Maladies chroniques chat
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Les maladies chroniques chez le chat représentent des affections de longue durée qui évoluent progressivement et nécessitent une prise en charge médicale continue.
Ces pathologies, contrairement aux maladies aiguës, s’installent durablement dans l’organisme félin et accompagnent souvent l’animal tout au long de sa vie.
Parmi les plus fréquentes, on retrouve l’insuffisance rénale chronique, les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI), l’arthrite ou encore certaines maladies auto-immunes.
La particularité de ces affections réside dans leur caractère évolutif et leur besoin de traitements à long terme, souvent coûteux pour les propriétaires.
C’est précisément dans ce contexte qu’une mutuelle chat prend toute son importance. Les assurances chat prennent en charge les maladies chroniques jusqu’à la fin de la vie du chat..
Cette couverture permet aux propriétaires de soigner leur compagnon sans contrainte financière, garantissant ainsi une qualité de vie optimale.
Il est crucial de souscrire une assurance le plus tôt possible, car les maladies diagnostiquées avant la souscription ou pendant le délai de carence ne seront pas couvertes.
Une protection précoce assure donc une tranquillité d’esprit face aux défis que représentent ces pathologies chroniques.
Herpès
L’herpès du chat, causé par l’herpèsvirus félin de type 1 (FHV-1), est une maladie virale très contagieuse touchant principalement les voies respiratoires supérieures et les yeux. Cette infection se transmet par contact direct entre chats via les sécrétions nasales et oculaires. Les symptômes incluent :
- Des écoulements nasaux et oculaires
- Des éternuements
- De la toux
- De la fièvre
- Une conjonctivite
Chez les chatons, la maladie peut être grave avec un risque de mortalité élevé, tandis que les chats adultes développent généralement des formes plus modérées. Une particularité de ce virus est sa capacité à rester latent dans l’organisme après guérison, pouvant se réactiver lors de stress.
Les complications incluent des ulcères cornéens, des kératites et parfois des formes cutanées avec ulcérations faciales. Bien qu’incurable, l’herpès félin se traite symptomatiquement avec des soins oculaires, des antibiotiques contre les surinfections et nécessite un suivi vétérinaire prolongé.


Calicivirus (FCV)
Le calicivirus chez le chat est une maladie virale très contagieuse causée par le calicivirus félin (FCV), qui s’attaque principalement aux voies respiratoires supérieures et à la cavité buccale.
Cette infection fait partie du complexe du coryza du chat et se caractérise par des symptômes respiratoires accompagnés d’ulcérations buccales particulièrement douloureuses.
Le virus présente de nombreuses souches de virulence variable, certaines pouvant provoquer des formes hypervirulentes avec un taux de mortalité atteignant 80%.
La transmission s’effectue par contact direct entre chats via les sécrétions nasales, oculaires et la salive, mais aussi par contact indirect via des objets contaminés. Les chats les plus vulnérables sont les chatons, les animaux non vaccinés et ceux vivant en collectivité comme les refuges ou chatteries.
Cette maladie nécessite une prise en charge vétérinaire appropriée car elle peut engendrer des complications graves et des coûts de traitement significatifs, justifiant l’importance d’une couverture d’assurance santé pour protéger efficacement son compagnon félin.
Allergie
L’allergie chez le chat est un phénomène fréquent qui peut se manifester de plusieurs façons et avoir diverses origines.
Les allergènes les plus courants incluent les acariens, le pollen, certains aliments, les piqûres de puces et divers produits chimiques présents dans l’environnement domestique. Les symptômes les plus observés sont :
- Les démangeaisons intenses
- Les rougeurs cutanées
- La perte de poils
- Les éternuements répétés
- Des troubles digestifs comme les vomissements ou la diarrhée
Les allergies alimentaires touchent principalement les protéines présentes dans le bœuf, le poisson, les produits laitiers ou certaines céréales.
