Asthme chat

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L’asthme chez le chat est une maladie respiratoire chronique qui touche entre 1 et 5% de la population féline, soit plus de 140 000 chats en France.

Cette affection, également appelée asthme félin, provoque une inflammation des voies respiratoires suite à une réaction allergique à des substances présentes dans l’environnement.

Contrairement aux idées reçues, l’asthme peut affecter tous les chats, quel que soit leur âge, leur race ou leur sexe, bien que les Siamois semblent plus prédisposés.

Cette maladie chronique du chat nécessite un suivi vétérinaire rigoureux et des traitements spécialisés qui peuvent représenter un coût important pour les propriétaires.

  • Quels sont les symptômes de l’asthme chat ?
  • Quel traitement pour un asthme chez le chat ?
  • Combien coûte l’asthme chez le chat ?

 

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Quels sont les symptômes de l’asthme chat ?

Symptômes caractéristiques de l’asthme félin

L’asthme chez le chat se manifeste par des signes respiratoires facilement reconnaissables pour un propriétaire attentif.

Toux sèche

Le symptôme le plus fréquent pour un asthme chez le chat est une toux sèche persistante, similaire à celle d’un chat qui essaie d’évacuer une boule de poils sans y parvenir.

Difficultés respiratoires

Cette toux s’accompagne souvent de difficultés respiratoires, particulièrement lors de l’expiration, et peut provoquer des sifflements ou des crépitements audibles au niveau des poumons.

Lors des crises, le chat présente une respiration rapide et laborieuse, parfois accompagnée d’une respiration par la bouche.

Signes de fatigue

L’animal peut également montrer des signes de fatigue inhabituelle, une réticence à bouger ou à faire des efforts, et dans certains cas, des épisodes de vomissements causés par l’intensité de la toux.

Entre les crises, le chat peut paraître normal, mais certains signes persistent comme une intolérance à l’effort ou des éternuements répétés.

Causes de l’asthme chez le chat

Réaction allergique

L’asthme chez le chat résulte principalement d’une réaction allergique excessive du système immunitaire face à des substances inhalées. Les allergènes les plus courants incluent :

  • La poussière domestique
  • Les acariens
  • Le pollen
  • La fumée de cigarette
  • Les parfums d’ambiance
  • Les produits chimiques ménagers
  • Les litières parfumées

L’exposition répétée à ces irritants déclenche une inflammation chronique des bronches.

Obésité

D’autres facteurs peuvent favoriser l’apparition de l’asthme chez le chat, notamment l’obésité qui restreint les voies respiratoires par l’accumulation de graisse dans les tissus.

Autres causes

Plus rarement, des infections bactériennes ou parasitaires peuvent être en cause dans le cas d’un asthme chez le chat.

La génétique joue également un rôle, certaines anomalies du système immunitaire prédisposant certains chats à développer des réactions allergiques.

Le stress et l’anxiété peuvent aussi aggraver les symptômes existants.

Classification de l’asthme félin

L’asthme félin se divise en trois catégories principales selon la fréquence et la gravité des symptômes.

Asthme intermittent

L’asthme intermittent se caractérise par des crises occasionnelles avec des périodes normales entre les épisodes.

Asthme persistant léger

L’asthme persistant léger présente des symptômes plus réguliers mais peu invalidants.

Asthme persistant modéré à sévère

L’asthme persistant modéré à sévère implique des symptômes constants nécessitant un traitement de fond permanent. Cette classification aide le vétérinaire à adapter le protocole thérapeutique et détermine l’urgence de la prise en charge.

Chat ayant de l'asthme
Examens d'un chat par un vétérinaire

Quel traitement pour un asthme chez le chat ?

Les étapes du diagnostic vétérinaire pour un asthme chez le chat

Le diagnostic de l’asthme félin nécessite une approche méthodique de la part du vétérinaire.

Auscultation des poumons

L’examen clinique débute par une auscultation détaillée des poumons pour détecter des bruits anormaux comme des sifflements ou des crépitements. Le praticien observe également la respiration du chat au repos et évalue sa coloration muqueuse pour déceler d’éventuels signes de manque d’oxygène.

Radiographie pulmonaire

La radiographie pulmonaire constitue un examen essentiel en cas d’asthme sur un chat, révélant un épaississement des bronches caractéristique sous forme de petites structures blanches en forme de beignes.

Analyses sanguines

Des analyses sanguines complètent le diagnostic en recherchant une augmentation des granulocytes, indicatrice d’une réaction allergique.

Lavage bronchoalvéolaire

Dans certains cas complexes d’asthme félin, le vétérinaire peut recommander un lavage bronchoalvéolaire pour examiner directement les cellules présentes dans les voies respiratoires, ou des examens d’imagerie avancés comme l’échographie ou le scanner.

Traitements possibles pour un asthme chat

Le traitement de l’asthme du chat repose sur plusieurs approches complémentaires adaptées à la sévérité des symptômes.

Administration d’oxygène

En cas de crise aiguë, l’administration d’oxygène et de bronchodilatateurs comme le salbutamol (Ventoline) permet de soulager rapidement la détresse respiratoire.

