les frais vétérinaires peuvent rapidement augmenter et une assurance santé pour chat permet de couvrir en partie les dépenses liées aux soins et aux examens.


Alopécie
L’alopécie chez le chat désigne une perte de poils anormale, pouvant toucher une zone limitée ou s’étendre sur tout le corps. Cette affection est fréquente et peut avoir de multiples origines :
- Infections parasitaires (puces, teigne)
- Allergies alimentaires ou environnementales
- Maladies hormonales
- Stress ou troubles comportementaux
Les chats atteints présentent souvent des zones de peau nue, parfois rouges ou irritées, et peuvent se gratter ou se lécher de façon excessive. Selon la cause, l’alopécie peut s’accompagner de démangeaisons, de croûtes ou d’autres lésions cutanées.
Un diagnostic vétérinaire est nécessaire pour identifier l’origine et définir un traitement adapté, qui peut inclure des soins antiparasitaires, des médicaments, un changement d’alimentation ou un accompagnement comportemental.
Les frais liés à la prise en charge de l’alopécie peuvent vite augmenter, d’où l’intérêt de souscrire une assurance santé pour chat afin de couvrir une partie des coûts et d’assurer le bien-être de l’animal.
Mégaoesophage
Le mégaoesophage chez le chat correspond à une dilatation anormale de l’œsophage qui perd sa capacité à propulser efficacement les aliments vers l’estomac.
Cette pathologie résulte d’un dysfonctionnement des contractions musculaires œsophagiennes, empêchant le transit normal des aliments et des liquides. Les chats atteints présentent :
- Des régurgitations fréquentes, souvent quelques minutes après les repas
- Une salivation excessive
- Des difficultés à déglutir
Cette accumulation d’aliments dans l’œsophage dilaté peut provoquer une perte de poids progressive et des complications respiratoires graves si les aliments régurgités sont inhalés. Le mégaoesophage peut être congénital chez les jeunes chats ou acquis suite à diverses pathologies comme des troubles neurologiques, des inflammations œsophagiennes ou des obstructions.
Le diagnostic repose sur des radiographies avec produit de contraste qui révèlent la dilatation caractéristique de l’œsophage. Le traitement implique généralement une prise en charge nutritionnelle adaptée avec des repas fréquents en position verticale, parfois complétée par des médicaments favorisant la motricité œsophagienne.
Cette pathologie chronique nécessite un suivi vétérinaire régulier et des adaptations alimentaires à vie, engendrant des coûts significatifs qui justifient pleinement l’intérêt d’une assurance santé pour votre félin.


Reverse sneezing
Le reverse sneezing, également appelé éternuement inversé, est un phénomène respiratoire spécifique chez le chat qui se caractérise par une inspiration forcée et rapide d’air à travers le nez, contrairement à l’éternuement normal où l’air est expulsé.
Ce réflexe involontaire survient lorsque le palais mou se contracte et spasme, rétrécissant temporairement la trachée et empêchant une respiration normale. Durant un épisode, le chat adopte une posture caractéristique : il reste immobile, étend son cou vers l’avant, et produit des bruits de ronflement ou de grognement inquiétants qui peuvent durer jusqu’à une minute.
Cette réaction défensive vise à éliminer un irritant situé dans la cavité nasale ou au niveau du pharynx. Les causes incluent :
- Les allergènes comme le pollen ou la poussière
- Les corps étrangers
- Les parfums
- La fumée
- Les polypes nasaux
- L’excitation excessive
Bien que spectaculaire et préoccupant pour le propriétaire, le reverse sneezing est généralement bénin et se résout spontanément.
Cependant, des épisodes fréquents ou chroniques peuvent nécessiter une consultation vétérinaire pour identifier et traiter une cause sous-jacente, ce qui peut engendrer des frais de diagnostic et de traitement justifiant une couverture d’assurance santé adaptée.