Le diagnostic nécessite généralement une consultation vétérinaire qui peut inclure des tests cutanés ou sanguins, ainsi qu’un régime d’éviction pour identifier l’allergène responsable. Le traitement varie selon le type d’allergie : antihistaminiques, corticoïdes, shampooings spécialisés ou changement d’alimentation.
La prévention passe par un environnement propre, un toilettage régulier et l’évitement des substances identifiées comme allergènes. Une prise en charge précoce permet généralement d’améliorer significativement la qualité de vie du chat allergique.


Arthrose
L’arthrose chez le chat est une maladie articulaire dégénérative qui affecte principalement les félins âgés, bien qu’elle puisse survenir à tout âge suite à un traumatisme ou une malformation. Cette pathologie se caractérise par l’usure progressive du cartilage articulaire, provoquant inflammation et douleur.
Les articulations les plus touchées sont généralement les hanches, les coudes, les genoux et la colonne vertébrale. Les symptômes incluent :
- Une diminution de l’activité
- Des difficultés à sauter ou grimper
- Une démarche raide
- Une réticence aux mouvements
- Une agressivité lors de manipulations douloureuses
Contrairement aux chiens, les chats masquent souvent leur douleur, rendant le diagnostic plus délicat. Les facteurs de risque comprennent l’âge, l’obésité, les prédispositions génétiques et les blessures antérieures. Le diagnostic repose sur l’examen clinique et la radiographie.
Le traitement combine anti-inflammatoires non stéroïdiens adaptés aux félins, compléments alimentaires comme la glucosamine, physiothérapie douce et aménagement de l’environnement. La gestion du poids reste cruciale pour soulager la pression sur les articulations.
Un suivi vétérinaire régulier permet d’adapter le traitement et de maintenir une qualité de vie acceptable malgré la progression de la maladie.
Hypothyroïdie
L’hypothyroïdie chez le chat est une affection endocrinienne relativement rare caractérisée par une production insuffisante d’hormones thyroïdiennes par la glande thyroïde.
Cette pathologie touche principalement les chats d’âge moyen à senior et peut être d’origine primaire (dysfonctionnement de la thyroïde) ou secondaire (problème hypophysaire). Les symptômes incluent :
- Une prise de poids malgré un appétit normal ou diminué
- Une léthargie marquée
- Une intolérance au froid
- Des modifications du pelage qui devient terne et clairsemé
- Une peau sèche
- Des troubles cardiaques
Contrairement à l’hyperthyroïdie qui est très courante chez le chat âgé, l’hypothyroïdie reste exceptionnelle et peut parfois résulter d’un traitement excessif contre l’hyperthyroïdie.
Le diagnostic repose sur le dosage sanguin des hormones thyroïdiennes T3, T4 et TSH. Le traitement consiste en une supplémentation hormonale quotidienne à vie avec de la lévothyroxine, nécessitant un suivi régulier pour ajuster la posologie.
Avec un traitement approprié, le pronostic est généralement favorable et les symptômes s’améliorent progressivement sur plusieurs semaines à quelques mois, permettant au chat de retrouver une qualité de vie normale.


Ulcère
L’ulcère chez le chat se manifeste principalement sous trois formes : cornéen, gastrique et buccal. L’ulcère cornéen, le plus fréquent, est souvent causé par l’herpès virus félin et se caractérise par une perte de substance de la surface de l’œil. Les symptômes incluent :
- Un œil fermé partiellement ou complètement
- Des larmoiements
- Des rougeurs
- Une douleur intense
L’ulcère gastrique résulte d’une érosion de la paroi stomacale due à un déséquilibre entre l’acidité gastrique et les mécanismes de protection naturels. Il provoque vomissements parfois sanglants, perte d’appétit, léthargie et amaigrissement.
L’ulcère buccal, semblable aux aphtes humains, peut siéger sur la langue, les gencives ou le palais, causant hypersalivation, difficultés alimentaires et mauvaise haleine. Le diagnostic nécessite un examen vétérinaire spécialisé avec tests fluorescents pour les ulcères cornéens, gastroscopie pour les ulcères gastriques.
