Assurance chat
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Rendez-vous compte, seulement 3% des Français possèdent une assurance chat pour couvrir les frais vétérinaires. Et pourtant notre vision sur l’animal change.
Le bien-être animal s’impose enfin et le chat fait de plus en plus partie de nos vies et de nos familles.
Une maladie est si vite arrivée. Une insuffisance rénale ou une hyperthyroïdie, voici deux exemples de maladies très fréquentes pour lesquelles votre chat va devoir être médicalisé pour tout le reste de sa vie.
Une fenêtre ouverte, une tuile en équilibre et votre chat peut tomber et nécessiter une lourde intervention chirurgicale. Un empoisonnement, une bagarre, une allergie…
Vous l’aurez compris, et certainement déjà vécu, les occasions ne manquent pas pour se rendre chez son vétérinaire.
Et si, maintenant, on discutait ensemble de la protection que vous pouvez lui apporter en assurant sa santé ? Nous en parlerons en toute transparence et avec de vrais chiffres pour vous aider à bien choisir une assurance pour chat.
- Assurance accident/maladie
- Assurance accident
- Capital décès
- Prévention
Assurance accident et maladie pour chat
Contrairement à l’assurance accident, la mutuelle pour chat, qu’on appelle également assurance santé pour chat ou encore complémentaire santé pour chat, possède un champ de remboursement beaucoup plus vaste.
Une couverture en cas de maladie
En effet, cette assurance va vous permettre d’être remboursé de vos frais vétérinaires, certes en cas d’accident, mais également, et c’est de loin la situation que vous rencontrerez le plus souvent, en cas de maladie ou d’hospitalisation.
Certes, il y a les vaccinations, les traitements préventifs comme ceux protégeant votre chat contre les puces et les tiques que vous pouvez prévoir mais il y a aussi et surtout l’imprévisible, vous en avez certainement déjà eu l’expérience.
Une protection contre l’imprévisible
L’imprévisible c’est par exemple l’abcès du lundi matin ou encore le blocage urinaire du dimanche soir.
C’est aussi la séance de grattage qui tourne à la catastrophe, les vomissements sans fin, la gamelle qui ne l’attire plus, ou qui l’attire trop, sans que vous ne sachiez pourquoi… La liste peut encore être très longue.
S’il est impossible de se prémunir contre ces mauvaises surprises, parce qu’elles arriveront tôt au tard, il est par contre possible et préférable de pouvoir y faire face le plus sereinement possible.
C’est là l’essence même d’une assurance santé pour votre chat. Le protéger c’est prévoir ce qui ne peut l’être et c’est tout l’intérêt, bien évidemment, de contracter ce type d’assurance.
Assurance accident pour chat
Nous vous donnons la possibilité de souscrire une assurance uniquement sur le volet accidents. Certes, vous allez bénéficier d’un prix très attractif, mais attention : 9 visites sur 10 chez le vétérinaire portent sur des maladies et non des accidents.
Donc l’utilité de votre mutuelle pour animaux sera discutable. A vous de voir ce que vous recherchez avant tout. Nous vous donnons le choix sur le périmètre de protection de votre compagnon.
Capital décès pour chat
Le capital décès pour chat est une garantie proposée par certaines assurances pour animaux, visant à accompagner les propriétaires en cas de décès de leur animal.
Un versement forfaitaire en cas de décès
Ce type de couverture prévoit le versement d’un montant fixe pour couvrir les frais liés à la disparition du chat, tels que les coûts :
- D’incinération
- De crémation
- De sépulture
Le montant de cette indemnité est déterminé par le niveau de couverture souscrit dans le contrat d’assurance, variant généralement en fonction de l’âge et de l’état de santé du chat au moment de la souscription.
Un accompagnement pour les propriétaires de chat
En plus du soutien financier, le capital décès aide à soulager les propriétaires du poids de l’organisation des démarches post-mortem pour leur chat.
Certaines assurances incluent également des services supplémentaires, comme une assistance psychologique pour le deuil ou des conseils sur les démarches administratives.