Folliculite
La folliculite chez le chat est une inflammation des follicules pileux qui se manifeste par l’apparition de petites pustules, de croûtes et de zones d’alopécie localisées sur différentes parties du corps.
Cette affection dermatologique résulte généralement d’infections bactériennes, souvent secondaires à des traumatismes cutanés causés par :
- Le grattage excessif
- Les piqûres de parasites
- Des allergies sous-jacentes
Les zones les plus fréquemment touchées incluent le menton, le dos, la base de la queue et l’abdomen. Les chats atteints présentent des démangeaisons intenses, des lésions en relief semblables à de petits boutons, parfois accompagnées de croûtes jaunâtres et d’une odeur désagréable.
Les causes prédisposantes comprennent les dermatites allergiques, l’acné féline, les infestations de puces, le stress ou un système immunitaire affaibli. Le diagnostic nécessite souvent des examens complémentaires comme des prélèvements cutanés pour identifier les bactéries responsables et tester leur sensibilité aux antibiotiques.
Le traitement combine généralement des antibiotiques locaux ou systémiques, des shampoings antiseptiques et la prise en charge des causes sous-jacentes.
Cette pathologie chronique peut nécessiter plusieurs semaines de traitement avec un suivi vétérinaire régulier, générant des coûts significatifs qui justifient l’intérêt d’une assurance santé pour votre félin.


Polyphagie
La polyphagie chez le chat se caractérise par une augmentation anormale de l’appétit et de la consommation alimentaire, souvent accompagnée d’une sensation constante de faim insatiable.
Ce trouble comportemental peut résulter de diverses causes physiologiques ou pathologiques qui perturbent les mécanismes normaux de régulation de la satiété. Les principales origines incluent :
- Les troubles endocriniens comme l’hyperthyroïdie ou le diabète sucré
- Les parasitoses intestinales qui augmentent les besoins nutritionnels
- Les inflammations chroniques de l’intestin
- Certains médicaments comme les corticostéroïdes
La polyphagie peut également avoir des causes comportementales liées au stress, à l’ennui ou à des changements environnementaux.
Les chats atteints mangent avec voracité, mendient constamment de la nourriture et peuvent présenter paradoxalement une perte de poids malgré l’augmentation de l’apport alimentaire, particulièrement en cas de pathologie sous-jacente.
Le diagnostic nécessite des examens vétérinaires approfondis incluant analyses sanguines, examens coproscopiques et parfois imagerie médicale pour identifier la cause primaire.
Le traitement varie selon l’origine identifiée et peut nécessiter une prise en charge médicale prolongée avec des contrôles réguliers, générant des coûts vétérinaires importants qui justifient la souscription d’une assurance santé adaptée pour votre félin.
Pneumonie
La pneumonie chez le chat est une inflammation des poumons qui affecte les alvéoles pulmonaires et peut compromettre gravement les échanges gazeux nécessaires à la respiration.
Cette pathologie respiratoire grave résulte généralement d’infections bactériennes, virales ou fongiques, mais peut aussi découler d’aspirations de corps étrangers, de reflux gastrique ou de réactions allergiques sévères. Les chats atteints présentent des symptômes respiratoires caractéristiques :
- Respiration rapide et laborieuse
- Toux persistante parfois productive
- Fièvre
- Léthargie
- Perte d’appétit
Dans les cas sévères, une cyanose des muqueuses et une détresse respiratoire nécessitent une prise en charge d’urgence. Le diagnostic repose sur l’auscultation pulmonaire, les radiographies thoraciques qui révèlent des zones d’opacité pulmonaire, et parfois des analyses de sang pour identifier l’agent infectieux.
Le traitement combine antibiothérapie ciblée, anti-inflammatoires, oxygénothérapie et soins de soutien en milieu hospitalier pour les cas graves.
Cette pathologie nécessite souvent une hospitalisation prolongée avec surveillance intensive, des examens de contrôle répétés et un suivi vétérinaire rigoureux pendant plusieurs semaines.