Le traitement varie selon la localisation : collyres antiviraux et antibiotiques pour l’œil, inhibiteurs de pompe à protons pour l’estomac, antibiotiques et antidouleurs pour la bouche. Un suivi régulier est essentiel car les récidives sont possibles, particulièrement lors de stress ou d’immunodépression.
Insuffisance rénale
L’insuffisance rénale chez le chat est une affection fréquente qui touche principalement les félins âgés, avec une prévalence d’un chat senior sur trois. Elle peut être aiguë (soudaine et brutale) ou chronique (progressive et irréversible).
Les reins perdent leur capacité à filtrer correctement les toxines du sang et à maintenir l’équilibre hydrique. Les causes incluent les maladies héréditaires, les infections, les substances toxiques comme l’antigel ou les liliacées, les tumeurs rénales et certains médicaments. Les symptômes caractéristiques sont :
- Une augmentation de la consommation d’eau et des mictions
- Une perte d’appétit et de poids
- Des vomissements fréquents
- Une léthargie
- Une déshydratation
- Une mauvaise haleine
Le diagnostic repose sur des analyses sanguines mesurant la créatinine et l’urée, des analyses d’urine et des échographies rénales. Le traitement combine une alimentation spécialisée pauvre en phosphore, une réhydratation par perfusion, des médicaments antihypertenseurs et des compléments nutritionnels.
Bien qu’incurable, une prise en charge précoce permet de ralentir la progression de la maladie et d’améliorer significativement la qualité et l’espérance de vie du chat atteint.


Diabète
Le diabète chez le chat est une maladie endocrinienne fréquente touchant environ 2% des félins, principalement de type 2, caractérisée par une hyperglycémie chronique due à une résistance à l’insuline. Les chats âgés, en surpoids, sédentaires ou de certaines races comme le Burmese sont prédisposés à cette pathologie.
L’obésité constitue le principal facteur de risque en multipliant par quatre les chances de développer la maladie. Les symptômes classiques incluent :
- Une augmentation marquée de la soif et des mictions
- Une perte de poids malgré un appétit accru
- Une léthargie
- Un pelage terne
- Une démarche plantigrade caractéristique où le chat marche sur ses talons
Le diagnostic repose sur des analyses sanguines révélant une hyperglycémie persistante, un dosage de fructosamine et la détection de glucose dans les urines. Sans traitement, le diabète peut évoluer vers une acidocétose diabétique potentiellement mortelle.
Le traitement consiste principalement en injections quotidiennes d’insuline associées à une alimentation diététique adaptée et un contrôle du poids. Avec une prise en charge appropriée et un suivi vétérinaire régulier, les chats diabétiques peuvent maintenir une bonne qualité de vie pendant des années.
Maladie de Cushing
Chez le chat, la maladie de Cushing, ou hyperadrénocorticisme, est une endocrinopathie rare provoquée par un excès chronique de cortisol.
Dans huit cas sur dix, l’origine est hypophysaire (adénome micro ou macro) stimulant abusivement les glandes surrénales ; plus rarement, une tumeur surrénalienne ou l’administration prolongée de corticoïdes en est responsable. Les signes cliniques sont souvent discrets au début :
- Diabète sucré difficile à stabiliser
- Soif et mictions excessives
- Polyphagie
- Perte de poids malgré un abdomen distendu
- Pelage clairsemé
- Peau extrêmement fragile pouvant se déchirer lors du toilettage
On observe aussi léthargie, infections secondaires et retard de cicatrisation. Le diagnostic repose sur des analyses sanguines et urinaires, des tests hormonaux de freination à la dexaméthasone ou de stimulation à l’ACTH, complétés par une échographie ou un scanner pour localiser la lésion.
Le traitement de première intention est médicamenteux, généralement le trilostane, accompagné d’un contrôle du diabète ; une surrénalectomie ou une radiothérapie peuvent être envisagées selon l’origine tumorale.
Une prise en charge précoce améliore nettement le confort et prolonge l’espérance de vie du chat, bien qu’un suivi vétérinaire régulier reste indispensable.