Ces médicaments dilatent les bronches contractées et facilitent la respiration en quelques minutes.

Anti-inflammatoires

Pour le traitement de fond de l’asthme sur un chat, les anti-inflammatoires corticoïdes constituent la pierre angulaire de la thérapie. Ils peuvent être administrés par voie orale ou, de préférence, par inhalation grâce à des chambres d’inhalation spécialement conçues pour les chats.

Aérosolthérapie

L’aérosolthérapie présente l’avantage de délivrer le médicament directement dans les poumons tout en réduisant les effets secondaires systémiques. Dans les cas réfractaires, des médicaments de troisième ligne comme la théophylline peuvent être utilisés.

Suivi et gestion à long terme

La prise en charge de l’asthme du chat nécessite un suivi vétérinaire prolongé avec des consultations régulières pour ajuster les traitements selon l’évolution clinique.

Le propriétaire doit apprendre à reconnaître les signes précurseurs des crises et maîtriser l’administration des médicaments d’urgence. L’identification et l’élimination des allergènes environnementaux constituent une part importante du traitement :

  • Aération régulière du logement
  • Utilisation d’aspirateurs avec filtres anti-acariens
  • Choix de litières sans poussière
  • Éviction de la fumée de tabac

Le contrôle du poids est également crucial, l’obésité du chat aggravant les difficultés respiratoires.

Combien coûte l’asthme chez le chat ?

La prise en charge de l’asthme félin implique différents postes de dépenses qu’il convient d’anticiper pour assurer le bien-être de votre compagnon.

Prix consultation vétérinaire initiale : Entre 40€ et 60€

Cette première consultation permet au vétérinaire d’évaluer l’état général du chat, d’ausculter ses poumons et d’établir un premier diagnostic différentiel. Le praticien recueille l’historique médical et observe le comportement respiratoire de l’animal.

Prix consultation spécialisée : Entre 80€ et 150€

En cas d’asthme complexe ou sévère chez le chat, une consultation auprès d’un vétérinaire spécialisé en pneumologie peut s’avérer nécessaire pour affiner le diagnostic et optimiser le protocole thérapeutique.

Prix examens radiographiques : Entre 60€ et 120€

Les radiographies pulmonaires sont indispensables pour visualiser l’état des bronches et confirmer le diagnostic d’asthme chez le chat. Plusieurs clichés peuvent être nécessaires pour évaluer l’ensemble des structures respiratoires.

Prix analyses sanguines : Entre 50€ et 100€

Le bilan sanguin complet permet de détecter une augmentation des granulocytes et d’écarter d’autres affections pouvant causer des symptômes similaires à l’asthme.

Prix examens complémentaires : Entre 100€ et 300€

Selon la complexité du cas, des examens additionnels peuvent être requis : lavage bronchoalvéolaire, fibroscopie pulmonaire, scanner ou tests allergologiques spécialisés.

Prix traitement d’urgence : Entre 80€ et 200€

Les crises d’asthme chez le chat nécessitent parfois une hospitalisation d’urgence avec administration d’oxygène, perfusions et médicaments injectables. Ces interventions peuvent sauver la vie de l’animal.

Le coût total de la prise en charge de l’asthme du chat varie entre 1000€ et 2500€ la première année, incluant le diagnostic complet et la mise en place du traitement. Les années suivantes, le suivi et les médicaments représentent généralement entre 400€ et 1000€ annuellement selon la sévérité de l’asthme.

Chaton chez le vétérinaire

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  • Comment savoir si un chat fait de l’asthme ?

    L’asthme chez le chat se reconnaît principalement par une toux sèche persistante, des difficultés respiratoires et des sifflements lors de la respiration. Le chat peut présenter une respiration rapide, une réticence à l’effort et parfois une respiration par la bouche. Entre les crises, l’animal peut sembler normal mais reste fatigué et moins actif qu’habituellement.

  • Quels sont les symptômes de l’asthme chez le chat ?

    Les symptômes incluent une toux chronique sans expectoration, des épisodes d’essoufflement, des bruits respiratoires anormaux et une intolérance à l’exercice. Lors des crises, le chat peut vomir à cause de l’intensité de la toux, présenter une coloration bleutée des muqueuses et adopter une posture particulière avec le cou étendu pour faciliter la respiration.

  • Comment calmer l’asthme d’un chat ?

    En cas de crise d’asthme chez le chat, administrez immédiatement un bronchodilatateur prescrit par le vétérinaire, généralement du salbutamol via une chambre d’inhalation. Gardez le chat au calme dans un environnement sans stress. Si la détresse respiratoire persiste, consultez immédiatement un vétérinaire. À long terme, éliminez les allergènes de l’environnement et suivez scrupuleusement le traitement de fond prescrit.

  • Un chat peut-il survivre avec de l’asthme ?

    Oui, avec un traitement approprié et un suivi régulier, les chats asthmatiques peuvent vivre une vie normale et longue. Bien que l’asthme soit incurable, il se gère très bien avec les médicaments actuels. La clé du succès réside dans un diagnostic précoce, l’observance du traitement et l’adaptation de l’environnement pour éviter les déclencheurs allergiques.

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