Les coûts de prise en charge peuvent rapidement devenir considérables, particulièrement en cas de complications ou de résistance aux traitements, justifiant pleinement l’intérêt d’une assurance santé pour couvrir ces frais vétérinaires importants et permettre une prise en charge optimale sans contrainte financière.


Polydipsie
La polydipsie chez le chat correspond à une augmentation anormale de la soif et de la consommation d’eau, généralement définie par un apport hydrique dépassant 100ml par kilogramme de poids corporel par jour.
Ce symptôme clinique peut révéler diverses pathologies sous-jacentes graves et nécessite une évaluation vétérinaire approfondie. Les principales causes incluent :
- L’insuffisance rénale chronique
- Le diabète sucré
- L’hyperthyroïdie
- L’insuffisance hépatique
- Certaines infections urinaires
La polydipsie s’accompagne souvent de polyurie, une production excessive d’urine, créant un cercle vicieux où le chat compense ses pertes hydriques en buvant davantage.
Les propriétaires observent que leur chat passe plus de temps près des points d’eau, vide rapidement ses gamelles, cherche des sources alternatives comme les robinets ou les toilettes, et produit des volumes d’urine anormalement importants.
Le diagnostic nécessite des examens vétérinaires complets incluant analyses sanguines et urinaires, tests de fonction rénale et hépatique, et parfois imagerie médicale.
Le traitement varie selon la pathologie identifiée et peut nécessiter une prise en charge médicale à vie avec des contrôles réguliers, des régimes alimentaires spécialisés et des médicaments coûteux.
Polyurie
La polyurie chez le chat se définit par une production excessive d’urine qui dépasse 50ml par kilogramme de poids corporel par jour, souvent accompagnée d’une augmentation compensatoire de la soif appelée polydipsie.
Ce symptôme clinique majeur peut révéler des pathologies systémiques graves qui altèrent la capacité des reins à concentrer l’urine normalement. Les principales causes incluent :
- L’insuffisance rénale chronique
- Le diabète sucré où l’excès de glucose dans le sang entraîne une diurèse osmotique
- L’hyperthyroïdie qui accélère le métabolisme
- L’administration de certains médicaments comme les diurétiques ou les corticostéroïdes
Les propriétaires remarquent que la litière se souille plus rapidement et nécessite des changements fréquents, que leur chat urine en dehors de sa caisse habituelle, et peut présenter des accidents dans la maison.
Cette production urinaire excessive peut rapidement conduire à la déshydratation si l’apport hydrique n’est pas suffisant. Le diagnostic nécessite des examens vétérinaires spécialisés incluant analyses d’urine complètes, tests de densité urinaire, bilans sanguins approfondis et parfois échographies rénales.
Le traitement varie selon la pathologie sous-jacente identifiée et peut nécessiter une prise en charge médicale complexe à vie avec surveillances régulières, médicaments spécialisés et régimes thérapeutiques.


Kyste
Le kyste chez le chat est une cavité remplie de liquide ou de matière semi-solide qui se forme sous la peau ou dans un organe interne, le plus souvent sur les reins, le foie ou les glandes sébacées.
Bien que souvent bénin et indolore, un kyste peut grossir, s’infecter ou comprimer les tissus voisins, provoquant douleur, boiterie ou altération de la fonction de l’organe touché. Les propriétaires remarquent généralement une masse ronde, souple et mobile, ou bien des signes plus discrets comme :
- Une perte d’appétit
- Une soif accrue
- Des troubles urinaires selon la localisation
Le diagnostic repose sur la palpation vétérinaire complétée par une échographie ou une ponction à l’aiguille fine pour analyser le contenu et écarter une tumeur. Le traitement varie :
- Simple surveillance pour les petites lésions stables
- Drainage ou exérèse chirurgicale lorsqu’elles s’infectent, grossissent ou gênent le chat
- Ablation partielle d’organe pour les kystes rénaux volumineux
Entre les consultations, l’imagerie, l’analyse cytologique et l’intervention, la facture peut rapidement dépasser 300 €, sans compter les médicaments post-opératoires. Souscrire une assurance santé permet donc d’alléger ces coûts et d’assurer une prise en charge rapide et complète.