Polyarthrite
La polyarthrite chez le chat est une maladie inflammatoire chronique affectant simultanément plusieurs articulations, relativement rare mais particulièrement douloureuse et progressive.
Elle résulte d’un dysfonctionnement du système immunitaire qui attaque les propres tissus articulaires du félin, entraînant inflammation et destruction progressive du cartilage. On distingue trois formes principales : non érosive (la plus courante), érosive (polyarthrite rhumatoïde) et proliférative périostée.
Les causes sont variées : infections virales ou parasitaires, maladies auto-immunes comme le lupus, tumeurs, stress chronique ou facteurs génétiques. Les symptômes, souvent masqués par l’instinct de survie du chat, incluent :
- Démarche raide
- Boiteries
- Réticence à sauter ou grimper
- Léthargie
- Diminution d’activité
- Douleurs visibles lors des mouvements
Le diagnostic nécessite un examen clinique approfondi, palpation des articulations enflées et chaudes, radiographies pour évaluer l’érosion osseuse et parfois ponctions articulaires sous anesthésie.
Le traitement combine anti-inflammatoires, immunosuppresseurs si nécessaire, physiothérapie douce et gestion de la douleur. Un diagnostic précoce et un suivi vétérinaire régulier sont essentiels pour ralentir la progression et maintenir la qualité de vie du chat atteint.
Asthme
L’asthme chez le chat est une maladie respiratoire chronique caractérisée par une inflammation des voies respiratoires qui touche entre 1 à 5% des chats de tous âges, bien qu’elle affecte principalement les adultes jeunes à d’âge moyen.
Cette affection résulte généralement d’une réaction allergique à des éléments présents dans l’environnement domestique comme les acariens, le pollen, la fumée de cigarette, les parfums d’ambiance, la poussière de litière ou les produits ménagers.
Lors d’une crise, les bronches se contractent et produisent un excès de mucus, limitant le passage de l’air vers les poumons. Les symptômes principaux incluent :
- Une toux sèche persistante
- Des difficultés respiratoires avec sifflements
- Une respiration rapide ou bouche ouverte
- Une intolérance à l’effort
- Une position caractéristique avec le cou tendu
Le diagnostic repose sur l’examen clinique, les radiographies pulmonaires et parfois un lavage bronchoalvéolaire. Le traitement combine l’éviction des allergènes identifiés, des anti-inflammatoires par voie orale ou inhalée grâce à des chambres d’inhalation spécialisées, et des bronchodilatateurs lors des crises.
Bien qu’incurable, l’asthme félin peut être efficacement contrôlé avec un suivi vétérinaire régulier, permettant aux chats affectés de maintenir une qualité de vie satisfaisante.


Hépatite
L’hépatite chez le chat désigne une inflammation du foie, organe vital essentiel au métabolisme, à la détoxification et à la digestion. Cette affection peut être aiguë ou chronique et touche les félins de tous âges, avec une prédisposition pour les chats d’âge moyen.
Les causes sont multiples : infections bactériennes ou virales, intoxications par des médicaments comme le paracétamol ou des substances toxiques, maladies auto-immunes comme la cholangite lymphocytaire, parasites, tumeurs hépatiques ou surcharge métallique.
La lipidose hépatique représente la forme la plus courante, survenant principalement chez les chats obèses après une période d’anorexie prolongée. Les symptômes caractéristiques incluent :
- Une jaunisse marquée par la coloration jaune des muqueuses et de la peau
- Une perte d’appétit totale
- Des vomissements fréquents
- Une soif excessive
- Une perte de poids rapide
- Une léthargie prononcée
Dans les cas graves, des troubles neurologiques peuvent apparaître. Le diagnostic nécessite des analyses sanguines évaluant la fonction hépatique, une échographie abdominale et parfois une biopsie.
Le traitement varie selon l’origine : antibiotiques pour les infections, protecteurs hépatiques comme la silymarine, corticoïdes pour les formes auto-immunes et réalimentation assistée par sonde. Avec une prise en charge précoce, le pronostic reste favorable dans de nombreux cas.