Ce type de garantie, bien que souvent facultatif, est précieux pour les propriétaires de chats, car il leur permet de faire face aux frais imprévus dans des moments émotionnellement difficiles.
Il peut également couvrir des frais relatifs à un don pour une association de protection animale, permettant ainsi au propriétaire d’honorer la mémoire de son chat tout en apportant une aide significative à la cause animale.
Prévention pour chat
A quoi sert l’assurance santé de votre chat ? A être armé contre l’imprévisible évidemment.
On pourrait même dire contre un éventail le plus large possible d’imprévisibles. C’est l’essence même du rôle d’une assurance santé pour votre chat. Très bien mais contre le prévisible, que fait-on ?
Un remboursement sur les frais prévisibles
Chaque année a lieu la visite annuelle de santé chez votre vétérinaire qui comprend la vaccination de votre chat par exemple.
Pour du prévisible, ça c’est du prévisible. On peut même prévoir la date de cette visite annuelle cinq ans à l’avance, c’est vous dire.
Vous pouvez opter pour un Forfait Prévention en plus de votre formule d’assurance, qui va prendre en charge ce type de dépenses.
Ne vous attendez pas néanmoins à pouvoir des emplettes démesurées avec ce forfait, il est généralement limité en montant et sa vocation est davantage de vous sensibiliser sur l’importance du vaccin annuel en vous le rendant gratuit.
Une meilleure santé pour le chat
La prévention avec son chat, notamment dans le cadre d’une assurance, contribue directement à son bien-être et à sa santé globale.
En effectuant des consultations régulières et en maintenant ses vaccins à jour, on identifie précocement d’éventuels problèmes de santé, ce qui permet une prise en charge rapide et moins coûteuse.
Bien que ces démarches de prévention impliquent un coût initial, elles réduisent les risques de frais importants liés à des pathologies graves qui pourraient survenir faute d’entretien.
Ainsi, investir dans la prévention aide à éviter des dépenses importantes tout en offrant à son chat une vie plus longue et en meilleure santé.
Retrouvez le TOP 10 des maladies et accidents de chat les plus courants
En tant que propriétaire de chat, anticiper les problèmes de santé auxquels votre compagnon pourrait être confronté représente un enjeu crucial pour son bien-être et votre sérénité financière. Les félins domestiques, malgré leur réputation de robustesse, peuvent développer diverses pathologies ou subir des accidents nécessitant des soins vétérinaires coûteux.
L’analyse des sinistres déclarés auprès des compagnies d’assurance animale révèle des tendances significatives : certaines affections reviennent plus souvent dans les dossiers de remboursement, représentant la majorité des frais vétérinaires engagés par les propriétaires. Ces données permettent d’identifier les risques sanitaires les plus fréquents et d’évaluer l’importance d’une couverture adaptée.
Le classement qui suit présente le TOP 10 problèmes de santé les plus couramment rencontrés chez nos amis félins, basé sur nos retours d’expérience en tant qu’assurance chat. Cette vision d’ensemble vous aidera à mieux comprendre les enjeux de l’assurance féline et l’intérêt d’une protection préventive pour votre chat.
1. Infections urinaires
Les infections urinaires regroupent les inflammations de la vessie (cystite) et de l’urètre, constituant la majorité des affections du bas appareil urinaire félin (ABAU). Bien que relativement rares chez les jeunes chats, elles concernent près de 50% des félins seniors.
Les signes cliniques sont facilement identifiables :
- Difficultés à uriner
- Douleurs lors de la miction
- Envies fréquentes avec émission de petites quantités d’urine
- Présence possible de sang dans l’urine
- Malpropreté soudaine
Chez le mâle, l’obstruction urétrale représente une urgence vitale.
L’origine est généralement multifactorielle, combinant prolifération bactérienne, formation de cristaux urinaires, stress chronique fragilisant la muqueuse vésicale, alimentation inadaptée ou hydratation insuffisante.
Les frais vétérinaires varient selon la gravité : consultation simple (50-80€), analyses d’urine et examens complémentaires (80-150€), traitement antibiotique (30-60€). En cas de complications nécessitant hospitalisation et sondage, la facture peut atteindre 300-800€, justifiant l’intérêt d’une assurance santé féline adaptée.