Fièvre
La fièvre chez le chat se définit par une température corporelle supérieure à 39,2 °C et représente un signal d’alarme que le corps combat une infection ou une inflammation. Un félin fébrile paraît abattu, refuse parfois de manger, recherche la fraîcheur, présente un pelage hérissé et peut respirer plus vite.
Les causes vont d’un simple virus respiratoire à une morsure infectée, une maladie immunitaire ou un coup de chaleur. La seule façon fiable de confirmer la fièvre est d’utiliser un thermomètre adapté, car le toucher des oreilles ou du museau reste trompeur.
En clinique, le vétérinaire procède à un examen complet, des analyses sanguines et, si besoin, des radiographies pour identifier l’origine. Le traitement vise la cause :
- Antibiotiques
- Antipyrétiques
- Perfusion pour réhydrater
- Parfois hospitalisation sous surveillance
Entre consultation, bilan et médicaments, la facture peut rapidement dépasser 150 €, et grimpe davantage si un séjour en soins intensifs est nécessaire. Disposer d’une assurance santé pour votre chat permet de faire face sereinement à ces dépenses imprévues et de lui offrir les meilleurs soins dès les premiers symptômes.


Glandes anales
Les glandes anales du chat, également appelées sacs anaux, sont deux petites poches situées de chaque côté de l’anus qui sécrètent un liquide odorant utilisé pour le marquage territorial et la communication olfactive entre félins.
Ces glandes peuvent se boucher, s’infecter ou s’enflammer, provoquant alors un inconfort significatif pour l’animal. Un chat souffrant de problèmes de glandes anales :
- Se lèche ou se mordille fréquemment la région périnéale
- Traîne son arrière-train sur le sol
- Adopte une position voûtée ou montre des difficultés à déféquer
L’accumulation de sécrétions peut former un abcès douloureux, reconnaissable par un gonflement unilatéral près de l’anus, parfois accompagné d’un écoulement purulent et malodorant.
Les causes incluent l’obésité qui empêche l’évacuation naturelle, des selles trop molles, des allergies alimentaires ou des infections bactériennes. Le traitement nécessite généralement une vidange manuelle des glandes par le vétérinaire, parfois sous sédation, complétée par des antibiotiques en cas d’infection.
Les cas récidivants peuvent requérir une ablation chirurgicale des glandes anales.
Glande nictitante
La glande nictitante, également appelée troisième paupière ou membrane nictitante, est une structure protectrice semi-transparente située dans l’angle interne de l’œil du chat, normalement invisible lorsqu’elle est rétractée.
Cette membrane peut devenir visible et proéminer de manière anormale lors d’inflammations, d’infections, de traumatismes oculaires ou de maladies systémiques, créant une apparence inquiétante pour le propriétaire. Une glande nictitante apparente se manifeste par un voile rosâtre ou blanchâtre qui recouvre partiellement l’œil, souvent accompagné :
- De larmoiements
- De clignements excessifs
- De rougeurs
- D’écoulements oculaires
Les causes incluent les conjonctivites, les corps étrangers dans l’œil, les allergies, les infections virales comme le coryza, ou encore le syndrome de Horner qui affecte l’innervation oculaire. Dans certains cas, la prolapsus peut être bilatéral et révéler une maladie générale ou un stress important.
Le diagnostic nécessite un examen ophtalmologique approfondi avec éventuellement des tests de coloration cornéenne, des prélèvements ou une recherche de corps étrangers. Le traitement varie selon la cause : collyres antibiotiques, anti-inflammatoires, chirurgie en cas de prolapsus permanent ou de masses associées.


Voile du palais
Le voile du palais, ou palais mou, peut être le siège de plusieurs affections chez le chat, notamment un allongement anormal chez certaines races brachycéphales, une fente palatine congénitale ou encore une inflammation consécutive à une infection respiratoire.