Cataracte
La cataracte chez le chat est une affection oculaire caractérisée par l’opacification progressive du cristallin, la lentille transparente située derrière l’iris qui permet de focaliser la lumière sur la rétine.
Contrairement au chien, cette pathologie est relativement rare chez le félin, touchant environ 13% des chats, avec une prévalence qui augmente significativement avec l’âge.
Les causes principales incluent l’uvéite antérieure, responsable de 35,8% des cas, les formes congénitales ou héréditaires observées chez certaines races comme le Siamois, le Persan ou le Sacré de Birmanie, le vieillissement naturel à partir de 12 ans, les traumatismes oculaires et plus rarement le diabète. Les symptômes se manifestent par :
- Une opacité blanchâtre ou bleutée de la pupille
- Des troubles visuels avec démarche hésitante
- Des collisions fréquentes avec les objets
- Une humidité oculaire excessive
- De l’agressivité due à la surprise
Le diagnostic repose sur l’examen ophtalmologique complet et l’identification de la cause sous-jacente. Le traitement peut être médical avec des anti-inflammatoires et collyres pour ralentir la progression, ou chirurgical par extraction du cristallin dans les cas avancés.
Un diagnostic précoce est essentiel pour éviter les complications comme le glaucome ou l’inflammation oculaire.


Malabsorption
La malabsorption chez le chat désigne un défaut d’absorption des nutriments au niveau de l’intestin grêle.
Ce trouble résulte le plus souvent d’une maladie inflammatoire chronique de l’intestin (MICI) responsable d’une infiltration de la muqueuse, mais il peut également faire suite à une infestation parasitaire telle que la giardiose ou à une insuffisance pancréatique exocrine qui prive le tube digestif d’enzymes digestives.
La conséquence est la présence d’aliments non digérés dans la lumière intestinale, ce qui nourrit les bactéries et déclenche diarrhée persistante, flatulences et selles volumineuses malodorantes. Le chat maigrit malgré un appétit normal ou accru, son pelage devient terne et des carences, notamment en vitamine B12, apparaissent.
Le vétérinaire confirme le diagnostic à l’aide d’analyses sanguines (TLI, cobalamine), d’une échographie abdominale et parfois de biopsies intestinales pour identifier la cause exacte. Le traitement vise la cause :
- Vermifuges ou antibiotiques contre les parasites
- Supplémentation enzymatique en cas d’IPE
- Corticoïdes ou immunomodulateurs pour la MICI
- Régime hyperdigestible pauvre en fibres pour maximiser l’absorption
La prise en charge précoce est essentielle pour prévenir la dénutrition et améliorer la qualité de vie du chat.
Maladie d’Addison
La maladie d’Addison chez le chat, également appelée hypoadrénocorticisme, résulte d’une insuffisance de production d’hormones par les glandes surrénales, entraînant un déficit en glucocorticoïdes et minéralocorticoïdes. Cette affection rare se manifeste par des symptômes peu spécifiques comme :
- L’apathie
- La perte de poids
- La faiblesse générale
- Les vomissements
- La diarrhée
Les chats peuvent également présenter une augmentation de la soif et de la miction, une déshydratation et parfois une dysphagie ou des troubles de l’équilibre. Dans les cas les plus graves, une crise addisonnienne peut survenir, caractérisée par un état de choc, une bradycardie et une hypotension mettant la vie en danger.
Le diagnostic repose sur le dosage du cortisol avant et après stimulation à l’ACTH, accompagné d’une analyse des électrolytes révélant typiquement une hyponatrémie et une hyperkaliémie. Le traitement d’urgence consiste en une fluidothérapie agressive et l’administration de corticoïdes pour stabiliser l’animal.
Sur le long terme, une supplémentation à vie en glucocorticoïdes comme la prednisolone et en minéralocorticoïdes tel que la fludrocortisone est nécessaire. Bien que nécessitant un traitement permanent, le pronostic est favorable et les chats peuvent mener une vie normale avec un suivi vétérinaire régulier.