2. Insuffisance rénale
L’insuffisance rénale correspond à une diminution progressive ou soudaine de la capacité des reins à filtrer les toxines du sang et à réguler l’équilibre hydrique. Cette pathologie se divise en deux formes :
- L’insuffisance rénale aiguë (IRA), qui survient brutalement
- L’insuffisance rénale chronique (IRC), maladie irréversible touchant particulièrement les chats seniors dès l’âge de 7 ans
Les symptômes caractéristiques incluent :
- Une augmentation anormale de la soif (polydipsie) et de la miction (polyurie)
- Une perte d’appétit progressive
- Des vomissements fréquents
- Un amaigrissement avec perte de poids
- Une léthargie marquée
- Une haleine désagréable d’odeur ammoniacale
Le pelage devient terne et ébouriffé, et des ulcères buccaux peuvent apparaître. Dans les cas d’IRA, on observe parfois une diminution ou absence totale d’urine (oligurie/anurie).
Les causes sont multiples et varient selon le type d’insuffisance. L’IRA résulte souvent d’intoxications (antigel, plantes toxiques comme le lys, médicaments), d’infections bactériennes (pyélonéphrite), de déshydratation sévère ou d’obstructions urinaires.
L’IRC, généralement d’origine inconnue, peut être liée à des infections chroniques, des prédispositions héréditaires (Maine Coon, Persan, Abyssin), l’hypertension ou des maladies auto-immunes.
Les frais vétérinaires sont considérables : consultation d’urgence (70-90€), analyses sanguines (50-120€), hospitalisation avec perfusions et surveillance (80-300€ par jour).
Les traitements médicamenteux chroniques coûtent entre 20 et 50€ par mois. Pour les cas graves nécessitant plusieurs jours d’hospitalisation, la facture peut atteindre 800 à 1500€, justifiant pleinement l’intérêt d’une assurance santé féline.
3. Problèmes bucco-dentaires
Les problèmes bucco-dentaires regroupent l’ensemble des affections touchant la cavité buccale féline :
- Tartre
- Plaque dentaire
- Gingivite
- Parodontite
- Résorption dentaire
Ces pathologies figurent parmi les plus fréquentes chez le chat adulte, particulièrement après l’âge de 3 ans, et peuvent avoir des répercussions systémiques graves si elles ne sont pas traitées.
Les symptômes sont multiples et souvent difficiles à détecter précocement. On observe principalement :
- Une mauvaise haleine persistante (halitose)
- Des gencives rouges et enflées qui saignent facilement
- Un dépôt jaunâtre à brunâtre sur les dents (tartre)
- Une salivation excessive
- Des difficultés à s’alimenter
Le chat peut également manger plus lentement, mastiquer d’un seul côté, perdre l’appétit progressivement ou présenter des changements comportementaux comme l’irritabilité ou l’apathie.
Les causes sont principalement liées à une accumulation de plaque dentaire qui se minéralise en tartre, favorisant la prolifération bactérienne. Une alimentation inadaptée, notamment trop riche en sucres ou exclusivement humide, contribue au développement de ces affections.
Certains facteurs prédisposent également aux problèmes dentaires : l’âge, certaines prédispositions raciales, un système immunitaire affaibli ou des infections virales (FCV, FIV, herpèsvirus).
Les frais vétérinaires varient considérablement selon la gravité : consultation initiale (30-60€), examens complémentaires et radiographies dentaires (50-150€), détartrage sous anesthésie générale (100-300€), extractions dentaires (40-80€ par dent).
En cas de traitement complet avec hospitalisation et médicaments post-opératoires, la facture peut atteindre 200 à 800€, voire plus si de multiples extractions sont nécessaires, justifiant l’intérêt d’une assurance santé féline.
4. Coryza
Le coryza, également appelé rhinotrachéite virale féline ou “grippe du chat”, est une maladie infectieuse très contagieuse qui affecte l’appareil respiratoire des félins.