Ces anomalies perturbent le passage normal de l’air et des aliments, entraînant :
- Ronflements sonores
- Respiration difficile
- Toux ou régurgitations de nourriture par le nez
Les chatons porteurs d’une fente palatine ont souvent du mal à téter et présentent un retard de croissance, tandis qu’un voile du palais trop long provoque des efforts respiratoires marqués, surtout lors de l’activité ou par temps chaud.
Le diagnostic repose sur un examen buccal complet, parfois complété par une endoscopie ou des radiographies du crâne sous anesthésie légère. Le traitement varie :
- Antibiotiques et anti-inflammatoires pour les formes infectieuses
- Chirurgie de raccourcissement ou de reconstruction pour les fentes et les voiles allongés
Kyste sébacé
Le kyste sébacé chez le chat est une tumeur bénigne qui se forme au niveau des glandes sébacées situées dans les follicules pileux, particulièrement sur la tête, le cou, le dos et la base de la queue.
Cette petite masse ronde, molle et lisse au toucher, contient un liquide jaunâtre et résulte d’une obstruction des glandes empêchant l’évacuation normale du sébum. Plus fréquent chez les chats âgés, ce kyste se manifeste sous forme de nodule mobile sous la peau, généralement indolore et asymptomatique.
Dans la plupart des cas, le kyste sébacé ne nécessite qu’une surveillance, le chat pouvant parfaitement vivre avec cette affection bénigne. Cependant, des complications peuvent survenir si le kyste s’ouvre, s’infecte ou devient volumineux, provoquant alors :
- Rougeurs
- Suintements
- Mauvaises odeurs
- Grattage excessif
Le diagnostic repose sur un examen clinique et parfois une cytologie par aspiration à l’aiguille pour écarter toute tumeur maligne. Le traitement varie de la simple observation à l’ablation chirurgicale sous anesthésie générale lorsque le kyste gêne l’animal ou s’infecte.


Maladie de croissance osseuse
La maladie de croissance osseuse chez le chat, incluant la dysplasie de la hanche, l’ostéodystrophie hypertrophique et les déformations des membres, affecte principalement les chatons et jeunes chats durant leur développement squelettique.
Ces pathologies résultent d’un déséquilibre nutritionnel, d’une prédisposition génétique, d’un traumatisme ou d’une croissance trop rapide chez certaines races de grande taille. Les symptômes caractéristiques incluent :
- Une boiterie intermittente ou permanente
- Des difficultés à se lever
- Une démarche raide
- Des gonflements articulaires
- Une réticence à jouer ou sauter
Les chatons atteints peuvent présenter des déformations visibles des membres, un retard de croissance ou une position anormale des pattes.
Le diagnostic nécessite un examen orthopédique approfondi complété par des radiographies qui révèlent les anomalies osseuses, les déformations articulaires ou les troubles de minéralisation.
Le traitement varie selon la gravité et peut inclure une modification du régime alimentaire pour corriger les déséquilibres nutritionnels, des anti-inflammatoires pour soulager la douleur, de la physiothérapie ou dans les cas sévères, une chirurgie orthopédique correctrice.
Un suivi vétérinaire régulier est essentiel pour surveiller l’évolution et adapter le traitement durant la période de croissance.
En savoir plus sur la maladie de croissance osseuse chez le chat
Lipome
Le lipome chez le chat est une tumeur bénigne constituée de cellules graisseuses qui se développe lentement sous la peau, le plus souvent sur le thorax, l’abdomen ou les membres. La masse se présente comme une boule souple, bien délimitée, non douloureuse et mobile au toucher.
Bien que ce type de tumeur reste généralement inoffensif, sa taille peut atteindre plusieurs centimètres et gêner la marche ou les mouvements si elle se situe près d’une articulation.