Maladie inflammatoire chronique de l’intestin
La maladie inflammatoire chronique de l’intestin chez le chat correspond à une affection touchant l’appareil digestif caractérisée par une inflammation persistante de la muqueuse intestinale, gastrique ou colique.
Cette pathologie résulte probablement d’une hypersensibilité du système immunitaire face aux antigènes alimentaires ou bactériens du microbiote intestinal. L’inflammation provoque un épaississement de la muqueuse qui n’est plus en mesure d’absorber correctement les nutriments. Les symptômes les plus fréquents incluent :
- Des vomissements récurrents
- Des diarrhées chroniques parfois teintées de sang ou de mucus
- Une perte de poids malgré des troubles de l’appétit variables
- Un pelage terne
Le diagnostic nécessite d’éliminer d’autres causes par des analyses sanguines, coproscopies et imagerie, mais seules les biopsies digestives réalisées par endoscopie ou chirurgie permettent une confirmation définitive. Le traitement repose principalement sur une alimentation hypoallergénique avec des protéines nouvelles pour le chat.
Si cette approche ne suffit pas, une corticothérapie peut être instaurée, parfois associée à des immunosuppresseurs. Une supplémentation en vitamine B12 est souvent nécessaire en raison des carences fréquentes.
Bien que chronique et incurable, la MICI permet généralement aux chats de maintenir une bonne qualité de vie avec un traitement adapté, même si une rémission complète reste rare.
En savoir plus sur la maladie inflammatoire chronique de l’intestin chez le chat
Syndrome brachycéphale
Le syndrome brachycéphale chez le chat correspond à un ensemble d’anomalies des voies respiratoires supérieures liées à la sélection de morphotypes au museau aplati. Il touche surtout les Persans, Exotic et British Shorthair, races chez lesquelles la face est volontairement raccourcie.
Les lésions principales sont des narines sténotiques, un voile du palais allongé et épaissi, et parfois une éversion des saccules laryngés ou une trachée hypoplasique, obstacles majeurs à la circulation de l’air. Cette obstruction se traduit par :
- Une respiration bruyante
- Des ronflements
- Une intolérance à l’effort
- Une faible tolérance à la chaleur
Dans les formes sévères, des crises de dyspnée, cyanoses ou syncopes peuvent survenir, mettant la vie en danger. Le travail respiratoire accru favorise également des régurgitations et vomissements chroniques.
Le diagnostic repose sur l’examen clinique complété d’une endoscopie sous anesthésie afin d’évaluer précisément les lésions. Le traitement de choix est chirurgical : naroplastie, palatoplastie et exérèse des saccules améliorent nettement le flux d’air.
Contrôle du poids, environnement frais et harnais plutôt que collier complètent la prise en charge. À long terme, limiter la reproduction d’hypertypes reste la meilleure prévention.


Malformation de Chiari
Affection rare, la malformation de Chiari provoque chez le chat des douleurs cervicales et des troubles neurologiques liés au blocage du liquide cérébro-spinal.
La maladie correspond à une herniation des amygdales cérébelleuses à travers le foramen magnum, réduisant l’espace subarachnoïdien et gênant la circulation du liquide cérébro-spinal.
Cette obstruction favorise l’apparition d’une syringomyélie, cavité remplie de fluide au sein de la moelle, source de douleurs et de signes sensorimoteurs. Les manifestations cliniques ressemblent à celles observées chez le chien :
- Cervicalgie
- Grattage frénétique de la nuque
- Vocalisations lors des mouvements brusques
- Ataxie
- Faiblesse des membres
- Scoliose ou troubles de l’équilibre
Le diagnostic repose sur l’IRM, seul examen permettant d’objectiver la descente des tonsilles et d’évaluer un éventuel syrinx. Le traitement débute par une prise en charge médicale utilisant analgésiques neuropathiques (gabapentine), anti-inflammatoires et mesures visant à abaisser la pression intracrânienne.