Cette pathologie résulte de la contamination par plusieurs virus (Herpèsvirus, Calicivirus, Réovirus) et bactéries (Chlamydophila, Mycoplasma, Bordetella) qui se combinent pour provoquer une atteinte du système respiratoire supérieur.
Particulièrement redoutable chez les chatons entre 1 et 12 semaines, les chats âgés, non vaccinés ou immunodéprimés, le coryza demeure une préoccupation majeure pour les propriétaires de félins.
Les symptômes du coryza ressemblent à ceux d’un gros rhume et varient selon l’agent infectieux responsable. On observe principalement :
- Des éternuements fréquents
- Des écoulements nasaux clairs puis purulents
- Une conjonctivite avec larmoiements et yeux collés
- De la fièvre pouvant atteindre 40°C
- Une perte d’appétit
- Un abattement général
L’Herpèsvirus provoque la forme la plus grave avec toux et risque de complications pulmonaires, tandis que le Calicivirus génère des ulcères buccaux douloureux et une hypersalivation. La période d’incubation est courte, entre 2 à 5 jours après la contamination.
Les causes de transmission sont multiples, principalement par contact direct entre chats infectés via les sécrétions nasales, oculaires ou la salive. La maladie se propage facilement dans les environnements où plusieurs chats cohabitent (refuges, chatteries, élevages). Le stress, un système immunitaire affaibli ou l’absence de vaccination constituent des facteurs prédisposants majeurs.
Les frais vétérinaires pour traiter le coryza varient selon la gravité des symptômes : consultation d’urgence (50-80€), analyses diagnostiques par PCR (80-150€), traitements antibiotiques et antiviraux (30-100€), soins symptomatiques et inhalations (20-60€).
En cas de complications nécessitant une hospitalisation avec perfusions et surveillance intensive, la facture peut s’élever de 200 à 600€, justifiant pleinement l’intérêt d’une assurance santé féline couvrant cette pathologie fréquente et potentiellement grave.
5. Tumeurs mammaires
Les tumeurs mammaires correspondent à des proliférations cellulaires anormales et incontrôlées qui se développent au niveau des glandes mammaires de la chatte. Cette pathologie représente le troisième type de cancer le plus fréquent chez le chat, se classant après les lymphomes et les tumeurs cutanées.
Malheureusement, 80 à 90% des tumeurs mammaires chez la chatte sont malignes, c’est-à-dire cancéreuses, touchant principalement les femelles non stérilisées ou stérilisées tardivement, particulièrement entre 10 et 12 ans.
Les symptômes les plus caractéristiques incluent la présence d’une ou plusieurs masses palpables au niveau des mamelles, souvent dures et irrégulières. Ces nodules peuvent être mobiles sous la peau ou adhérents aux tissus profonds dans les cas avancés. On observe également :
- Une inflammation locale avec rougeur et chaleur, parfois accompagnée d’ulcérations de la peau recouvrant la tumeur
- Des écoulements mammaires sanglants ou purulents peuvent survenir, ainsi qu’une douleur lors de la palpation
Aux stades tardifs, lorsque des métastases se développent vers les ganglions lymphatiques et les poumons, la chatte présente un amaigrissement, une perte d’appétit et une fatigue généralisée.
Les causes sont principalement hormonales, les œstrogènes et la progestérone jouant un rôle clé dans le développement de ces tumeurs. C’est pourquoi les chattes non stérilisées sont les plus à risque, le danger augmentant avec l’âge.
L’utilisation de contraceptifs hormonaux (pilule) multiplie par trois le risque de développer une tumeur mammaire. Certaines races comme les Siamois et les Persans semblent également prédisposées.
Les frais vétérinaires varient considérablement selon la complexité du cas : consultation initiale et examens diagnostiques (50-150€), radiographies thoraciques et échographies abdominales pour détecter les métastases (100-200€), mammectomie simple (270€) pouvant aller jusqu’à 400€ pour une chaîne mammaire complète.