Le diagnostic repose d’abord sur la palpation clinique, puis sur une cytoponction : le vétérinaire aspire quelques cellules avec une aiguille fine et les observe au microscope pour confirmer la nature graisseuse et exclure une tumeur maligne.
Dans certains cas, une échographie peut être réalisée pour évaluer la profondeur ou la vascularisation de la masse.
La plupart des lipomes sont simplement surveillés et mesurés régulièrement, mais une excision chirurgicale est recommandée si la tumeur grossit rapidement, change d’aspect ou provoque une gêne fonctionnelle. Un suivi vétérinaire régulier permet de détecter toute évolution et de garantir le bien-être de l’animal.


Sinusite
La sinusite chez le chat correspond à l’inflammation des cavités sinusales situées autour du nez, souvent consécutive à une infection virale ou bactérienne des voies respiratoires supérieures. Les chats touchés présentent :
- Un nez bouché
- Des éternuements fréquents
- Un écoulement nasal épais pouvant être purulent
- Des larmoiements
- Une mauvaise haleine
La voix peut devenir nasillarde et le chat semble fatigué, moins enclin à jouer ou à s’alimenter, car l’odorat réduit altère l’appétit. Les causes incluent :
- Le coryza
- Les polypes nasopharyngés
- Les champignons comme l’aspergillose
- Des corps étrangers retenus dans les conduits nasaux
Le diagnostic repose sur un examen clinique approfondi, complété au besoin par une rhinoscopie, des radiographies ou un scanner pour visualiser les sinus et identifier d’éventuelles masses ou proies végétales.
Le traitement combine généralement des antibiotiques ou des antifongiques ciblés, des anti-inflammatoires pour réduire l’œdème et des nébulisations chaudes afin de fluidifier les sécrétions.
Une bonne humidification de l’air ambiant et l’hygiène régulière des narines avec une solution saline favorisent la guérison et améliorent le confort respiratoire du chat.
Dysurie
La dysurie chez le chat désigne toute difficulté ou douleur à uriner ; elle se manifeste par des efforts prolongés dans la litière, des miaulements plaintifs, l’émission de quelques gouttes teintées de sang ou des accidents urinaires inhabituels dans la maison.
Les causes vont de la simple cystite idiopathique aux infections bactériennes, en passant par la présence de cristaux ou de calculs qui peuvent bloquer l’urètre, surtout chez les mâles. Un chat dysurique :
- Se lèche fréquemment la zone génitale
- Perd l’appétit
- Peut rapidement tomber en état de détresse si l’obstruction devient complète
Le vétérinaire confirme le diagnostic grâce à un examen clinique, une analyse d’urine, parfois une échographie ou une radiographie pour visualiser les calculs.
Le traitement dépend de l’origine : antidouleurs et anti-inflammatoires pour les cystites, antibiotiques en cas d’infection, régime alimentaire spécifique pour dissoudre les cristaux, ou sondage et hospitalisation d’urgence lorsque l’urètre est bouché ; une chirurgie peut être nécessaire si les récidives sont nombreuses.
Entre consultation, examens, éventuelle hospitalisation et alimentation thérapeutique, la facture grimpe vite, d’où l’intérêt de disposer d’une assurance santé féline qui rembourse une large part de ces frais imprévus.


Saignement de nez
Le saignement de nez chez le chat, médicalement appelé épistaxis, est un symptôme préoccupant qui indique une hémorragie des cavités nasales. Il peut être unilatéral (une seule narine) ou bilatéral et possède plusieurs origines possibles. Les causes les plus fréquentes incluent :
- Les traumatismes lors de bagarres ou d’accidents
- La présence d’un corps étranger coincé dans les narines comme des épillets ou débris végétaux
- Les infections des voies respiratoires supérieures
- Les intoxications par anticoagulants contenus dans les mort-aux-rats
Des causes plus graves peuvent également être en cause : tumeurs nasales, troubles de la coagulation, hypertension artérielle, ou certaines maladies systémiques.