En cas d’échec ou de signes sévères, une décompression chirurgicale du foramen magnum avec durectomie peut rétablir le flux du liquide et améliorer durablement le confort du chat. Le pronostic reste variable et impose une surveillance régulière.
Hyperthyroïdie
L’hyperthyroïdie est l’endocrinopathie féline la plus courante et concerne surtout les chats de plus de dix ans. Dans 98% des cas, elle résulte d’un adénome bénin ou d’une hyperplasie nodulaire qui stimule excessivement la production d’hormones thyroïdiennes. Cette hypermétabolie provoque :
- Une perte de poids malgré une faim vorace
- Une polyuro-polydipsie
- Des vomissements
- Des diarrhées
- Une hyperactivité
- Des vocalisations nocturnes
Une tachycardie, une hypertension artérielle et parfois une cardiomyopathie hypertrophique peuvent également apparaître. À la palpation, un goitre cervical est fréquemment détecté.
Le diagnostic repose sur la mise en évidence d’une thyroxine totale (T4) sérique élevée ; la T4 libre ou un test de suppression à la T3, ainsi qu’une mesure de la pression artérielle et une échographie cardiaque, complètent l’évaluation afin de dépister les complications.
Trois options thérapeutiques existent : l’administration quotidienne de thiamazole qui inhibe la synthèse hormonale, la thyroïdectomie chirurgicale et le traitement curatif par iode radioactif ; un régime restreint en iode constitue une alternative chez certains patients.
Avec une prise en charge adaptée et un suivi régulier, le pronostic reste favorable, même chez le chat âgé.


Spondylarthrite
La spondylarthrite ankylosante, ou spondylose, chez le chat est une forme d’arthrose qui atteint surtout les jonctions thoraco-lombaire et lombo-sacrée.
Elle apparaît quand la dégénérescence des disques intervertébraux crée une instabilité vertébrale et la formation progressive d’ostéophytes (« becs de perroquet ») susceptibles de souder deux vertèbres. Cette évolution lente rend la maladie souvent silencieuse, n’étant découverte qu’au hasard d’une radiographie. Lors de poussées inflammatoires, le chat :
- Adopte une démarche raide
- A un dos voûté
- Refuse de sauter
- Son poil dorsal se hérisse, signes de douleur
Des fractures de ponts osseux ou une compression médullaire, bien que rares, peuvent entraîner douleur aiguë ou déficit neurologique.
Le diagnostic repose sur des clichés radiographiques de la colonne, permettant de classer les lésions en stades. Le traitement est principalement palliatif : anti-inflammatoires non stéroïdiens ou antalgiques au long cours, contrôle du poids, chondroprotecteurs et aménagement de l’environnement pour limiter les sauts.
Le pronostic reste globalement favorable, les symptômes s’atténuant souvent quand la colonne est complètement pontée.
Problème de prostate
La pathologie prostatique est rare chez le chat, mais lorsqu’elle survient, elle concerne surtout les mâles adultes ou âgés, qu’ils soient entiers ou castrés.
Les lésions décrites sont principalement des prostatites bactériennes, des kystes ou des tumeurs malignes comme l’adénocarcinome, source de douleurs et d’obstruction des voies urinaires. Les signes cliniques incluent :
- Dysurie
- Hématurie
- Efforts prolongés dans la litière
- Incontinence
- Constipation ou ténesme lorsque la prostate hypertrophiée comprime le côlon
Une léthargie, de la fièvre ou un amaigrissement peuvent accompagner l’affection. Le diagnostic repose sur le toucher rectal sous sédation, complété d’une échographie abdominale permettant d’évaluer la taille, la structure et la vascularisation de la glande, et de guider d’éventuelles cytologies ; un bilan sanguin et urinaire cherche une infection associée.
En prostatite aiguë, fluidothérapie et antibiothérapie à spectre urinaire sont instaurées rapidement, une castration chirurgicale étant recommandée lorsque l’état général le permet.