En cas de traitements complémentaires comme la chimiothérapie (300-1000€) ou la radiothérapie (1200-1500€), la facture peut atteindre plusieurs milliers d’euros, soulignant l’importance cruciale d’une assurance santé féline pour couvrir ces soins onéreux mais vitaux.
6. Abcès
Un abcès est une poche de pus qui se forme sous la peau après l’introduction de bactéries, le plus souvent lors de morsures ou griffures entre chats. Les premiers signes apparaissent 24-48 h après la blessure :
- Gonflement chaud et douloureux
- Rougeur
- Eventuel écoulement purulent
- Fièvre
- Perte d’appétit
Sans soin, l’infection peut se propager et provoquer septicémie ou nécrose tissulaire. Les facteurs favorisants sont l’errance extérieure, les bagarres territoriales, la présence de corps étrangers (épillets) et un système immunitaire affaibli (diabète, FIV).
Le vétérinaire procède généralement à l’incision et au drainage sous anesthésie, assortis d’antibiotiques et d’antalgiques.
Côté budget, comptez en moyenne 50-80 € pour la consultation, 120-250 € pour l’ouverture et le nettoyage sous anesthésie, puis 30-60 € de médicaments ; une hospitalisation avec pose de drain peut faire grimper la facture à 300-600 € selon la localisation et l’étendue des lésions (estimation courante en clinique). Une assurance santé féline amortit rapidement ces frais récurrents.
7. Accident de la voie publique
L’accident de la voie publique (AVP) désigne les collisions entre un véhicule et un chat, constituant l’une des urgences vétérinaires les plus graves. Ces traumatismes routiers touchent particulièrement les chats ayant accès à l’extérieur et représentent une cause majeure de mortalité chez les félins urbains.
Les symptômes varient selon l’intensité du choc :
- Fractures ouvertes
- Plaies avec saignements
- Etat de choc avec muqueuses pâles
- Difficultés respiratoires
- Refus de se déplacer ou agitation extrême due à la douleur
Certains signes peuvent n’apparaître qu’après plusieurs heures, notamment les hémorragies internes. Les complications neurologiques se manifestent par des convulsions ou une désorientation.
Les causes sont liées au comportement territorial du chat qui traverse sans anticiper le danger, à la densité de circulation urbaine et au manque de visibilité nocturne. Les jeunes adultes territoriaux et les seniors aux réflexes diminués sont plus exposés.
Les frais vétérinaires sont parmi les plus élevés en médecine féline : consultation d’urgence (70-120€), examens diagnostiques (100-260€), interventions chirurgicales (300-1250€), hospitalisation (20-40€/jour). Pour un cas grave nécessitant chirurgie et hospitalisation prolongée, la facture peut dépasser 2000-3000€, justifiant l’intérêt d’une assurance santé féline couvrant ces urgences vitales imprévisibles.
8. Chute (chat parachute)
Le syndrome du “chat parachutiste” désigne l’ensemble des traumatismes subis par un chat lors d’une chute de plusieurs mètres, principalement depuis des fenêtres ou balcons. Cette pathologie touche particulièrement les jeunes mâles aventureux et constitue une urgence vétérinaire fréquente, représentant 80% des accidents en période estivale lorsque les ouvertures restent béantes.
Les symptômes varient selon la hauteur et la nature de l’impact :
- Fractures des pattes, du bassin ou des côtes
- Troubles respiratoires avec halètement anormal
- Traumatismes crâniens avec saignements au nez ou aux yeux
- Hémorragies internes
- Luxations et contusions
Paradoxalement, l’absence de symptômes immédiats ne garantit pas l’absence de lésions graves, certaines complications internes pouvant apparaître plusieurs heures après la chute.
Les causes principales incluent la curiosité naturelle des félins, les surfaces glissantes (balustrades métalliques), les fenêtres oscillo-battantes dangereuses, les courants d’air soudains et la perte d’équilibre. Contrairement aux idées reçues, les chutes de faible hauteur (2-6 étages) causent souvent plus de lésions graves car le chat n’a pas le temps de se repositionner correctement.