Face à un saignement nasal félin, il faut d’abord garder l’animal calme pour réduire sa pression sanguine et ralentir l’hémorragie. L’application délicate d’une compresse froide sur l’arête du nez peut aider à la vasoconstriction.
Il ne faut jamais introduire de coton dans les narines car cela provoque des éternuements empêchant la coagulation. Une consultation vétérinaire rapide est indispensable pour identifier la cause sous-jacente et mettre en place un traitement approprié, même si le saignement semble s’arrêter spontanément.
Laryngite
La laryngite chez le chat est une inflammation du larynx, aussi appelée boîte vocale, qui affecte cette structure essentielle pour la respiration, la déglutition et la vocalisation.
Cette affection se manifeste principalement par une modification caractéristique de la voix de l’animal : miaulements rauques, faibles ou totalement inaudibles. Le chat peut littéralement perdre sa voix et devenir plus silencieux qu’à l’habitude. Les symptômes associés incluent :
- Une toux sèche et forte
- Des difficultés à avaler
- Une respiration bruyante
- Un état d’abattement général
L’inflammation irrite particulièrement le larynx, rendant cet organe très sensible. Les causes de la laryngite féline sont variées. Les infections virales ou bactériennes représentent les origines les plus fréquentes, notamment le calicivirus félin et l’herpèsvirus félin. D’autres facteurs peuvent être responsables :
- Inhalation d’irritants comme la fumée ou des produits chimiques
- Présence d’un corps étranger dans la gorge
- Réactions allergiques
- Traumatismes du larynx
- Miaulements excessifs
- Tumeurs laryngées
Le traitement dépend de la cause identifiée et peut inclure antibiotiques, soins de soutien, retrait de corps étrangers ou antihistaminiques. Une consultation vétérinaire rapide est indispensable pour établir un diagnostic précis et mettre en place le traitement approprié.


Dysphagie
La dysphagie chez le chat correspond à des difficultés ou des douleurs à avaler, ce qui peut gêner la prise de nourriture et entraîner des troubles comme la régurgitation, la toux, la salivation excessive ou la perte de poids. Plusieurs causes existent :
- Maladies de la bouche
- Présence d’un corps étranger
- Tumeurs
- Traumatismes
- Troubles neurologiques
- Malformations congénitales
Un chat concerné peut hésiter à manger, s’arrêter soudainement, réaliser des mouvements inhabituels avec la tête ou tousser en avalant, voire vomir après avoir mangé. Selon la zone affectée (bouche, pharynx ou œsophage), les aliments solides ou liquides peuvent être concernés.
La dysphagie étant souvent le signe d’un problème sous-jacent, il est important de consulter un vétérinaire pour établir un diagnostic précis et mettre en place un traitement adapté. Sans prise en charge, le chat risque la dénutrition et une aggravation de son état général.
Ascaris
L’ascaridiose chez le chat est une maladie parasitaire due à des vers ronds appelés ascaris, notamment Toxocara cati.
Ces parasites vivent dans l’intestin et mesurent jusqu’à 10cm, ressemblant à des spaghettis. Les chatons y sont particulièrement sensibles, car la contamination peut se faire via le lait maternel, le contact avec des œufs présents dans l’environnement ou par l’ingestion de proies infectées.
La maladie passe souvent inaperçue chez l’adulte, mais chez le chaton, elle se manifeste par :
- Un retard de croissance
- Un ventre gonflé
- Des troubles digestifs (diarrhée, vomissements)
- Une perte de vitalité
- Un pelage terne
Une toux peut également survenir lors de la migration des larves vers les poumons. Parfois, on aperçoit les vers dans les selles ou les vomissures.
Le traitement repose sur l’administration régulière de vermifuges adaptés à l’âge et au poids du chat. Il est essentiel de respecter un calendrier préventif, d’autant que les ascaris sont très contagieux et peuvent aussi infecter les humains, surtout les enfants.
L’hygiène stricte est donc indispensable pour limiter la contamination environnementale et protéger les membres du foyer.

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