En cas de tumeur, la prise en charge combine si possible prostatectomie partielle ou totale, urétrostomie, et protocoles de chimiothérapie ou radiothérapie adjuvants, avec un pronostic réservé.


Allergie alimentaire
Chez le chat, l’allergie alimentaire correspond à une réaction immunitaire disproportionnée dirigée contre une ou plusieurs protéines du régime, le plus souvent issues :
- Du bœuf
- Du poulet
- Du poisson
- Des produits laitiers
Elle peut survenir à tout âge, parfois après des années de consommation du même aliment. Le signe dominant est un prurit intense localisé à la tête, au cou ou sur l’abdomen, avec alopécie, rougeurs, croûtes et otites récurrentes.
Près d’un chat sur deux présente aussi des troubles digestifs chroniques comme vomissements, diarrhée ou flatulences. Le diagnostic repose sur un régime d’éviction strict de six à huit semaines utilisant une source protéique nouvelle ou un aliment hydrolysé.
La disparition des symptômes, puis leur réapparition après la réintroduction de la ration initiale, confirme l’allergie. Les tests sériques ou cutanés sont jugés peu fiables et ne remplacent pas cette démarche.
Une fois l’allergène identifié, la prise en charge consiste à maintenir l’animal sur une alimentation limitée aux protéines tolérées en excluant friandises et médicaments aromatisés dérivés de l’ingrédient incriminé. Le pronostic est excellent lorsque la diète est respectée avec rigueur.
Sécheresse oculaire
La sécheresse oculaire, ou kératoconjonctivite sèche (KCS), correspond à une production lacrymale insuffisante laissant la cornée sans film protecteur, favorisant inflammation et surinfection. Les chats atteints présentent des yeux rouges, ternes, douloureux, clignant fréquemment, avec sécrétions épaisses jaunâtres et parfois maintien des paupières semi-fermées.
Le grattage répété et le clignement excessif aggravent les lésions cornéennes et peuvent conduire à une néovascularisation puis à une opacité irréversible. Les causes incluent :
- La destruction immune des glandes lacrymales
- Des séquelles d’herpèsvirus félin
- Certains médicaments
- Un traumatisme orbital
Le vétérinaire confirme le déficit par le test de Schirmer, qui mesure la quantité de larmes produites en une minute, et recherche d’éventuels ulcères cornéens à la fluorescéine.
Le traitement associe nettoyage doux des sécrétions, larmes artificielles fréquentes et collyres immunomodulateurs (ciclosporine) destinés à stimuler la sécrétion lacrymale ; des antibiotiques locaux sont ajoutés si une surinfection est suspectée.
Un suivi régulier est essentiel, car la KCS est chronique et nécessite souvent une thérapie à vie pour préserver la vision du chat.


Colite
La colite chez le chat correspond à une inflammation du côlon, portion terminale du tube digestif. Elle peut être aiguë ou chronique et résulte de multiples facteurs :
- Parasites intestinaux (Trichuris, Giardia)
- Infections bactériennes
- Intolérances ou allergies alimentaires
- Stress
- Ingestion de corps étrangers
- Tumeur ou maladie inflammatoire chronique
L’irritation colique se traduit par des selles molles ou liquides souvent mêlées de mucus et de sang frais, un besoin urgent et fréquent d’évacuer, des efforts infructueux dans la litière (ténesme) et parfois des vomissements, sans perte de poids marquée.
Le vétérinaire commence par un examen clinique et une coproscopie, puis complète au besoin par un profil sanguin, une échographie ou des biopsies endoscopiques pour préciser l’étiologie et exclure une atteinte systémique.
Le traitement vise la cause identifiée : vermifuge ou antibiotique approprié, régime hautement digestible riche en fibres solubles ou aliments hydrolysés, administration de probiotiques, anti-inflammatoires ou, dans les formes idiopathiques, de corticostéroïdes.
Une hydratation adéquate et la gestion du stress améliorent la récupération, et le pronostic est généralement bon lorsque la prise en charge est précoce.
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