Les frais vétérinaires sont considérables : consultation d’urgence (60-110€), examens diagnostiques radiographies/échographies (40-150€), interventions chirurgicales pour fractures (200-1000€), hospitalisation (10-80€/jour) et soins intensifs. Pour un cas complexe nécessitant chirurgie et hospitalisation prolongée, la facture peut atteindre 1500-3000€, justifiant l’intérêt crucial d’une assurance santé féline couvrant ces urgences vitales imprévisibles et coûteuses.
9. Péritonite infectieuse féline (PIF)
La péritonite infectieuse féline (PIF) est une maladie virale grave et souvent fatale due à un coronavirus félin spécifique. Cette pathologie résulte de la mutation d’un coronavirus entérique félin bénin présent chez de nombreux chats. La PIF touche particulièrement les jeunes chats de 3 mois à 3 ans et les seniors de 10 à 14 ans, principalement issus de collectivités.
Les symptômes varient selon la forme développée:
- La forme humide (60-70% des cas) se caractérise par des épanchements abdominaux avec gonflement du ventre et difficultés respiratoires si l’épanchement touche le thorax
- La forme sèche provoque des troubles neurologiques, oculaires et organiques : convulsions, cécité, insuffisances rénales et hépatiques
Les signes généraux incluent fièvre persistante dépassant 40°C, perte d’appétit, amaigrissement et léthargie.
Les causes sont liées à une mutation imprévisible du coronavirus entérique félin chez des animaux au système immunitaire affaibli ou immature. Les facteurs de risque incluent le stress environnemental, la vie en collectivité dans des espaces réduits et l’âge. La transmission s’effectue par contact avec les selles, salive et sécrétions nasales d’autres chats.
Les frais vétérinaires sont considérables : consultation spécialisée (80-150€), tests diagnostiques (100-300€), traitement antiviral GS-441524 pendant 84 jours (600-2000€), hospitalisation avec soins intensifs (150-300€/jour), examens de suivi (200-500€).
Le coût total peut atteindre 1500 à 4000€ selon la gravité, justifiant l’importance d’une assurance santé féline pour couvrir cette maladie autrefois incurable mais désormais traitable avec de bonnes chances de guérison.
10. Vomissements
Les vomissements chez le chat correspondent à l’expulsion forcée du contenu stomacal par contractions abdominales répétées, à distinguer de la régurgitation qui est passive. Ce symptôme fréquent affecte de nombreux félins et peut révéler des troubles allant de problèmes bénins à des pathologies graves nécessitant une intervention rapide.
Les symptômes associés varient selon la cause sous-jacente. Les vomissements peuvent être aigus (soudains) ou chroniques (récurrents sur plus de deux semaines). On observe principalement une expulsion de nourriture partiellement digérée, de bile jaunâtre à estomac vide, parfois de mousse blanche ou de boules de poils. Les signes d’accompagnement incluent :
- Hypersalivation
- Léchage répété des babines
- Perte d’appétit
- Amaigrissement
- Déshydratation
- Abattement
La présence de sang dans les vomissures constitue toujours un signe alarmant nécessitant une consultation d’urgence.
Les causes sont multiples et variées. Les origines bénignes incluent l’ingestion trop rapide de nourriture, les boules de poils accumulées lors du toilettage, les changements alimentaires brusques ou les allergies alimentaires.
Les causes plus graves comprennent les intoxications par plantes ou substances toxiques, l’ingestion de corps étrangers provoquant une occlusion, les infections gastro-intestinales virales ou parasitaires, et les maladies systémiques comme l’insuffisance rénale, l’hyperthyroïdie, le diabète ou les affections hépatiques.
Les frais vétérinaires s’échelonnent selon la complexité du diagnostic : consultation initiale (30-70€), analyses sanguines pour évaluer les fonctions organiques (50-100€), analyse des selles pour détecter les parasites (20-50€).
Les examens d’imagerie radiographique ou échographique coûtent entre 40-150€. En cas de complications nécessitant hospitalisation avec perfusions et surveillance, les frais peuvent atteindre 200-500€, justifiant l’intérêt d’une assurance santé féline pour couvrir ces épisodes potentiellement récurrents et coûteux.
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